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Rouler des mécaniques, c’est une maladie d'homme [PV Odédé][Avril 125]
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 Rouler des mécaniques, c’est une maladie d'homme [PV Odédé][Avril 125]



Tadeusz Neuer
« PELAGIA »

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DATE D'INSCRIPTION  : 16/01/2016


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MessageSujet: Rouler des mécaniques, c’est une maladie d'homme [PV Odédé][Avril 125]   Rouler des mécaniques, c’est une maladie d'homme [PV Odédé][Avril 125] Empty17.01.16 20:55 par Tadeusz NeuerCiter Editer Supprimer 


Avril 125

Un pas après l'autre il avance, les mains des poches trop grandes et les yeux rivés sur les passants. Ce qu'il y a de drôle avec les gens du secteur 1 c'est qu'ils ont du mal à regarder la misère. Ils s'esquivent quelque part ente le nez et les joues, sous les yeux y'a des cernes qui accrochent et des creux affamés sur les joues des nécessiteux. Alors ils finissent toujours par détourner le regard. C'est ce qui le fait rire, Tadeusz. C'est ce qui étire ce sourire trésor sur ses lèvres, cet amusement juvénile qui fait monter de sa gorge au bord de ses deux lippes des éclats vermeilles. C'est que les bien pensants et les riches ont tous cette hypocrisie malsaine et cet apitoiement malheureux de ceux qui ne connaissent rien à la pauvreté à la misère. Certains vont même jusqu'à prétendre donner aux bonnes œuvres par compassion. Le mensonge est agréable, il aide à mieux s'endormir, la nuit, dans ses draps de satin et son pyjama de soie.


Maintenant que la laideur et la pustule se retrouve sous leur yeux ils ne savent pas où regarder, quand en pas être indigné, offensé même par la présence de la saleté. Dédaigneux, il se retiennent, partagés entre la honte et la colère. L'indignation et le dégoût. Si le garçon avait de la faiblesse dans l'iris et un dos courbés ils ne se seraient pas gêné pour le chasser. C'est pourtant la confiance qu'il respire ou plutôt de l'indifférence flagrante qui les empêchent de s'approcher de lui et de le chasser. Quoi qu'il pourrait être une elle, mais pour le savoir il faudrait qu'ils osent regarder plus qu'un d'un battement de cil et d'un pas rapide qui se veut gêné.


Tadeusz dans ses vêtements élimés détonne dans ces ruelles propres et lisses, vieilles et nostalgique. C'est qu'il respire la jeunesse, que ses habits sont trop usés, rapiécé et même ses fleurs séchées dans ses cheveux n'arrivent pas à masquer suffisamment l'odeur qui colle à la peau du prolétaire. Une sacoche accroché à son épaule, il continue son chemin et s'amuse à tout regarder. À s'étonner de tout, puisqu'il a si peu l'occasion de hanter les rues blafardes qu'il voudrait tout graver dans rétine. Il ignore les murmures étouffés qui voudraient sans doute le prendre à la gorge. Surtout ceux qui disent qu'il pourrait laisser traîner ses mains et dérober leur richesse s'ils venaient à trop s'approcher. Calomnie honteuse qui colle à son pas comme si à sa naissance l'univers avait décidé de lui faire porter tous les vices des plus désespérés de ses paires. L'innocence dans ses yeux azures et ses cheveux d'anges ne suffisent déjà plus à l'innocenter. Il est bien trop vieux. Bien trop jeune. Imprévisible. Dérangeant. Anormal. Soupire, soupire, murmures, accusations. Voleur. Dealer. Coupable. Coupable. Coupable !


Même s'il feint, parfois les murmurent arrivent à bourdonner trop près de son oreille et à l'atteindre et son sourire en souffre le tourment. Tremblote et défaille, mais tient bon. C'est le courage de ceux qui ont appris à forcer une énième inspiration quand la gorge semble trop sèche pour ne pouvoir que cracher du sable et avaler du gravier. La tête haute il passe, non loin des bureaux de chez Magnus et s'imagine un instant. Espion ou indic'. Super héros ou criminel. Il regarde le bâtiment avec des yeux ronds. Se demande un peu comme ce serait d'en être, un jour. Alors il fait ce qu'il sait faire de mieux Tadeusz, il décide de s'amuser, de s'amuser à faire semblant. Son regard s'attarde sur une jolie dame, au nez aquilin et au chignon saillant dans une jolie robe et un secrétaire accroché à la main. Il s'imagine belle et fière, sérieuse et concentrée. Peut-être qu'elle est en mission. Ou en réunion. Il fait semblant de remonter ses lunettes invisible, comme le faisait la dame quelques secondes avant. Il s'amuse à faire les cents pas à regarder l'heure, une expression qui se voulait agacée sur le visage, même s'il devait se retenir Teddy, de pas rire, surtout quand des regards froncés l'observaient avec sévérité, l'air de dire qu'il devait être fou. Ou attardé.


Il continue son manège, bien tranquille sur son trottoir, jusqu'à ce que la dame commence à marcher d'un pas rapide vers un homme qui courrait dans sa direction. Son rendez-vous, sans aucun doute. Alors qu'il commençait à s'imaginer qu'elle rencontrait là un important informateur qui l'aiderait à coincer un malfrat, elle se pencha pour effleurer d'un baiser et d'un sourire son menton et à resserrer une cravate avec bien trop de tendresse dans les doigts pour que le blondinet puisse l'imiter. Rapidement il se désintéressa d'elle et de lui pour promener son regard sur la foule des passants. Agacé. Perturbé. Le cœur tambourinant dans ses tempes. Son doigt se baladait de visage en visage et de corps en corps, de loin, il les pointait, tremblant aussi car la petite scène avait fait trembler le garçon du gosier à l'estomac. Ses yeux s'égaraient sans vraiment voir sur des visages anonymes qui semblaient avoir appris à ignorer les contrariétés avec bien trop d'aisance. Si bien qu'il lui fallait plus d'attention pour saisir, furtivement, trop furtivement, des yeux, des joues, des mentons des nez et des bouches pincées. Il fut même tenté d'aller jouer à faire semblant ailleurs ou de jouer à fixer ses pieds jusqu'à ce que le malaise se dissipe jusqu'à la prochaine.




C'est là pourtant qu'il le vit. Idéal et opportun. De sa haute stature il dépassait les autres ombres dans la foule. Un homme à la barbe foisonnante et au corps trapu. Plus gros qu'un chat. Plus poilu aussi. Plus sévère qu'un professeur il s'approchait et c'est d'admiration que tombait Tadeusz. Son père avait toujours été trop petit et on lui a toujours dit que les rats étaient toujours très petits, de toute façon. Sa main s'éleva jusqu'à son menton et fit semblant de se retailler la barbe comme il imaginait l'homme capable de faire, lorsqu'il devait réfléchir à quelque chose de particulièrement difficile. Il cala son pas sur le sien et se mit à agir et imiter. À faire semblant d'être important. D'être grand. Fort. De n'avoir peur de rien, ni de personne. De pouvoir terrifier d'un seul regard ses détracteurs. Et soudain tous les chuchotis se turent. Tous les regard de travers cessèrent d'avoir de l'emprise sur Teddy.


Dernière édition par Tadeusz Neuer le 10.06.16 17:36, édité 1 fois

Seòras Corey
« PELAGIA »

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MessageSujet: Re: Rouler des mécaniques, c’est une maladie d'homme [PV Odédé][Avril 125]   Rouler des mécaniques, c’est une maladie d'homme [PV Odédé][Avril 125] Empty30.01.16 19:26 par Seòras CoreyCiter Editer Supprimer 

 

Perdu dans les segments, les colonnes, la symétrie implacable. Immense, colossale, supplantant ces cases au milieu du dôme impénétrable. Le jour nimbe les hauteurs, effacé sur les étages inférieurs où déambulent la vie de nombreux automates. Son coeur bat la mélodie parmi les passants. Le temps lui prouve que rien n'est immuable, les pensées s'engrènent dans ses rouages inflexibles.

Les hommes d'en haut, ne comprennent rien aux éclats de ceux d'en bas. Ils ne protestent devant rien, ni n'offusquent pas en hurlant l'impardonnable. Les hommes d'en haut sont des bourreaux indiscernables, des tyrans raffinés. L'habitude de ceindre des gorges d'une poigne invisible. Ils participent au massacre mais donnent vie à cette capitale au rythme effréné. Leur perfection redouble d'audace pour taire les aspérités. Ils crèvent les rébellions dans leur entreprise, peignent le monde à leur convenance.

Odéon est gigantesque tant sa nuque se baisse et son pas ploie comme un pavé dans une mare. Son visage est vierge, laiteux sans cirage que les traits tirés par la fatigue ou les cernes, ne sauraient être remarqués. Le coeur de glace ou peut-être d'acier, pour lui donner la force de gravir les marches. Et de voir le spectacle de son existence ainsi se répéter. Son affreuse carcasse humaine se traine par habitude, claque sur le bitume, contre la propreté de ces rues apprivoisées. L'ennui est un manteau, la lassitude une paire de gants qui lui sied.

Aveugle dans ce monde, une grille sur la rétine ou des œillères qui lui mordent avidement les tempes : jamais les paysages n'offrent quelques trouvailles étonnantes. Il ne remarque pas ce manège, le corps enfantin, le minois angélique. Ses pensées forment un voile opaque, au détriment du charivari qui déraille contre son derme et le pli soigné de sa chemise au blanc cassé. L'univers est bleu ou soudainement gris. Une tache bruyante et monochrome qui aspire sa vision et brouille son ouie.

Le quotidien, les mêmes fragrances, qui cachent la monotonie. Sur cette surface lisse, la veste striée, au noir cliquant. Ses mains plongent dans ses gouffres. Il cherche de quoi tuer le silence qui domine cette traversée apathique. Le geste sec et nerveux s'intensifie. Les veines des phalanges grossissent, le cartilage craquent strident. Les orbes au fil d'azur, tremble sur les mines des passants, les étalages jusqu'aux affiches plaquées dans son sillage.

Perdu.

La pensée fustige la mémoire. La maladresse d'une entité trop carrée pour se tromper. L'erreur est humaine, indéniable et monstrueuse. Odéon comme les marionnettes de cette œuvre n'aime guère sentir ses fils s'étioler. Brusquement il s'arrête et le volte-face est pénible. Ses yeux plongent dans le décor, capture les insectes que sont les vies alentours.

Lui.
ou Elle.

Il ne sait pourquoi mais l'accusation trône dans son esprit, pour stigmatiser le gavroche aux mille infortunes. Ce serait facile, à tailler dans sa chair et apposer un sceau douloureux sur le naïf. Une expression irritée suinte sur ses pores et dévore la porcelaine de cette marionnette alors enlaidie. Elle devient l'un de ses impitoyables dirigeants. Un faux maître d'orchestre qui donne des ordres en se croyant au-dessus de l'ordre établi.

La bouche forme des mots qui ne s'échappent pas, l'ombre avale le petit corps qui s'est perdu dans le niveau de quelques privilégiés. Inspecte, domine, interroge, condamne l'importun.

- Rends-moi ça.

Il tend sa main d'ogre qui terrorise les rejetons trop hardis. Ni bon, ni mauvais. Tout est dans l'allure qui effraie.


Hrp : sorry pour le retard ;w;
 
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