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Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé
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 Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé


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Saül Darwin
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MessageSujet: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty01.09.14 23:13 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Août 2o14, 13h06.

Une fois le gondolier payé et Cornelia à terre, Leonardo prit le devant de la marche pour avancer dans la forêt qui servait de jardin au "domaine" des Gianni. La maison était immense, et on pouvait voir un peu plus loin, dans le fond, la fameuse dépendance (moins grande, mais mignonnette malgré tout) dans laquelle Leo faisait sa vie. “J'habite là-bas, ici c'est... Le manoir des propriétaires qui me louent la dépendance. Mais elle est très bien quand même, tu verras !”

Il se retourna pour lui faire un clin d’œil et rigoler, lorsqu'ils passèrent à côté d'un jacuzzi - oui, il y avait tout de luxueux, dans le coin. Une fois au niveau de la maisonnette de Leo, il tourna la clé pour ouvrir la porte et fit signe à Cornelia de passer avant lui, par galanterie. L'intérieur était plutôt coquet, étonnamment propre pour celui d'un homme, et dans un style très moderne. Il y a avait des tableaux, des sortes de gadgets électroniques inconnus dans les étagères, à côté de beaucoup de livres, et même des plantes.

Leo déposa ses affaires sur un fauteuil qui entourait une table basse où quelques magazines étaient posés, et il se dirigea vers la cuisine, derrière le bar qui en délimitait l'espace. “Fais comme chez toi, je t'en prie. Tu veux boire ou manger quelque chose ?” Il ouvrit la porte de son frigo et tira une tête quelque peu... attristée. “On peuuuut... Commander chinois ! Et boire l'apéro, en attendant. J'ai du très bon scotch.”

En l'observant, toujours un peu perdu, il réalisa qu'elle faisait maintenant partie des peu de femmes à avoir vu son intérieur, et aussi le terrain extérieur. Leo se débrouillait toujours pour découcher lors de ses aventures, les femmes venues ici se comptaient sur les doigts d'une unique main et étaient, pour la plupart, considérée comme des amies plus que des amantes. Cette pensée le fit sourire. Perdue entre ses peurs et sa soit-disant mission, il la trouvait étonnement charmante.



Dernière édition par Leonardo Gianni le 22.09.14 0:04, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty01.09.14 23:32 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Pendant tout le voyage elle avait commençait à redevenir un peu plus humaine, moins paranoïaque et plus stable. Elle pouffait de rire intérieurement en voyant la première demeure, et elle se demandait si c’était vraiment viable de vivre la dedans. Et elle trouvait la dépendante un peu plus viable. Et elle sourit en regardant le jacuzzi, peut-être qu’elle avait fait une erreur en disant de ne pas vouloir y aller, s’il lui proposerait, elle ne se retiendrait pas pour dire oui. Et quand elle entrait dans la dépendance, qui avait une décoration bien trop moderne pour elle, Cornelia haussait un sourcil face à la réponse de Leonardo.

- Sûr ?

Il lui avait proposé de faire comme chez elle, et elle ne s’en privait pas en quittant ses chaussures, et elle enlevait sa veste et son chemisier pour à nouveau se retrouver en nuisette, mais elle gardait sa jupe cette fois-ci. Et elle s’installait lourdement dans le canapé et elle tirait sur la table basse pour l’approcher d’elle.

- N’importe, j’ai juste envie d’un truc bien gras et consistant, sinon je risque encore de retourner à l’hosto pour une connerie du genre sous nutrition ou quoi.

Elle prenait l'élastique autour de son poignet pour s’attacher les cheveux en une queue de cheval mal coiffée, et elle prit son sac à main pour y renverser la totalité de son contenue sur la table basse. Ses gestes étaient moins précis, et plus tremblant, mais elle arrivait encore à prendre les boites de médicaments et elle défaisait les couvercles pour prendre plusieurs pilules.

- Tu peux y aller pour le scotch.

Et elle se redressait pour marcher à l’intérieur du bâtiment, en regardant les murs, et en haussant les épaules. Le temps qu’il lui serve le verre qu’elle acceptait, et elle se dirigeait vers lui, en s’accoudant contre le bar et elle prenait le verre. La rouquine avalait ses pilules d’un geste rapide et elle les faisait passer avec le verre d’alcool.

- Donc tu vis seul ici ?

C’était une phrase bateau, mais elle ne savait pas trop comment réagir après la scène qu’elle lui avait fait subir. Alors lui sourit doucement en haussant les épaules.

- Ca te correspond bien. Même si j’aurais imaginé deux ou trois trucs différents.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty02.09.14 0:29 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Tout en se servant un verre, il la regardait se mettre à son aise. Il aimait ce côté très je je-m’en-foutiste chez elle, elle n'avait aucune honte - sûrement à cause de la maladie, mais peu importe, cela lui plaisait comme c'était. “Tu peux pas t'empêcher d'être en nuisette hein, tsss... Bon, je crois qu'il y a assez de gras dans le chinois, tout est frit à l'huile, ça devrait le faire pour ta diet.” Il saisit son téléphone et appela un numéro qu'il avait l'air habitué à taper. Il commanda tout un tas de choses différentes, ne sachant pas trop ce qu'elle aimait ou non, en précisant qu'il souhaitait des petites quantités, pour "picorer", comme il avait dit à son interlocuteur.

La seconde d'après, quand il eut raccroché, sa table basse ressemblait à Bagdad. Le souci des sacs à main féminins, dirons-nous. A sa demande, il prit un second verre qu'il remplit de scotch. Il fit résonner le sien contre celui qu'il venait de finir de remplir (en petite quantité, le scotch ça se savoure), et leva son verre avant de l'engloutir au même moment où elle prit ses pilules. Une fois la gorgée avalée, il eut presque peur que dans 5 minutes Cornelia se transforme en monstre comme elle avait pu l'être, mais il espéra que son attitude de gentleman bienveillant lui vaudrait au moins le répit de la soirée.

“Le livreur passera dans une quinzaine de minutes. J'ai que du scotch et du Martini pour patienter. Oh et, je vis seul, moui.” Comme s'il était capable de partager un habitat... “Tu imaginais quoi de différent ? Une vraie garçonnière, qui sent le renfermé et la pizza froide ?!” Il rigola un instant. Il avait eu cette phase, quand il était jeune et qu'il avait vécu en Angleterre. Mais il était depuis longtemps entré dans la case des hommes distingués et raffinés, presque vexé qu'elle puisse imaginer les choses différemment.

Il lui souriait, penché sur le bar dans sa direction, en attendant sa réponse. Il prit la bouteille entière de scotch et sortit de sa cuisine pour aller s'asseoir sur le canapé, observer les merveilles toujours étalées sur sa table basse. “Eh beh... T'en as des trésors. Y'a quoi qui a de la valeur, là-dedans ?” Il était quelque peu affalé sur le sofa, les bras écartés sur le dossier. Il hésita à s'allumer une cigarette, mais se rappelant qu'elle n'avait pas aimé l'odeur à peine plusieurs heures plus tôt, il s'épargna cette torture et attendit juste qu'elle le rejoigne.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty02.09.14 12:00 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle roulait des yeux en écoutant sa remarque sur sa tenue, avant de hausser les épaules, elle n’était pas à l’aise avec des vêtements sur le dos. Son paradis à elle serait une plage nudiste au soleil. Elle avait reçu également une ou de plainte de ses voisins sur sa tenue qu’elle avait chez elle. Il n’avait pas qu’à lorgner depuis leur fenêtre sur son appartement quand elle lisait un livre nue ou bien en sous-vêtements.

- Estimes-toi heureux, je me retiens encore.
 
L’alcool tapissait sa gorge et lui brulait presque les papilles gustatives, si bien qu’elle esquissait une légère grimace, avant de s’essuyer la bouche d’un revers de la main. Et elle lui répondait un simple d’accord sur la durée de la commande. Elle serait capable de le dévorer sur place si elle ne mangeait pas rapidement. Et elle se baladait dans la dépendance en regardant bien en détails chacun des murs décorés et elle commençait à parler en sirotant son verre.

- Non, du tout. Mais j’aurais cru que tu aurais eu un domestique, déjà. J’ai un peu de mal à t’imaginer avec balais en main et ramasser la poussière. Ensuite j’aurais bien vu un mur à ton image. Des photos, de toi, mais de pas famille, tu vois celle qui sont bien narcissique. Sinon je t’imagine bien posséder un calendrier de toi dans le style les dieux du stade. Mais non c’est plus classique que je pensais, mais tout aussi aseptisés.

Alors qu’il était installé dans le canapé, Cornelia en profitait pour se pencher sur vers lui posant son menton sur le haut de son crâne. Et elle lui montrait son verre presque vide pour qu’il la resserve encore.
 
- Tout plein !
 
Elle se relevait et elle lui laissait son verre dans sa main et elle contournait le canapé. La rouquine s’installait tranquillement dans le fauteuil, et elle posait sa tête contre lui et elle rassemblait ses jambes près de son propre corps.

- Pécuniaire pas grand-chose mise à part mon portable. Mais après c’est que du sentimentale ou du boulot.
 
Elle tendait le bras et elle prenait son portefeuille et elle l’ouvrait, ou se trouvait dedans des photos de sa famille, elle en avait que très peu. Presque pas pour certaine personne. Par exemple il y avait sa mère, une seule et unique photo, dans l’un de ses bons jours quand la maladie n’était pas un calvaire, c’était quelques jours avant son suicide. Il y avait aussi son père, avant qu’il disparaisse de sa vie, en revanche il y en avait beaucoup d’elle et de son frère quand il était plus jeune et jusqu’à ce qu’elle vienne à Venise.
 
- Pourquoi tu me demandes ça ? Ma vie t’intéresserait-elle ?
 
Elle en profitait pour poser sa tête sur ses jambes et elle s’allongeait presque complètement, remuant légèrement pour bien se caller comme il faut.
 
- Elle n’est pas intéressante. Que ce soit, ma vie, ou mes conquêtes, il n’y a rien de bien folichon. Une famille italienne presque normale.
 
Elle lui sourit.
 
- Et toi, quel est ta vie Leonardo Gianni ?


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty03.09.14 21:12 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

La minute avant d’être collé-serré sur un canapé, un de ces moments qu’il attendait toujours avec impatience lors d’un premier rendez-vous. Mais ce n’était pas vraiment ce que c’était, un premier rendez-vous. L’image apeurée de Cornelia lui restait trop dans la tête pour ne serait-ce que songer à la regarder sa poitrine tout juste couverte par une nuisette. A la place, il l’écoutait décrire ce que devrait être l’appartement de Leonardo Gianni selon elle. Et au fond, elle n’avait pas tort, elle n’avait pas vu sa chambre. “Haha, je suis pas si imbu de moi-même tu sais. J’aime bien les bébés chiens, aussi.” Il mit ses deux mains autour de son menton, mimant une petite tête mignonne de petite fille qui quémander son poney pour Noël.

Le verre vide de Cornelia lui sautant entre les mains, il le rempli assez instinctivement et finit de boire le sien d’une traite. “Rapide !” Et il continuait de l’écouter, c’est tout ce qu’il ferait ce soir, la faire parler. Il entrevu une photo, celle d’une femme, ce qui lui fit relever la tête vers sa compagne de la soirée. “Ta mère ?” Il avait le verre au bord des lèvres, ce fils indigne qui n’avait rien d’autre dans son porte-monnaie qu’un dollar porte-bonheur, pour lui apporter chance et richesse. Non pas qu’il n’aimait pas sa famille, sans elle il ne serait qu’un insecte, mais il ne pensa jamais utile de les avoir toujours près de lui, dans un petit recoin de la veste. Le fait qu’ils soient vivants à lui casser les pieds tous les jours aidait peut-être à la chose…

“Bien sûr que ta vie est intéressant ! Laquelle ne l’est pas pour quelqu’un curieux comme moi ?” Lorsqu’elle s’allongea sur lui, il lui caressa les cheveux doucement, depuis son front jusqu’à derrière ses oreilles, aidant ainsi à retenir deux ou trois mèches rebelles à ne pas sortir de cette queue de cheval. Son autre main était accoudée au canapé, l’aidant à soulever sa propre tête pour pouvoir regarder celle qui avait cette vie dont il voulait tout savoir. “Moi, c’est une famille Sicilienne, pas italienne. Alors je te laisse imaginer le fardeau ! Je suis fils unique, et mes parents sont… assez conservateurs, toujours sur mon dos, et ne savent absolument pas ce que je fais de ma vie. Il… Il me tuerait. Mon père me tuerait. C’est un commercial il… Il est très bon négociateur, et il continue de penser que Venise est une ville saine.”

Il n’avait pas l’habitude de parler de lui sans dire de mensonges, alors forcément, ça ne pouvait pas durer. “Sinon, je vis ici depuis 5 ans, avant j’ai vécu à Oxford, à Calcutta, un an à Paris, à Chicago, une des villes les plus magiques du monde, et 3 mois à Pékin. Mais c’était une erreur, ça pue là-bas.” Il se gratta le menton en regardant au ciel, comme pour se remémorer des souvenirs qui n’existaient pas. “J’ai fait l’armée, et c’est pour ça que je suis rentré en Italie.” Il repose son regard sur elle. “Tu vois qu’un rien peut être intéressant. Alors à ton tour, pour de vrai.”


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty03.09.14 21:47 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle en apprenait un peu plus sur lui et elle souriait et elle riait même parfois. Son apriori sur lui changeait de plus en plus quand elle l’écoutait parler. La rouquine le trouvait plus humain, moins superficiel et beaucoup plus plaisant à discuter avec lui. Mais quand il désignait une photo c’était comme s’il lisait dans ses pensés.  Alors elle refermait le porte feuille et elle le posait sur son ventre, tandis que ses épaules se haussaient rapidement.

- Dans le mille. Une vieille histoire…

Elle ne se sentait pas encore prête à parler de ce qu’elle avait fait, ni à ce quoi elle l’avait amené, c’était un peu de sa faute tout ce qu’il lui était arrivé dans la vie. Et elle fermait les yeux, car elle n’arrivait pas à le regarder dans les yeux et le plafond blanc qu’elle regardait sans cesse depuis qu’elle était dans cette position, lui faisait penser à un hôpital. Et quand il lui posait une question, elle lui disait chut, mais elle écoutait avec attention tout ce qu’il lui disait sur sa vie, ses voyages, sa jeunesse et sa famille.

- Tu en as fais bien plus que moi. Mais dit moi où tu as trouvé le temps pour faire tout ça mon petit Sicilien ? Tu as un don d’ubiquité ou bien tu as un jumeau. Non je sais ! Tu as des petits chinois qui travaille pour toi c’est ça.

Elle frissonnait en sentant sa main, contre son visage, mais elle ne bougeait pas et elle en profitait d’être là au calme, et en se sentant en sécurité. Elle pourrait aimer d’être dans cette position, avec lui pour un bout de temps. Et quand il parlait de sa propre famille, elle se mordait les lèvres et ses doigts caresser le cuir de son porte feuille. Elle donnerait beaucoup pour revoir son père, elle ne savait pas s’il était encore vivant. Cela faisait vingt-sept ans qu’elle ne l’avait pas vu. La dernière c’était à l’enterrement de sa mère, quand elle avait cinq ans. Elle se souvenait encore prendre sa vielle voiture et quitter en plein milieu du service.

- Si j’étais toi j’en profiterais. Et on le regrette bien trop rapidement…

Pour être franche, elle avait vraiment du mal à le voir dans un uniforme militaire, ou bien encore se lever à pas d’heure pour faire des exercices dans la pluie. Mais quand il lui demandait de raconter la vérité à son tour sur sa famille, elle se redressait vivement, et elle s’éloignait de lui. Elle prenait son verre de scotch, qu’elle buvait d’une traite. Les mains tremblantes, elle tentait de saisir une boite de pilule avec beaucoup de difficulté.

- Je… - Je n’en suis pas capable… Pardonne-moi Leonado. Je me sens peut-être bien ici avec toi. J’ai l’impression d’être en sécurité, mais ça je ne pourrais pas te le dire. Tu parles seulement à une fille de Romaine qui veut un peu oublier son passé.

Et elle laissait tomber la boite de pilule sur le sol, laissant cette dernière rouler à terre, et elle commençait à se prendre la tête dans ses mains, se frottant énergiquement le cuir chevelu ici et là. Ce qui n’eut pour seul effet d’enlever sa queue de cheval. Et elle tournait la tête vers lui, avec un sourire timide.

- Parlons de chose plus drôle si tu veux bien ? Je ne sais pas moi. De nos conquêtes tient ! Au moins ça je pourrais t’en parler plus facilement.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty03.09.14 23:56 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Lorsqu'elle lui fit la remarque, Leonardo se dit qu'il serait très heureux d'avoir le don d'ubiquité. Il pourrait aller se balader partout, aux mêmes instants, sans que rien ne se rencontre. Il saurait si sa nana du moment le trompe, si un ami lui ment, et il pourrait même sauver les bébés chiens coincés en haut d'un arbre. Mais non, à la place, lui, il préférait mentir une fois de plus. “Naan, les chinois c'est so 2002. On passe à la gamme au-dessus, niveau esclavage. Thailandais !” Encore une fois la maladie de Cornelia montrait de sa force pour lui permettre de faire une blague de ce genre suivi par un moment de perdition lorsqu'il était question de famille. Pas besoin d'être mentalist pour le deviner, elle avait sûrement perdu sa mère il y a un certain temps.

Cependant, comme je le disais bien avant, il n'était pas question ce soir de faire autre chose que la rassurer ; alors lorsqu'elle se leva brusquement, perturbée par la question du sicilien, cela l'embêta. Vu ce qu'elle disait, la première partie du plan était achevée : elle était en sécurité. Mais il était clair qu'il n'en apprendrait pas davantage ce soir, ou alors au prix d'un esprit troublé, et surtout d'une confiance naissante. Mieux valait réserver cela pour une autre fois. Il aurait le temps, de toute façon, et ce n'était pas dans sa nature de tant manipuler les gens. “Eh, calme-toi, ce n'est pas grave.” Il se redressa sur ses pieds et leva ses bras vers le ciel, en guise de vulnérabilité, que Corn et son esprit particulier comprennent qu'il n'était pas là pour la forcer.
“Si tu ne veux rien dire, pour le moment ou pour toujours, ne dit rien. Ça ne fait que laisser de la marge à mon imagination, c'est pas plus mal !” Il lui souriait, comme à son habitude.

Il ramassa sa boîte de pilules et s'avança doucement vers elle, les mains tendues en avant, au cas où un coup de poing partirait - on ne sait jamais avec les femmes. Il lui tendit sa boîte, qu'il mit de force dans sa main et lui rafistola ses cheveux pour les lisser un minimum tout en lui parlant. “Si on fait la liste de mes conquêtes t'es encore là pour trois semaines. Rien que la semaine dernière j'en ai eu...” Il s'arrêta net de bouger, réfléchissant difficilement à compter dans sa tête. “Cinq. Ou Huit. Ca dépend un peu de ce que tu appelles conquêtes je pense.” Et il continua de lui arranger sa chevelure, en s'assurant qu'elle prenne bien ses pilules si elle en ressentait le besoin. “Mais parle moi des tiennes, oui !”

Une fois qu'il en avait fini avec ce problème capillaire, il se passa la main dans ses propres cheveux, comme s'il avait peur qu'être décoiffé soit contagieux. Et c'est au même moment que la sonnette retentit. Ils allaient enfin pouvoir manger un peu. Et surtout beaucoup de gras. “A la soupe ! J'ai pris un peu de tout, je te laisse picorer ce que tu as envie. Tiens, ils ont même mis des assiettes en plastiques et des baguettes, sers-toi.” Il s'affala dans le canapé et remonta les manches de sa chemise encore bien blanche.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty04.09.14 0:20 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle laissait sa tête aller ici et là, et elle posait même le verre vide à terre. Profitant qu’il est ses mains dans ses cheveux, elle avait l’impression d’avoir affaire à un coiffeur qui la chouchouterait comme si elle était la reine de sabbat et elle lui glissait un merci en volant l’une de ses mains pour l’embrasser doucement et sereinement. Malgré tout elle se demandait bien ce qu’il pouvait s’imaginer sur elle. Elle n’était pas extraordinaire, une femme avec un job, qui se faisait bien trop souvent plaisir et qui subit tous les mois la visite avec son banquier chauve et gras. Elle prenait la boîte et elle avalait à nouveau des pilules. Elle devait se calmer, sinon à force elle risquerait de dépasser les doses, et d’être complètement à l’ouest, si bien qu’elle ne serait plus du tout ce qu’elle faisait, et qu’elle risquait encore de n’en avoir aucun souvenir.

Elle relevait la tête en écoutant le nombre de ses conquêtes, et elle roula des yeux.

- Ah oui j’oubliais. A chaque fois vous devez vous reposer pour avoir le droit à un deuxième round.

Elle se mit à rire, et elle se levait pour être à sa hauteur, même si elle était plus courte sur pâtes. Elle fit légèrement la moue devant son geste, à savoir passer sa main dans ses cheveux, et elle s’approchait de lui pour lui glisser à l’oreille.

- Tu es mieux décoiffé.

La sonnette sonnait, et elle allait s’asseoir sur le bar, en espérant que c’était là qu’elle allait manger. En fait elle pourrait manger n’importe où même à terre, elle n’était pas tellement regardante, et chez elle, la rouquine avait l’habitude de manger là où il y avait de la place, et chez elle quand il y avait des assiettes propres. Mais malheureusement pour elle, c’était dans le canapé que l’on mangeait, alors, elle y retournait et elle se mettait en indienne pour manger en prenant des baguettes.

- Alors pour reprendre la conversation. Je te parle de baise, pas de faire l’amour. Sans sentiment, ni rien juste du physique. Aller je suis sûre que tu as besoins de t’attacher sentimentalement pour sauter le pas je me trompe ?

Elle prenait un plat et elle commençait à manger en regardant Leonardo dans les yeux. Elle s’essuyait la bouche de temps en temps d’un revers de la main, et elle se demandait bien quand cette chemise allait devenir autre chose que blanc.

- Sinon pour répondre à ta question, la liste est bien longue, et j’en oublie certain, j’en suis sûre. Entre les personnes que je me suis tapée en temps de crise, quand j’étais ivre ou stone. Je crois que l’on peut facilement monté à vingt nanas en tout et en mec, dit toi, qu’il y a une moyenne de deux à trois clients dans tous les bars de Rome et de Venise. Et crois moi, il y en a beaucoup…

Elle continuait de mastiquer son repas, et elle s’arrêtait pour coller sa tête contre le rebord du canapé.

- En fait maintenant que j’y pense, bientôt vous pourriez même m’appeler la pute de la F.F.O.V.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty05.09.14 12:29 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Une fois qu’elle était calmée, lui était presque rassuré. Il espérait seulement qu’elle n’abuserait pas de ses pilules, ne ferait pas une crise, ou ne redeviendrait pas monstrueuse comme elle avait pu l’être. Il rigola avec elle à sa remarque sur les performances masculines, là était bien la seule faiblesse qu’il ne pouvait pas cacher derrière un mensonge : il n’était pas encore assez mythomane pour déjouer la biologie.
Il engloutissait un nem basique lorsque Cornelia définissait ce qu’était pour elle une aventure. “Hm… On parlait bien de la même chose alors. Mais… Faut juste voir si les trucs à plusieurs ça compte pour un ou pour plusieurs.” Et il déposa sa main sur sa bouche sans pouvoir retenir le sourire qui se cachait derrière sa main.

Comme si quelqu’un comme lui avait besoin de s’attacher, comme elle le disait, lui qui en était incapable même s’il le voulait. Il s’attachait rapidement envers des amis, des personnes qu’il apprécie, mais il arrivait si bien à dissocier une partie de jambes en l’air d’une partie de cartes que jusqu’ici il n’avait jamais eu de peines de cœur. Bien sûr, il appréciait ces femmes qu’il avait croisées un soir ou deux, parfois il restait en contact et cela lui convenait très bien, comme avec Clio par exemple. Il doit bien y avoir une forme d’amour là-dedans, mais pas d’attache. “M’attacher ? Sérieusement, tu crois que c’est mon truc de m’attacher ?... Ton score est pas mal ! Pour une SAINTE-NITOUCHE !”

Il se leva d’un coup en montrant du doigt la coupable et en rigolant. Bien entendu, en même temps, la sauce aigre douce qui était sur son beignet de crevette coula délicatement sur sa belle chemise, venant y faire une tâche de gras attendue depuis longtemps. “Bon, par contre, moi je fais pas dans la bisexualité. Tu as ça pour toi ! On a qu’à dire qu’on est quitte.” Il prit une serviette en papier pour essayer d’estomper cette tâche, mais rien n’y faisait. Il releva la tête au terme « pute » et explosa littéralement de rire. “Mince, ils sont si nombreux que ça ?! Adé, d’accord, mais il y a qui d’autre ?” Soudainement, Leonardo trouvait beaucoup d’intérêt à la conversation. Embêter et faire chanter ses collègues était parfois sa raison de vivre.

“Si toi tu es la pute, je suis sûrement le gigolo de tout Venise ! Ça nous fait un bon point commun ça.” Il marqua une petite pause, engloutissant une ou deux bouchées de canard laqué en la regardant. “C’est vrai que ça a l’air de te réussir le gras, tu as l’air plus en forme. Abuse pas trop des pilules quand même, fais attention.” Et il lui sourit une fois de plus avec cette douceur dont on ne savait jamais si elle était sincère. Il hésita à s’approcher d’elle pour la caresser ou autre geste d’intimité, mais avec ses mains grasses et granuleuses à cause des feuilles de riz, il n’osa pas. Il aimait trop être quelqu’un de distingué et bien élevé pour cela.



Dernière édition par Leonardo Gianni le 06.09.14 22:06, édité 2 fois

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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty05.09.14 13:43 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle se retenait d’éclater de rire, de peur que le contenue de son repas qui était si bien au chaud dans sa bouche y sorte, et atterrisse n’importe où ailleurs. Il faut dire qu’elle n’avait jamais était très délicate et que bien manger sainement et proprement, devait être à coup sûr une information qui manquait dans son code ADN.

- Les Orgies, coups double ou triple, ça compte pour un. Sinon croit moi ça augmenterait mon chiffre de beaucoup.

Et elle plantait ses baguettes dans son plat et elle accompagnait ses paroles d’un geste de la main, lui montrant le chiffre initial à celui qui deviendrait. Elle s’essuyait la bouche du revers de la main, et elle posait son plat en carton sur la table basse pour ce servir un verre de scotch, le troisième de la soirée. Elle tournait alors la tête dans sa direction, et quand il la nommait « sainte-nitouche », elle sourit et sa bouche s’ouvrait pour montrer qu’elle était mi-choquée, mi-amusée.

- Alors je suis une sainte-nitouche, hein ? Qu’est-ce que je pourrais bien faire pour te prouver le contraire ?

Elle se réinstallait confortablement dans le sofa, en prenant son plat en main. Et elle piquait au passage un nem dans le plat. Et elle mangeait en se léchant les doigts.

- Les soirées d’orgie, je ne suis pas sûr que ça te fasse changer d’avis. Et pour les nanas, c’est cool sur le coup. Mais elles se débrouillent comme un manche. La pire reste ta bosse, Adélaïde. Pire qu’un marteau piqueur en folie.

Elle sourit en voyant la sauce faire une belle tâche qui mettait à mal la chemise blanche. Et elle s’approchait de lui, en posant son repas sur le rebord du canapé, pour glisser ses bras contre sa nuque. Elle aimait bien l’entendre rire, ça lui donnait l’impression qu’il était humain.

- Un peu de bouffe et je suis requinqué. Après pour la liste, je ne connais pas les noms, en revanche si je verrais leur visage je pourrais te dire si j’ai baisé avec eux ou pas.

Elle lui embrassait le coin de la mâchoire, là juste avant la naissance de ces oreilles.

- Tu auras le droit au titre de gigolo uniquement si tu passes entre les filets d’une sainte-nitouche.

Elle souriait et elle se retenait de rire, mais impossible. Elle posait alors son front sur son épaule et elle se mettait à rire aux éclats.

- Excuse-moi. Je ne sais pas comment me comporter avec toi. Il faut dire que les relations uniquement amicale je ne connais pas. D’un côté j’ai envie de te sauter dessus là tout de suite, entre les nems et le canard laqué et d’un autre, non. C’est étrange…


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty06.09.14 22:08 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Leonardo était loin de sous-estimer la pauvre Cornelia. Moitié folle, moitié soumise, moitié avenante – oui, il faut bien au moins 3 moitiés pour faire une Cornelia complète – il se doutait bien qu’elle n’avait rien d’une sainte-nitouche, au fond. Il s’amusait avec les baguettes entre ses dents en attendant sa preuve pour être une femme, une vraie. Il explosa de rire en entendant qu’Adélaïde était un piquet. Le cou entouré par les mains douces du professeur, il était de toute façon persuadé qu’elle était du genre coincée la Adé, elle et son balais entre les fesses qui ne lui permet pas toujours de s’amuser.

“Oula, c’est pas ma bosse ! On est égaux dans le schmilblick, elle et moi. Enfin, pas pour le côté marteau-piqueur, tu t’en doutes.” Il se laissa embrasser, tout en suivant des yeux sa concubine de l’instant. Visiblement, oui, elle s’en doutait bel et bien. Pour un quart de seconde, Leonardo rêvait de passer la soirée à éplucher le trombinoscope des FFOV pour voir avec qui elle avait couché, mais il réalisa qu’annoncer haut et fort qui était de la partie serait sûrement une mauvaise chose pour l’entreprise. D’ailleurs, qu’elle sache qu’Adé en était, ce n’était pas des plus malins. Il avait encore de quoi se moquer de l’espionne, il en profiterait sûrement la prochaine fois qu’il la verrait.

Quand elle se mit à rire, il rigola avec elle. Le truc le plus perturbant, c’est qu’il ressentait la même chose, et Dieu sait que ce n’est pas dans son habitude de ne pas vouloir sauter sur une femme. “Tu sais… Je crois qu’on a vraiment plus de points communs que ce qu’on pense. C’est à peu près pareil pour moi. D’un côté, tu es une femme attirante et… super avenante. Ce que je…Hm. J’aime beaucoup. Mais d’un autre, si je te sautais dessus j’aurais l’impression de profiter de quelqu’un qui n’est pas dans son état normal. T’étais pas des plus avenantes il y a encore une heure, et je suis incapable de sortir ça de mon crâne.”

Il baissa légèrement les yeux, comme nostalgique, ou triste. Son verre de scotch dans la main, il en finit le fond en un coup et commença à se resservir, mais laissa le verre sur la table, c’était en prévision. Il posa sa main près d’une des cuisses de Cornelia et s’avança tout entier vers elle, son visage se retrouvant à quelques centimètres tout juste du sien. “Tu sais pas être amie avec un homme, et je sais pas être ami avec une femme, alors quoi ? On se contente de baiser, là, sans savoir si on le veut vraiment ? Ou on essaye de se voir ce que ça donne de partager un nouveau truc ?” Et le pire, c’est qu’il se posait vraiment la question. Dans sa tête, il était en train de peser le pour et le contre de tout cela. Sa nature de chasseur de femmes était presque en train de reprendre le dessus, mais il n’en avait pas envie. Toujours est-il qu’il ne suffisait que d’une approbation pour la faire revenir au galop.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 0:25 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle haussait les épaules face à sa réponse, elle ne savait quoi trop en dire, alors elle gardait le silence, à la place de sortir une réplique cinglante ou tout autre forme de palabre. Après tout si elle avait couché avec Adélaïde c’était parce que sur l’instant elle avait l’impression que sa maladie avait réussit à la quitté un instant. Mais au final ça avait était pire que mieux, car elle avait fait des choses dont elle n’était pas fière, mais elle préférait garder le silence sur ça. Mais la suite de la conversation la mettait mal à l’aise et en colère. La rouquine se mit même à froncer des sourcils en entendant le mot « pas dans son état normal ». Il n’y avait rien de normal ici bas sur ce monde. Alors elle le lâchait et elle reculait de quelques centimètres.

- Je ne serais jamais dans un état normal. Et ça serait peine perdu d’espérer que je le sois. Je suis comme je suis, et rien ne pourra changer ça. Je peux très bien devenir une pile électrique en instant, et le lendemain avoir envie de me suicider ou bien de déprimer dans mon lit. C’est la maladie qui fait ça. Et les médicaments ne change pas cet effet des choses.

Elle secouait la tête légèrement de droite à gauche et de gauche à droite. Et quand elle sentait sa présence se rapprochait d’elle, Cornelia commençait à déglutir et elle détournait le regard. Comment en trente seconde une partie de jambes en l’air était devenue aussi compliqué et avait autant de conséquence, elle n’avait pas l’habitude de ça. La rouquine était tellement habituée au coup vite fait tiré dans un coin de pièce ou bien à des nuits entières de luxure. Mais jamais, ô grand jamais il n’y avait de telle conversation autour du sexe ou bien de ses conséquences.

- Putain… Pourquoi tu me fais ça Leonardo ? J’ai vraiment l’impression d’avoir à nouveau seize ans et de revivre ma première crise.

La malade soupirait et elle se levait du canapé pour faire les cents pas dans la pièce en essayant à chaque fois d’éviter tout contact avec Leonardo qui la mettait plus mal à l’aise qu’autre chose. D’un seul coup des flots et des flots de souvenirs lui revenait en mémoire, et elle avait beau se frapper la tête avec la paume de sa main, ça n’arrêtait pas. Alors elle s’arrêtait de faire les cents pas, et elle lui tournait le dos, car elle était incapable de lui faire face.

- Je suis et je serais toujours incapable d’être amie avec quelqu’un que ça soit un homme ou une femme. Car je fais peur, et je me fais peur. Il faudrait être fou pour me supporter et devenir co-dépendant de ma maladie et d’accepter ce que je fais. C’était pour cela que je te proposais une baise dans l’art des règles, car je ne veux pas te blesser. Mais je pense que je devrais partir. Ca sera mieux pour tout le monde.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 12:21 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

A l'instant où il l'avait dit, Leonardo avait manqué de se coller lui-même une gifle. C'était certaine qu'elle prendrait ça comme une attaque envers sa maladie, alors qu'au fond, Leo sous-entendait juste que profiter d'une femme dans un instant de faiblesse quelconque ce n'était pas son dada. Mais de là à réussir à l'expliquer maintenant, c'était peine perdue. “Non, Cornelia, c'est pas...” Il la laissait continuer de parler, continuer de le haïr. De toute façon, elle ne l'écouterait pas, plus maintenant.

Il attendait simplement le bon moment, celui où il pourrait la couper pour expliquer un petit quelque chose, mais quoi ? La vérité n'aura aucun impact, à ce niveau, il n'y avait que ses mensonges pour l'aider à s'en sortir. Mais il n'avait étonnement pas envie de lui mentir, pas à elle. Au fond, elle avait sûrement raison, ce ne pouvait être que sa maladie qui le faisait agir de cette façon si retenue. Elle voulait être considérée comme quelqu'un de normal, elle qui en dénigrait l'idée-même ? Bien. “Rho mais arrête ta comédie !” Il se leva d'un coup sec, s'avançant vers elle et l'obligeant à se retourner. “Tu crois vraiment que si j'avais peur de toi tu serais là, chez moi ? Tu cois que si tu ne m'intéressais pas tu serais là ? J'en ai rien à carrer de ta maladie, c'est pas elle qui m'intéresse.”

Il gesticulait dans tous les sens en essayant de contrôler malgré tout ses mouvements et ne parlait plus mais commençait à hurler modérément. “Tu le dis bien toi-même, dès l'instant où on s'intéresse à toi on devient dépendant de ce côté que tu as, mais si j'avais pas envie d'essayer de l'être, je t'aurais déjà prise sur le bar depuis longtemps, abrutie.” Il se recula, levant les yeux au ciel puis les abaissant vers le sol, comme désabusé. “Tu veux partir ? Vas-y. Mais ne fous pas ça sur le dos de ta maladie. Ce n'est pas sa faute, c'est entièrement la tienne.”

Il était maintenant dos à elle, marchant vers son canapé pour s'y effondrer. Il ne savait pas si ce qu'il avait dit la retiendrait ou la ferait fuir. Il prit sa tête dans ses mains et murmura une petit “Reste.”, inaudible. Lui-même ne savait pas vraiment où le mensonge s'arrêtait, devant elle il n'était plus ce bourreau des cœurs sans âme, et il devait sûrement être plus effrayé qu'elle ne l'était, sans qu'elle le sache. Maintenant, il n'avait plus qu'à attendre qu'elle ne réagisse.
Jusqu'à ce qu'il se rappelle qu'elle aimait et faisait elle-même des actions irréfléchies. Il se leva soudainement, la coupant peut-être dans une réponse, et courra (de ce qu'il pouvait puisqu'ils n'étaient pas à 10km non plus) pour la prendre dans ses bras, en la serrant fort. “Tu as raison. Je dois être fou.”


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 13:49 par InvitéCiter Editer Supprimer 



L’air commencé à lui manquer, et la voix de Leonardo lui résonnait encore des les oreilles et sur le coup une seule idée lui venait en tête, est-ce que c’était lui qui était borné ou bien elle. La rouquine avait beau déglutir à toute vitesse, ou bien même à tirer sur la ceinture de sa jupe, pour laisser son ventre se gonfler et récupérer un maximum d’air, rien n’y faisait. Sa main se posait tour à tour sur son front et ensuite sur son ventre, et finalement, elle s’arrêtait dans sa litanie pour regarder vers le ciel.

- Mais qu’est-ce que tu racontes Leonardo…

Elle fermait un instant les yeux, Cornelia commençait passible à paniquer sur le ton de sa voix, elle se figée comme si elle était une statue, ses dents plantés dans ses lèvres de peur de bouger. Malgré se frisson d’effrois qu’il lui faisait ressentir en cet instant précis.

- Crois moi tu ne veux pas l’être !

Elle était à bout de force, elle n’arrivait plus à réfléchir et elle commençait même à se plier en deux face à cette situation. Elle avait l’impression de revive sa première fois, mais en même temps c’était différent. Il avait quelque chose qui clochait. Oui ce qui ce passait était totalement différent, elle se souvenait alors que c’était elle quand elle avait seize ans qui voulait qu’il reste le premier garçon qu’elle avait aimé, et que c’était lui qui la fuyait, mais ici, les rôles étaient inversés. Alors elle ne trouvait qu’une seule chose à faire en se redressant c’était hurler. Comme si ce cri qui s’échappait de ses lippes lui permettait de s’extirper de ce tremblement qui la secouait de part en part, et ce cri ce transformer en une crise de rire.

- Oh oui je suis coupable de tout. Je plaide coupable. C’est ça tu peux me lapider si tu veux.

Elle n’entendait pas ce qu’il disait et elle s’approchait même de la table basse pour récupérer ses affaires qu’elle avait dispersait ici et là dans son appartement. Jusqu’à ce qu’elle totalement bloqué de ses mouvements. Elle clignait des paupières ne comprenant pas ce qu’il se passait, mais elle sentait encore son odeur contre lui. La rouquine ne savait pas quoi faire. Est-ce qu’elle devait laisser ses mains s’enrouler autour de lui pour l’enlacer à son tour ou bien devait-elle se détacher de lui complètement. Alors elle attendait comme une statue que les secondes passes, même si son oreille c’était coller contre sa poitrine pour entendre son cœur battre et elle souriait. Chacun des battements lui résonner dans ses tympans à une vitesse folle.

- Fou…

Elle murmurait encore et encore ce mot, jusqu’à ce qu’un déclic ce fait dans son esprit. Alors elle le repoussait en plaquant ses mains contre son torse. Et quand elle était enfin libre, sa main se levait dans les airs pour s’abattre contre sa joue, laissant un bruit raisonner dans le silence.

- Tu es le pire idiot du monde tu le sais ça ?!

A peine qu’elle avait fini ses mots elle attrapait son visage entre ses mains et elle l’obligeait à se baisser vers lui. La rouquine embrassait passionnément ce menteur et bourreau des cœurs, elle espérait que ce qu’il lui racontait en ce moment même n’était pas un mensonge. Et ses doigts se glissaient dans ses cheveux. Elle tentait de ce faire la plus possible, ce qui était un véritable exploit pour elle qui n’avait que l’habitude d’être violente sentimentalement et physiquement. Elle rompait alors le baiser et elle ré ouvrait les yeux pour le regarder droit dans les yeux.

- Le mélange de canard laqué et de nems est appétissant.

Elle souriait, et elle s’humectait les lèvres comme si elle voulait garder un peu plus longtemps ce nouveau goût en bouche.


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MessageSujet: C   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 14:36 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Il ne faisait pas vraiment attention à ses cris, ils lui semblaient trop irraisonnés, mais restait content qu'elle réagisse, d'une manière ou d'une autre. Le vrai coupable, c'était lui de toute manière. Lui qui la poussait à bout tout en ayant rien à faire des conséquences, qui lui mentait en espérant qu'elle sorte un peu de ses gongs pour se rendre compte que sa maladie n'est peut-être pas un si grand obstacle. Elle avait beau le perdre dans ses idées, il se demandait malgré tout qui avait le pouvoir de détruire l'autre, pour de bon. Cet instant où elle était dans ses bras, il le savoura. Elle avait eu l'air paisible, pendant une seconde, mais ça n'avait pas durer.

Une gifle et une insulte plus tard, Leonardo se mit à sourire. Enfin. Enfin une réaction qu'il avait un tant soit peu planifiée. Pour la première fois, elle réagissait comme ceux qu'elle appelait "normaux". Mais le baiser qui suivit, ça, c'était le revers de la médaille qui rappelait que la maladie n'avait pas disparu. Encore une réaction improbable, une contradiction par nature. Il avait envie de hurler, de lui crier dessus, de la secouer. Mais il avait aussi de l'embrasser de nouveau, de la serrer et ne plus la lâcher. “Tu...” Il déposa ses doigts sur sa bouche, comme pour en récolter le baiser déposé. Puis il lâcha son corps tout entier, laissant ses bras pendre de tout leur longs, et la regarda dans les yeux. “T'es pas la seule victime de ta maladie, tu sais.”

Il soupira, insensément et fronça les sourcils. Il en avait marre, marre de ne pas se comprendre soi-même alors qu'il essayait de la comprendre, elle. Il n'avait pas l'habitude, et il détestait ça. S'il continuait de la voir, de faire son matou bien dressé devant elle, il deviendrait fou lui aussi. Mais s'il ne le faisait pas, il s'en voudrait pour avoir été aussi lâche, lui qui pourtant fuyait dès qu'il en avait l'occasion. Mais là, la situation lui semblait différente. Pour sa vie, il ne considérait pas fuir comme une erreur. Mais pour celle des autres, c'était au-delà de ça. “Arrête de foutre tout sur ton dos. Si des gens t'ont déjà fuis, c'est eux les coupables, pas toi. Tu le dis toi-même, tu le contrôle pas. S'ils sont pas foutus d'accepter ça, ils sont bien cons.”

Il se gratta la joue, qui était encore un peu endolorie, et retourna près du canapé s'allumer une cigarette. Il n'avait plus envie de réfléchir. Il avait réussi à faire en sorte qu'elle ne parte pas, du moins pas maintenant, et dans l'instant ça lui suffisait. Il frictionna son briquet. “Viens là.” Tapotant la place à sa gauche, il tira une seconde bouffée. “Laisse-moi porter un peu de ton fardeau.” Il balança sa tête en arrière, retenu par le dossier du canapé. Son bras droit, qui tenait sa cigarette, avait doucement suivi le chemin pour venir s'arrêter sur ses yeux, lassé de tout.

Elle devait arrêter. Arrêter de réagir comme ça, autrement ça le tuerait, lui. Et il en aurait vite marre.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 15:18 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Ses vieux démons reprenaient le dessus sur elle-même et de façon inconsidéré. Elle avait fait ce geste, par envie, par dégoût, par jeu, par attirance mais également par haine. Elle ne savait plus quoi faire du tout. Et le fait qu’il ne bouge pas l’avait complètement déstabilisé, sans entendre son balbutiement naissant. Et quand elle entendait la suite de sa phrase, elle baissait les yeux sentent qu’il commençait à s’humidifier sous une ou deux larmes naissantes. Elle ravalait son dégoût et elle frottait rapidement ses yeux comme si elle avait une poussière dans ces derniers.

- Je sais… C’est pour ça que je veux fuir.

La rouquine exagérait sur sa respiration et elle faisait en sorte pas en courant de cet endroit était un véritable miracle. Si elle laissait vraiment la maladie prendre sur elle, elle aurait rapidement tiré son coup sans aucune grâce et avec une once de violence et de coup et elle se serait barrer. Aussi simple que ça, mais elle faisait tout pour réprimer ses pulsions.

- Très drôle Leonardo. Oserais-tu me dire que tu n’aurais pas envie de me frapper ou bien même de me hurler dessus ?

Elle haussait un sourcil interrogateur face à sa réaction quand il lui demandait de venir la rejoindre. Au début elle secouait vivement la tête pour lui faire comprendre que ce n’était pas une bonne idée. Et ses dents lui mordaient toujours les lèvres et la pression se faisait encore plus forte quand elle entendit ses propos.

- Tu sais que je te hais Leonardo ?

Et elle s’avançait vers le canapé, réticente. Elle s’installait en ne faisant pas attention à l’odeur de la cigarette. Pourtant même si elle venait de l’embrasser, elle tentait d’éviter tout contact physique avec lui.

- Est-ce que tu me hais ?

Elle déglutit bruyamment, et elle prenait son poignet dans sa main pour faire tourner tour à tour sa montre et son élastique sur eux-mêmes. Elle soupirait vivement.

- Et ne me ment pas, je t’en supplie. Je n’ai pas envie d’entendre de belles paroles, je veux la vérité même si elle est blessante. Alors je pourrais réfléchir et t’en dire plus sur moi et je tenterais d’être plus normale, enfin avec toi…


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 20:14 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Assis sur son canapé, il l'écoutait sans rien dire, presque désespéré. Le vrai dans toute cette histoire, et qu'il ne pouvait plus supporter à la fois sa maladie, mais encore plus sa conviction d'en être responsable. Une fois qu'elle eut fini son monologue - auquel elle attendait peut-être des réponses, mais qu'importe - il leva les yeux. Elle voulait de la vérité et pas de bons sentiments. Mais de toute façon, à son niveau, Leo n'était plus capable d'inventer des histoires. Il était épuisé, comme après une journée de filature, une soirée arrosée avec l'aide d'anciens amis, ou encore un voyage interminable en train, qu'il détestait par-dessus tout. Il se racla la gorge, prit une légère inspiration et hésita un instant... Mais elle le demandait.

“Bien sûr que je te hais, comment on ne pourrait pas te haïr. Impossible de savoir comment tu vas réagir, tu fais perdre tous ses moyens à n’importe qui. C’est normal de te haïr pour ça... Mais c’est aussi la raison pour laquelle je t’apprécie. Tu me fais découvrir des trucs sur moi-même. Et c’est pour ça que la haine ne prendra jamais le dessus. Si je te détestais et rien d’autre, je t’aurais jamais dit de venir chez moi, et l’histoire s’arrêterait là. Mais comme je t’aime aussi, en dehors, ça sera toujours ça qui mènera la danse...” Il tripotait ses doigts, comme un enfant qui n'oserait pas dire tout ce qu'il pense, pourtant il venait de tout étaler sur la table.

“Et puis, qu'est-ce que tu demandes de plus Cornelia ? Tu me demandes d'être sincère et là, tu serais capable de partir en boudant, victimisée par ta maladie !” Il commençait à hausser le ton et à faire de grands gestes avec ses mains. “Mais c'est pas ta maladie qui fait entièrement tout ce que tu es ! Tu... Tu vaux bien mieux que ça. Non ?” Il ne savait plus réellement ce qu'il attendait. La faire réagir, la faire pleurer, l'énerver, la faire chavirer d'amour et de passion ou s'en faire une alliée. Il s'en foutait, il voulait juste l'aider à comprendre ce qu'il pouvait ressentir, lui.

Mais qu'est-ce qu'il ressentait au juste ? Le grand gaillard au cœur si secret, celui qui ne s'attache pas, il avait bon dos face à elle qu'il cherchait tant à rassurer. Pourquoi se donner tant de mal ? Elle sera comme les autres, à fuir à sa première envie, à le laisser pour tourner la page. Et lui ferait de même. Sauf si sa maladie devenait une échappatoire, un petit quelque chose qui rend la situation différente. Leo n'aimait pas les femmes, il aimait le sexe féminin ; la différence était cruciale, mais lui-même n'était pas foutu de la voir. Mais il devait, sûrement, espérait que Corn renverse cette balance et lui apporte l'étonnante stabilité qu'une malade pouvait offrir à ceux qui s'en occupent.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty07.09.14 21:17 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle écoutait tout ce qu’il disait, non elle le subissait, c’était la façon la plus juste de le dire. Ses lèvres se pincer si fortement qu’elle ne pouvait pas dire un mot, et elle ne voulait pas en dire plus, tant qu’il n’aurait pas fini sa litanie. Au fond d’elle, elle aimerait rire, un rire sarcastique, elle s’attendait très bien à ce qu’il allait dire, et elle ne voulait pas en entendre plus au final. Mais il était trop tard. Vraiment trop tard, il la haïssait, mais pas seulement. Il voulait presque la dissocier de sa maladie, mais elle n’était pas physique, elle était psychologique, et elle avait vécu la moitié de sa vie avec et l’autre sans. Et elle se souvenait de comment elle était avant, une petite fille et ensuite une adolescente, totalement crédule, et qui pensait comme toute les enfants au grand amour. Elle pensait l’avoir connu, mais l’amour l’avait rendu totalement amer. Alors elle voulait faire une croix dessus, et tirer un trait sur tout ça, mais lui ce n’était pas le cas. Elle ne connaissait pas ce que c’était la sociabilisassions, et quand les gens croyaient qu’elle l’était, ce n’était qu’un mensonge, une véritable mascarade.

- Merci et je suis désolé Leonardo…

Voilà ce qu’elle lui répondait quand il avait fini de parler. Et elle, elle baissait les yeux honteux. Et pourtant elle levait la main pour prendre la sienne et ainsi faire en sorte qu’il arrête de faire de grands gestes avec. La rouquine la lui volait presque pour la caresser doucement, et elle la tenait comme si c’était un œuf qui risquerait de se briser à tout instant. Elle lui devait une réponse à sa question. Est-ce qu’elle vaut mieux que ça ? Elle ne le savait pas elle-même. Alors elle puisait elle-même dans ses propres souvenirs pour tenter du lui répondre.

- Je ne serais pas te dire. Avant qu’elle se déclare, j’étais quelqu’un de faible, de crédule et sans elle je crois que je ne serais pas de ce monde. Quand j’ai vu ma mère se suicider devant mes yeux, quand j’ai vu mon père nous quitter, et quand ma tante m’a forcé à rejoindre l’ordre, je me laissais faire. Et quand j’ai commencé à m’impliqué sentimentalement avec quelqu’un et que je me suis retrouvé trahis, je suis devenue comme ma mère. Alors tout dépend si ce genre de personne que tu attends pour je ne sais qu’elle raison, mais je ne le suis plus, et je ne veux plus jamais le devenir. Alors oui je te fais peur, oui j’ai réussis à ce que tu me haïsses. Mais je me fais peur à moi-même et je me haïs moi-même. Et tente toujours de me retenir, après tout je suis une femme normal sans ça. J’ai aussi des envies, fonder une famille, j’aimerais bien ? Mais je n’ai pas envie de donner mon fardeau à quelqu’un d’autre, et je ne veux pas non plus obliger quelqu’un à supporter qui je suis.

A son tour aussi elle avait fait une litanie, et elle terminait sa phrase en un haussement d’épaule.

- Si tu le désires je resterais.

Elle resserrait sa main, et elle l’approchait de ses lèvres pour l’embrasser, avant de baller sur le côté et de poser sa tête contre lui, en fermant les yeux.

- Une dernière question et je te laisserais tranquille. Je te le promets. Qu’est-ce que attends de moi ?


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty08.09.14 13:51 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Il ne disait plus rien, l'écoutait en essayant de comprendre ce qu'elle voulait dire et de faire le tri dans ses propres idées. Toujours paumé, il avait l'impression de parler à un mur. Visiblement, elle pensait qu'il attendait sa princesse à libérer, sa dulcinée prêt à être sauvée et qu'il espérait que ce serait Cornelia ? Tout se mélangeait, il se demandait presque s'il ne se mentait pas à lui-même, à ce niveau. Mais non, une chose est sûre, lui il connait la vérité. Toute entière. “Mais... Je me doute bien qu'elle t'a en partie aider cette maladie, j'attends pas que ça fasse de même pour moi ! Quand je dis que ça me fait découvrir des choses, c'est que c'est curieux, intriguant, mais j'ai pas besoin d'être sauvé. Ca fait longtemps que je crois plus aux paillettes, je ne vis que pour moi, comme un gros égoïste.”

Il rigola légèrement et posa sa main sur l'épaule de Cornelia. “Mais oui, reste. Et je ne te hais pas vraiment, c'est difficile à expliquer. Tu m'intrigues.” Il l'enlaça quand elle déposa sa tête sur lui, cela l'aider sûrement à la rassurer, et à se rassurer lui-même. Quant à savoir ce qu'il attendait d'elle... “Pas forcément quelque chose de particulier. Au départ je pensais que tu serais une bonne alliée à utiliser, mais au final, je trouverai quelque chose d'autre. Je veux pas te briser et que tu ne te fasses tuer par ces traqueurs qui te font peur. Je voudrais juste, une amie. Je te l'ai dit, je veux bien le porter ton fardeau.” Il lui embrassa le front, qui se trouvait non loin de son visage, et resta dans cette position un instant.

Il songea à ce qu'il allait faire maintenant. Il n'avait pas menti, il n'avait pas envie de la mettre en danger. Mais il n'avait pas précisé que ce serait à vie, peut-être qu'un jour il viendra quémander des informations au bureau de Cornelia Ferrante. Mais pour le moment, il voulait juste finir de manger et se reposer, tranquillement. C'était fatiguant de se battre sans un poing, il n'avait pas l'habitude ni la force mentale nécessaire pour faire cela pendant des heures. En brisant donc cet instant de paix, il se servit une dernière fois une assiette de riz cantonnais. Réussissant à attraper un petit pois avec les baguettes, il le tendit vers la bouche de Cornelia en souriant.

“Il serait peut-être mieux qu'on ne tarde pas trop à se reposer. Je pense que toi comme moi on est crevé. J'ai de bons bouquins, ou on peut regarder un film si ça te dit, ça aidera à passer l'après-midi calmement ?” Il réfléchissait en même temps à ce qu'ils pourraient choisir. Il se moquait du film, non, il hésitait entre la considérer comme une amie ou surtout s'en méfier. Si elle-même n'était pas capable de savoir, comment lui le pourrait ?


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty08.09.14 18:44 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle l’écoutait patiemment, en haussant de temps à autre un sourcil plus haut que d’habitude. Elle tentait de découvrir pourquoi il pouvait dire des choses aussi étranges sur sa propre maladie. Mais quand il passait son bras autour d’elle, elle se sentait beaucoup mieux. Elle appréciait vraiment de ne pas être rejeter et qu’il tente de la considérer comme elle-même avec ses bons et ses mauvais côtés. Même si d’entrée de jeu, elle lui avait fait connaître les mauvais, elle pourrait le regretter, mais d’un côté non, car sinon elle ne serait pas là aujourd’hui.

- Merci Leonardo, c’est la première fois que l’on me dit ça. Ca me touche énormément.

Elle fermait doucement les yeux, et elle écoutait les battements de cœurs qui brisait le silence de la pièce, jusqu’à ce qu’il redresse pour aller se servir à manger. Elle en faisait de même en prenant quelque chose dont elle ne savait pas dire ce que c’était au premier coup d’œil. Mais elle le mangeait tout de même. En observant faire Leonardo avec ses baguettes, et elle se mit à croquer le petit pois qu’il lui tendait avec ses baguettes, avant de rire aux éclats.

- J’espère que tu ne comptes pas me nourrir un petit pois à la fois, hein ? Sinon j’aurais le temps de devenir un sac d’os. Je me demande bien ce que tu faisais en Chine… Hamburger tous les jours ? Pourtant…

Elle lui tattait son ventre du bout des doigts, un peu partout.

- Je ne vois pas de graisse ici, juste du muscle. J’en serais presque jalouse !

Alors elle finissait de manger, tranquillement son assiette, même s’il faut dire qu’elle était vraiment vorace, et elle jetait un coup d’œil à Leonardo, puis à son plat, et à l’aide de ses baguettes elle lui donner un peu de son plat.

- Un film ! J’en ai marre de lire des livres à longueur de journée…

Elle s’essuyait la bouche et elle se servait un verre de scotch, elle se sentait bien mieux et bien détendue. Elle ne tenterait plus de lui sauter dessus, sauf s’il le voulait. Son téléphone se mit à sonner, alors elle se levait pour décrocher, et en entendant la voix du doyen, elle raccrochait aussi vite.

- Tu as quoi à me proposer ?

Elle finissait rapidement son verre, et elle enlevait la batterie de son téléphone, pour la mettre dans son verre et elle la noyait dans du scotch.

- Une bonne chose de faite. Dit moi, est-ce que ça te dérange si je reste ici ce soir ?



Dernière édition par Cornelia Ferrante le 09.09.14 13:04, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty09.09.14 0:21 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Lorsqu'elle lui a dit être touchée, il l'a trouvée belle. Il avait l'impression qu'elle était un peu plus la vraie Cornelia que celle cachée sous ses calmants. Il était donc plutôt heureux d'avoir réussi à trouver les mots qui semblaient justes. Sa remarque des petits pois le fit rire, et quand elle tâta son ventre, il mit instinctivement la main dessus comme pour se protéger en répondant : Si je manie bien la baguette, il y a une raison ! Les hamburgers sont dégueux là-bas, en plus.”

Il lui sourit lorsqu'elle lui donna un peu de son assiette, comme si LEo n'était qu'un ventre sur patte - ou une poubelle de table. Et il acquiesça, la bouche pleine, au fait de regarder un film. Il prit la télécommande et lança le service de vidéo à la demande quand le téléphone de Cornelia se mit à sonner. Intrigué, il la regarda, mais la conversation avait visiblement tournée court. Il ne voulait pas qu'elle se dise que Leo était intéressé par cet appel, alors il fit mine de rien tout en parcourant les films disponibles du moment. “Eh bah... Quelqu'un que tu n'aimes pas pour noyer ta batterie ? Comment je vais faire pou t'appeler moi, maintenant ?”

Il continuer de laisser passer les films sans trouver la petite perle qui lui plaisait jusqu'à un ancien film de James Bond, GoldenEye, et il sursauta sur son canapé. “Hm, j'adore James Bond ! Ca te va ?” Peut importe sa réponse, de toute façon, il le laisserait en feignant que la télé ne marche plus. Il voulait voir ce film avec sa James Bond Girl du moment à lui, dans ses bras. “Reste autant que tu veux, j'adore dormir sur mon canapé.” Il lui fit un petit clin d’œil, sans top se demander si elle avait automatiquement pensé qu'ils dormiraient séparément, ou non.

Il se resservit un verre de scotch en prenant soin de bien reposer la bouteille devant lui, loin des mains baladeuses de Cornelia qui avait déjà bien bu, et s'installa confortablement dans son canapé, creusant le coussin avec ses fesses. Il aimait bien ce genre de soirées, et il adorait regarder un film avec de la compagnie. Il mit son bras sur le dossier, agrippant l'épaule la plus loin de Cornelia pour la ramener vers lui.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty09.09.14 13:14 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle se débarrasserait de son plat sur la table basse qui commençait à ressembler à champ de bataille. Mais elle ne serait pas dire s’il s’agissait d’un champ de la première guerre mondial avec ses tranchés, ou bien encore la seconde, avec sa résistance qui œuvrait en France. Ou bien plus actuel dans l’une des guerres du moyen et du proche orient. Elle haussait les épaules, en lui jetant un coup d’œil accompagné d’un clin d’œil.

- Et bien les mauvaises habitudes reviennent au galop ! Aller je suis sûr que tu as cru que c’était Icaro. Malheureusement ce n’était que le doyen qui rallait car je ne donnais pas mon cours en ce moment. Et pour m’appeler… Tu me diras comment faire sans mon numéro ?

Elle secouait la tête en voyant le canapé sursauter sur place, elle se retournait et elle lui riait au nez, avant de s’asseoir et de ce calé dans ses bras bien au chaud. Elle regardait le début du film et elle ne pu s’empêcher de sourire en voyant le film qui passait à la télévision.

- Je ne connais pas du tout ce film… Alors s’il y a des choses à savoir je suis preneuse !

Elle frottait son bout du nez contre son bras et elle en profitait d’être dans ses bras pour se détendre complètement. Elle ne connaissait que de nom les James Bond, mais elle n’en n’avait jamais réellement vu un de A à Z. Si bien qu’elle ne serait même pas dire quels sont les acteurs qui ont joués ce rôle. Il paraît que c’est un espion secret qui fait tournée les têtes. Elle levait le nez en direction de Leo et elle souriait.

- Dis-moi… tu ne serais pas une sorte de 007 réel ? Aller dit moi si tout ce qu’il fait, tu l’as déjà fait toi ?

En revanche en l’entendant parler du canapé, elle grimaçait et elle rabaissait sa tête et elle la reposait. Sa main faisait le tour des coutures du pantalon de Leonardo, et elle réfléchissait à ce qu’elle pourrait lui répondre sans qu’il pense directement à sa maladie.

- Tu vas dormir dans ton lit. Je ne dors presque pas. Et au pire on dort ensemble ? Je promets de ne pas te toucher pendant ton sommeille ! Je n’ai pas envie de t’entendre demain matin me dire « je suis cassé de partout ». D’accord ?


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty12.09.14 15:27 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Il avait l'impression d'enlacer une grosse peluche, tout lovée dans le creux de son cou. Il la serrait, sans l'empêcher de respirer non plus, et se contentait de rester dans cette position. “Tu sais, je sais enquêter, ton numéro je l'aurais trouvé. Mais là, vu l'utilité... Tu me diras quand tu en auras un nouveau ?” Le film commençait tout juste, et il grogna presque lorsqu'elle dit qu'elle ne connaissait pas le film. Tout le monde connait GoldenEye, ça devrait même être dans le programme scolaire.

Lui, il adorait ce genre de film d'espionnage, sa passion. Il aimait les regarder, s'en inspirer, ou imaginer comment lui aurait réagi. Ce dont visiblement, Cornelia se doutait. “Haha, je suis un peu du même genre oui, sûrement. Je te dirais tout quand le film commencera, là c'est que le générique...” Si elle voulait des commentaires, Cornelia ne serait pas déçu. Leo est un bien piètre compagnon de cinéma, lui qui ressent le besoin de toujours faire des remarques sur tout. Et il n'avait aucun scrupules à le faire même dans les moments de tensions extrêmes.

“Ca commence ! Et oui, on dormira ensemble si tu veux. On pourra tous les deux cocher cette date comme celle où on a dormi dans un lit avec quelqu'un sans lui sauter dessus. Personnellement, ce sera sûrement la première fois...” Il gloussa légèrement et but une gorgée de scotch pour finir son verre et se lover de nouveau dans le canapé avec Cornelia dans les bras. Le film se déroulait normalement, Leonardo se forçait pour ne pas trop gigoter afin de ne pas secouer Cornelia comme un cocotier. Mais il ne se retenait pas pour critiquer chaque scène d'action. “Pfff... Mais il était pas obligé de sauter dans l'eau là, franchement...”, “HAHAHA ! Ca, ça m'est déjà arrivé ! C'était avec une nana pas loin des quais, mais faut dire que je l'avais bien méritée !”, “... Ouais, bah moi je lui aurais tiré dessus aussi hein, t'as raison James !”, “Dans les genoux ! Tire dans les genoux !” ou encore “Ouuuuuh, j'ai mal pour lui !” ponctuait les dialogues et musiques intrigantes du film.

Et lors des scènes d'amour ou de complicité homme-femme, Leonardo hésitait même à embrasser doucement le front de Cornelia. Mais il ne le faisait pas, de peur qu'elle ne sache plus où elle en était et qu'il détruise le semblant de confiance qui avait réussi à naître entre eux. A la place, dans ces scènes là uniquement, il ne disait rien et respirait fortement. De toute façon, la scène qui suivrait serait commentée.
2h10, c'était quand même un peu long.


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty12.09.14 18:30 par InvitéCiter Editer Supprimer 



Elle s’en fichait bien mal de son téléphone portable. A chaque fois c’était la même chose, fait ci, fait pas ça, il faut que tu viennes. Jamais il ne sonnait pour lui dire reste chez toi à poil et regarde par ta fenêtre pendant des heures. Elle levait les yeux aux ciels.

- D’accord, si tu veux, tu seras mon premier appel, même tient.

Elle soupirait en regardant le film, entre le fait que son oreiller normalement confortable, lui donnait l’impression de faire un voyage en avion, que le pilote s’amusait à faire looping encore et encore. Elle avait beau appuyer de tant en tant sur lui pour le calmer, ça ne servait à rien.

- Et dit moi, vu que tu as fais pas mal de chose que James Bond à fait…. Est-ce que toi aussi tu as déjà tué un homme ?

Elle se doutait bien que l’on ne posait pas ce genre de questions comme tu peux me passer le beurre ou bien tout autre chose. Mais elle y allait franco. Après tout s’il avait déjà tué quelqu’un elle voudrait bien le savoir, et au pire elle pourra toujours le dénoncer à la police, si ça se trouve il y avait même une récompense sur sa tête. Et elle pourrait faire une paire de coup, le mettre sous les verrous, et arrête d’avoir son boss sur les épaules, et en même temps rembourser ses dettes, et pouvoir payer en tant et en heure tout ce qu’elle s’offre et qui n’est pas à ses moyens.

- Car bon j’aimerais savoir tout de même si je risque de « dormir » avec un meurtrier ou non.

Elle se grattait la tête en se redressant légèrement.

- Gosh… Dormir avec quelqu’un c’est pas normal. Tu sais que tu es quand même un emmerdeur dans ton genre. Tu sais que je vais être obligé de rajouter le mot dormir dans mon vocabulaire ?


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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty13.09.14 18:24 par Saül DarwinCiter Editer Supprimer 

Bons baisers de Russie

Avec Cornelia Ferrante

Il continuait de commenter les faits et geste de l'espion 007 jusqu'à cette question. Il savait que Cornelia ne faisait pas dans la dentelle, mais il ne s'attendait pas à cela pour autant. S'il disait non, il pensait qu'il n'y aurait plus cette confiance entre eux qu'il essaye d'instaurer, et s'il disait oui, elle prendrait peut-être peur, ou le dénoncerai aux Per Venezia comme danger potentiel... Mais tant qu'on y est... Il la laissa cependant finir son monologue avant de répondre. Il avait le regard un peu perdu dans un coin nostalgique de son cerveau. Quand elle eut fini, il prit la parole en commençant par se racler la gorge. “Et ouais, dormir avec moi, le calvaire. Tu vas ajouter le mot dormir, moi qui espérait que ce soit plutôt "résister", héhé.”

Il n'était pas bien certain d'avoir tout compris, mais sa petite blague lui permettait de gagner du temps. “Pour ce qui est de tuer...” Il marqua une petite pause en se regardant la main droite, puis releva ses yeux vers Cornelia. “Ouais. Le premier c'était en 2002. Mais j'ai fait l'armée du sais, donc c'est un contexte qui est...” Il continuait de se triturer les mains, comme s'il se souvenait de toutes les horreurs d'une guerre. “Enfin c'est différent. Mais depuis que je suis à la FFOV, j'ai les mains propres et je compte bien les garder !”. Il détendit ses jambes pour les mettre sur la table basse face à lui et ainsi s'allonger, presque décontracter d'avoir partager cela avec Cornelia.

“Pas trop peur de dormir avec un tueur ? Tu vas faire quoi avec cette information ?” Cela se voyait, qu'il n'était pas à l'aise. Il faisait tout pour en avoir l'air, mais non, il n'était pas à l'aise quand il s'agissait de tuer. Alors il continuait de regarder le film, attendant la réponse de celle qui partagerait son lit. Et il commençait à se mordre la lèvre inférieur.



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MessageSujet: Re: Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé   Bons baisers de Russie ♦ Cornelia Ferrante | Terminé Empty par Contenu sponsoriséCiter Editer Supprimer 

 
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