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L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico
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 L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico



Siobhán Balfe
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MessageSujet: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty04.08.14 20:14 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



La Borgia avait toujours aimé le beau, mais pourtant le fait de vivre dans cet immense palais familiale presque au bord de la ruine, et sans parlais du fait qu’elle y vivait seule, lui donner l’impression d’être étouffé, de mourir d’oppression. C’était pour cela qu’elle n’y était que très rarement, enfin le terme rarement n’était pas approprier, puisqu’elle se devait tout d’y même d’y vivre. Ou sinon elle devrait retourner dans la demeure familiale, ce qui n’était pas non plus une bonne chose, même si elle pourrait mourir pour sa famille. Mais là n’était pas la question, elle s’était réveillée dans son grand lit et elle avait pris son temps pour se préparer, même si elle n’avait rien de particulier à faire dehors, un rendez-vous prit avec le couturier, mais on lui avait indiqué que l’on viendrait chez elle, alors elle avait laissé son adresse. Et puis elle traînait dans les grandes pièces du palais vénitien, qui était encore en chantier, l’ampleur titanesque des travaux lui donner le cafard et la faisait frissonner. Oui elle avait hâte d’ouvrir son propre musée ici. Elle est sure qu’elle pourrait faire partager sa passion pour l’art à quiconque qui se trouverait ici.

Mais l’heure à laquelle on lui avait dit que le couturier approchait à grand pas. Elle avait sélectionné tous les vêtements qu’elle avait à reprisé et sauf les plus belles pièces, un peu méfiante sur les bords, elle voulait d’abord contempler l’état des travaux finis, avant de leur laisser toucher le reste. C’était assez étrange pour elle laissait quelqu’un toucher ses vêtements, elle qui d’habitude utilisait son temps libre pour réparer de vieux vêtements historiques, mais réparer ou réajuster les siens étaient autre chose. Voilà à quoi pensait Adrianna dont ses talons haut claqué contre le marbre ambré du grand palais blanc. Elle collait sa robe pêche contre sa peau pour éviter de l’accrocher ou bien de la tâcher de peinture et elle vagabondé ici et là, passant par la cours centrale et le grand jardin.

Jusqu’au moment où la sonnette retentit contre les grands espaces encombré. Elle eut beau s’égosiller à répondre un rapide j’arrive en vénitien. Mais elle risquerait fort de tomber sur un visiteur absent le temps qu’elle arrive à la porte d’entrée terrestre. Finalement après de grandes enjambées entre les pots de peintures, et les outils de chantiers, elle y était arrivée, certes, le souffle coupé et un léger filet de transpiration coulé le long de sa nuque, mais elle était en train de pousser la grande et lourde porte en bois du palais.

- Monsieur Salvo Virgilio ? Entrée je vous en prie.

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty04.08.14 23:13 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Il y a des choses qui sont inéluctables. La météo. L’âge aussi. Aussi quand Gian trouve la boutique fermé ce matin, il s’inquiète. Salvo se lève avec les poules et est en général là quand lui arrive du Campo San Barnaba , habitant dans un petit appartement dans les étage, Piazzo qui le suit à la trace et Lana dans son sac à dos. Mais aujourd’hui, la boutique semble inerte. C’est au moment où il cherche ses clés dans le sac à dos et qu’il s’appuie sur la poignée de la porte de verre que celle-ci s’ouvre et que le carillon tinte joyeusement que l’inquiétude remet une couche. Il relâche le chat et regarde Pizzo se diriger vers l’arrière-boutique. Dans son coin, impeccable, la robe pour Adélaïde à l’état de bâti, la mousseline pas encore raccordée au reste. Le chien se dirige vers l’escalier avant d’aboyer bruyamment, alors que la voix du vieil homme le félicite. Gian marche le plus vite que sa jambe lui permet, trouvant son maître étalé dans le bas de l’escalier .Il se baisse, appelant le médecin en catastrophe, sermonnant un peu le vieil homme, lui rappelant que c’était entre autre pour cette raison qu’il voulait qu’il garde son téléphone portable toujours sur lui. Salvo éloigne les sermons d’un revers de main, signalant qu’il savait qu’il allait arriver sous peu et qu’il n’en était pas au point de prier Sainte Rita. Et puis il continue de papouiller Pizzo qui s’est couché à côté de lui, la langue pendante.

Il faut une demi-heure au médecin pour arriver, un autre pour effectuer un diagnostic. Immobilisation pendant une semaine avec ordre de faire le moins de mouvement. Salvo oppose un refus catégorique jusqu’à ce que le vieux médecin lui explique que ce qu’il n’avait n’était pas grave mais que s’il bougeait, ce serait le cas sous peu .Mais les livraisons à domicile. Regard vers Gian. Gian et sa béquille. Gian et sa boiterie. Pas le choix. Lana est déclarée garde malade, ce qui ne la choque pas plus que ça vu qu’elle reprend sans longue toilette, perchée sur le comptoir. Voilà comment il s’était retrouvé promu aux livraisons à domicile, à conduire le petit bateau à moteur alors que son permis datait de ses dix-huit ans. Il attrape le carnet de commande avec les adresses et les itinéraires, une valise où il dépose soigneusement son matériel seulement, la cliente est visiblement nouvelle, rien n’a été fait pour elle ou n’attends dans la boutique. Pizzo monte le premier dans le bateau, visiblement heureux de la promenade qui s’annonce. Quartier San Marco, il faut traverser la ville. Rien de plus facile en bateau. Il passa par des dédales de canaux, en découvrant certains, évitant soigneusement le quartier de Castello, ne tentons pas le diable quand même.

Il vérifie plusieurs fois l’adresse pour s’assurer qu’il ne s’est pas trompé. Un palais. Il a rendez-vous dans un authentique palais vénitien. Son premier réflexe, marque que Gianbattista Di Medico n’est pas complétement mort, est de repérer les faiblesses de l’architecture, endroit où une bombe imaginaire. Reprends-toi Gian, tu es censé faire de la couture là. Marqué les ourlets et rembarquer les vêtements pour travailler. Il attrape sa béquille, la valise à roulette et se gare non loin. Pizzo le suit et s’assoit à côté de lui, la queue battante. Gian attends calmement, caressant la tête du border collie juste derrière l’oreille.

C’est une jeune femme qui vient lui ouvrir. Gian la détaille un instant avant de tendre sa main pour serrer la sienne.

« Non, je suis désolé, je m’appelle Gianbattista, je suis le neveu de Salvo et son apprenti. Il est tombé dans les escaliers ce matin, le docteur lui a demandé du repos alors je me charge des visites à domicile. Rassurez-vous, il a été un excellent professeur. »


Il sourit avant de demander en patois à son chien de retourner dans le bateau. Ce dernier lui obéit en trottinant, retournant se coucher dans l’embarcation et d’entrer dans l’immense bâtisse.

« Il serait … bon que nous nous installions dans un endroit avec un miroir en pied, un tabouret sur lequel vous pourrez grimper sans danger et un endroit pour vous changer en toute intimité. Je n’aurais besoin de marquer qu’un seul pantalon, les jupes par contre il faudra les faire une par une. Après, tout dépends de ce que vous souhaitez. Si c’est urgent, je le ferais ici même , sinon, je ramènerais à la boutique . »

Il est professionnel, souriant, désignant la grosse valise qu’il tire derrière, clopinant derrière le brin de femme .

Siobhán Balfe
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty05.08.14 0:07 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



La grande porte en bois s’ouvre finalement, la Borgia soupire un bon coup, et elle laisse sa langue passer sur ses lèvres, d’abord la tête passe et il s’en suit du reste de son corps, elle repasse une nouvelle fois sa robe du bout des doigts et à cause de sa mini course dans son propre palais, elle devait avoir plus d’une boucle brune en bataille. Elle fait rapidement aller ses doigts comme s’il était engourdit et elle répond à la poignée de main qui lui était proposé. La secouant légèrement et lentement en affichant un sourire tout à fait normal et banal sur ses lippes carmin. Elle s’efface de la porte d’entrée pour le laisser rentrer tout en écoutant les paroles de l’homme qui n’était de toute évidence pas Salvo Virgilio.

- Oh vous m’en voyez navrée ! Si vous pouviez lui faire passer le bonjour de ma part et un bon rétablissement, il sera sans peine qui je suis.

Sans un autre mot elle se retourne pour fermer, la porte. Enfin la fermer un bien grand mot, lorsque la porte de la bâtisse vous fait un remake du seigneur des anneaux avec le fameux : « vous ne passerez pas ! » sauf qu’ici il se traduisait plutôt par : « Nahnère ! Tu ne me fermeras pas ! ». Si bien que la bâtarde des cardinales devaient siffler un bon coup entre ses dents pour réussir l’exploit de fermer cette porte. Elle se retourna en examinant l’état de ses mains. Elle ne s’était pas rendu compte que pendant tout ce temps-là on lui avait parlé, alors un peu embrassé, mais pas pour en avoir autant le rouge aux joues, elle se malaxait les mains, les faisant craquer sans s’en rendre compte, avant de prendre une bonne inspiration.

- Où sont mes bonnes manières. Je suis Adrianna Sforza, c’est la première fois que je fais appel à vos service, mais ma mère Katrina Sforza est l’une de vos clientes habituelles, vous avez peut-être déjà rencontré ?

Elle s’avance et elle remarque le handicape du couturier, elle se pince légèrement les lèvres, avant de s’abaisser de la prendre en main, sans un mot et d’avancer, dans le grand couloir, laissant le bruit des chaussures résonner contre le marbre.

- Si vous voulez bien me suivre, c’est au deuxième étage.

Elle se tait un peu en marchant et elle ouvre la porte qui menait à la cours intérieur du palais où se trouvait la grande statue qui était en fait une fontaine et les jardins, pour l’instant l’entrée n’était pas encombrer d’outils de chantier, mais lorsqu’elle aurait rejoint l’autre côté de la cours, ça serait une toute autre histoire. Elle aurait pu passer par la bordure à l’abri sous les colonnes, mais elle voulait profiter de la journée et du temps, alors elle tranchait dans le vif.

- Puis-je vous demander ? Arrivez-vous à monter des escaliers ? Car l’ascenseur que j’ai fait construire pour mon ami, n’est pas encore en fonction, donc je pourrais vous évitez de monter des marches inutilement.

Elle entrouve la porte pour montrer le chantier et le dédale qui a lieu jusqu’à l’arrivé de la première marche, de l’escalier de marbre et aux murs recouvert de verre vieillit. Elle se retourne et sourit doucement.

- Au fait, mère ne m’avez jamais dit que Monsieur Salvo Virgilio avait un apprenti. Vous travaillez depuis longtemps avec lui.

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty05.08.14 1:17 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Il continue de la suivre, trainant sa valise tant bien que mal derrière lui, le marbre poli facilitant cette tâche. Originaire de Castello, il n’avait jamais mis les pieds dans un palais vénitien. Enfin si une fois, mais il avait autre chose à faire que faire le touriste. Il était aussi trop dans les embruns pour avoir un éclair de lucidité à ce moment-là, ça, au moins, c’était sûr, il avait bien placé l’un de ses jouets dans un palais. Raison : surement une bonne, vu qu’il était un obéissant petit soldat et qu’il ne prenait pas d’initiative là-dessus. Pour plein d’autre chose. Mais pas sur ça. Ayant un bon rythme, il s’amuse à regarder autour de lui, ce n’était pas tout le genre qu’on pouvait rentrer là-dedans. La demeure s’avérait être en travaux et n’en serait mieux dans quelques temps. Mais pour le savoir, il faudrait négocier avec Salvo pour qu’il garde les visites, finalement partie amusante du boulot. On peut entrer partout et on est invisible. Et ça, ce n’était possible qu’à Venise.

Gian revient sur terre au moment où elle se remet à parler .Il n’a pas entendu quand elle lui avait parlé de Salvo et venait d’attraper la phrase en vol sur probablement la mère de la jeune femme. Il lui faut un peu de temps, il s’essouffle vite à clopiner et parler en même temps. Sa béquille tape à allure régulière le marbre du sol, au même rythme que les talons de la jeune femme en fait.

« Ah … euh non, pas personnellement, avec ma jambe, je ne fais pas les visites à domicile et comme vous, elle fait partie des clients qui peuvent s’offrir ce service. Par contre, son tailleur Dior préféré et moi-même entretenons une relation amicale et fusionnelle depuis un an et demie. Je change régulièrement la fermeture de la jupe et j’ai dernièrement remis des boutons neufs sur la veste. J’ai aussi refait les coutures de la doublure, sur le bas. »


Elle s’en fiche probablement de toute ça mais bon, dans les visites à domicile, le relationnel compte pas mal et il est censé faire un peu la discussion. Le palais est immense, il y a même une cours intérieur qu’ils traversent. Un poids sur son bras s’était alors alléger, la jeune femme lui avait pris la valise. Il esquisse un mouvement de refus mais il est ignoré. D’un côté, ça l’allège grandement et ça lui redonne de l’élan et de la vitesse. De l’autre, il ne fallait surtout pas qu’elle lâche la valise avec ses boites à aiguilles et sa machine à coudre sinon, ce serait une véritable catastrophe financière et affectueuse.

Son handicap. Il revient sur le tapis. Gian, charmeur, rattrape sa valise, met sa béquille sous son bras et se tient à la rambarde avant de monter à bon rythme les marches une à une, s’arrêtant à un inter étage.

« Malheureusement pour moi, Venise possède beaucoup de marche et il est impossible d’y échapper. Ne vous inquiétez pas, j’ai l’habitude. »


Reprenant l’ascension, ne parlant pas tant qu’ils n’étaient pas arrivés à destination dans la pièce désirée. Quand c’est le cas, il fait un peu de place sur un bureau, ouvrant la valise, sortant avec méthode son matériel. Machine, aiguille, fil, tout rangé de manière impeccable, parce que toujours attaché à l’ordre

« Depuis trois ans maintenant. Je suis originaire de la ville de Ravenne et j’ai eu un banal accident de moto avec un chauffard qui m’a fait perdre l’usage de ma jambe droite … enfin, disons qu’elle n’a plus les connexions nerveuses nécessaires et que c’est comme si je trainais un morceau de bois raide. Bref, je ne pouvais pas continuer la formation que j’étais en train de suivre pour mon travail et après la rééducation, mon oncle m’a pris pour apprenti ici. Depuis la mort de ma tante, il se sentait seul. Mais comme je suis derrière le comptoir en général, seul les gens allant à la boutique connaissent mon existence. »


Il se retourne vers elle

« Alors ? Par quoi commençons-nous, mademoiselle Sforza. »

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty05.08.14 2:35 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



La Borgia portait sa main devant sa bouche pour taire ce petit rire qui naissait au fond de son gosier, il est vrai que sa mère commencer à gagner en âge, et pourtant elle n’avait pas changé toujours cette même jeune femme qu’elle avait connu pendant sa prime jeunesse. Alors à la place elle offrit un grand sourire sincère montrant ses dents alignés et blanches.

- Je veux bien vous croire. Elle affectionne une relation plus que fusionnelle avec sa garde-robe, ce qui a rendu tous ses maris jaloux et le dernier en date, risquerait bien de le comprendre après le mariage. Mais bon parfois la passion et plus forte que la raison, que voulez-vous.

Finalement le jeu de passe-passe se termine là, alors que le couturier reprenait sa valise, en main, Adrianna en perdait légèrement l’équilibre et croisa alors les genoux, avant de vite se redresser, elle refermait derrière elle la porte de la cours et elle le suivait, en lui emboitant le pas dans l’escalier. Adrianna restait tout de même en arrière pour tenter de récupérer quelqu’un en cas d’hypothétique chute dans ses escaliers durs et glissants, même s’il faut dire, la jeune femme est ronde et pulpeuse, mais elle ne possède presque pas de force. Et elle terminerait plutôt à terre avec lui.

- A qui le dite vous ! A cause des pavés, je ne peux me permettre de porter mes Louboutins à longueur de journée, je les aime peut-être, mais mes pieds, ne sont pas du même avis, après avoir marché et couru partout dans la ville.

Mise à part cette phrase, la Sforza n’avait dit autre mots, pendant l’ascension des escaliers, finalement arrivé à l’étage habitable, elle l’avait dépassé pour le mener à l’aile qui était parfaitement habitable et sans aucun danger.

- Si vous voulez bien me suivre.

Alors elle lui ouvrit la porte de son atelier de couture personnelle qu’elle c’était fabriqué et où était présent une grande glace installé au ras du sol jusqu’au plafond, ainsi qu’une table et du matériel. Mais surtout une magnifique pièce, une robe datant de la renaissance ce trouvait là, une pièce qu’elle c’était offerte et qu’elle commençait à retaper petit à petit pendant son temps libre.

Elle s’arrête et ce retourne. Croise ses mains sur son ventre et lui sourit doucement.

- Installez-vous.

Sans attendre, elle le voit faire, et elle en profite pour tirer les rideaux pourpre de la pièce, la laissant s’illuminé et devenir d’un coup bien plus lumineuse qu’auparavant, et laissant aussi une vue magnifique sur la Basilique. Elle s’arrête à la fenêtre pour regarder le paysage et elle l’écoute parler.

- Oh Ravenne. Il parait que la ville est magnifique avec ses mosaïques qui recouvrent les édifices religieux, j’aimerais bien visiter cette ville un jour. Et vous m’en voyez navrés pour votre accident de moto. Mais à force je vais croire que l’Italie voit son pourcentage d’accidenter de la route augmenter de jour en jour. Lui, vous. Demain quelqu’un d’autre. Heureusement qu’à Venise, il n’y a point de voiture. Et vous m’en voyez navré pour votre oncle, c’est toujours difficile de perdre quelqu’un qui nous est cher, je m’en rends compte presque tous les jours.

Elle soupire légèrement, laissant ses doigts tapoter le verre de la vitre. La bâtarde des cardinales s’humecte les lèvres et elle se retourne en l’entendant, parler.

- Ah oui. Fort heureusement pour vous, il y a que très peu de pantalons, deux ou trois maximums. Pour tous vous dire, ce sont les seuls de ma garde-robe. Le reste, il s’agit de robe et de jupe, ainsi que des chemisiers.

Elle s’avance vers le couturier et elle s’arrête un instant.

- Je vais aller les chercher dans mon dressing. Vous pouvez prendre vos aises, en attendant.

Et sans attendre elle quittait la pièce pour aller chercher les vêtements qu’elle avait préparés et qui attendait bien sagement que l’on vient les chercher. Les bras charger de matière toutes plus nobles les unes que les autres, elle revenait dans l’atelier et elle accrochait les cintres sur le paravent de la pièce.

- Je me demandais au passage. Est-ce que vous faites des retouches sur des jeans ? Car je sais que c’est une matière que beaucoup de couturier rechigne, car la toile à tendance à briser les aiguilles des machines à coudre.

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty05.08.14 22:14 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Un monde qui n’est pas le sien. Gian se perd dans tant d’espace, se demandant comment il est possible de vivre là sans se perdre à chaque fois qu’on espère rejoindre une pièce. Ou même tout simplement, qu’on accède à une pièce, certes, mais la bonne, pas une autre. Et puis comment différencier les pièces entre elle. Bref, c’est trop grand et ça doit être une épreuve étant enfant. Si tu te perds trop souvent dans la maison, tu es fichu. Divagation. Il la regarde partir vers le dressing (il y a vraiment des gens qui ont chez eu une pièce dédiée uniquement à leurs garde-robe ?) avant d’observer la pièce, y trouvant tout le matériel nécessaire sur place, s’il avait su, il n’aurait pas trimbalé sa bonne vieille machine et ne lui aurait pas imposé de traverser tout Venise. Tant pis. Il la fixe à la table, retirant sa veste pour la mettre sur un dossier, tirant son sur pantalon Camel, replaçant les manches ¾ de son haut vert d’eau, positionnant son bracelet à aiguille sur son poignet gauche, y plaçant une trentaine d’épingle dont les têtes avait des formes diverses : perles, feuille, gâteaux, fleurs, étoiles, masque de carnaval, le tout multicolores et bien agencé. Un peu de fantaisie pour un personnage plutôt triste. C’était aussi un moyen d’échapper à la querelle intarissable de « c’est mes aiguilles » « non, c’est les miennes » avec Salvo, qui avait tendance à les semer un peu partout. L’ordre et le rangement ne sont pas le point fort du vieux couturier, plus de son apprenti qui passe derrière avec bienveillance.

Son regard se pose maintenant sur la robe ancienne, qu’il n’arrive pas à dater puis sur la vue. Son regard s’attarde sur la place, sur la terrasse du café Florian et surtout de ses prix exorbitants pour ce que c’était .Mais ce n’était pas un mauvais souvenir pour autant. La place en elle-même qui avait été le plus souvent leur lieu de contestation beaucoup plus. Idées volatiles qu’il chasse quand elle revient, chargée de vêtement. Ayant laissé tomber sa canne, il boitille non sans mal pour venir l’aider, déposant sur des rebords les différents vêtements, ayant l’impression de visiter l’arrière-boutique d’un grand couturier

« Oui, mais je ne les fait pas sur place. Je les fais à la main, à la boutique dans un moment de calme .Pourtant, la matière jean est la plus facile à aborder en matière d’ourlet invisible, il est plus facile à piquer sans que cela apparaisse sur l’avant, vous ne trouvez pas ? »


Il détaille les tenues. Beaucoup de robes et de jupes. Peu de pantalon comme elle le disait. Cela signifiait une séance de marquage interminable. Mais soit, c’était son métier et on était partie

« Voilà comment je vais procéder. On va les faire un par un .Vous les enfilerez, vous grimperez là-dessus. »


Il désigne un coin aménagé en son absence. Deux tabourets, un situé en bas, semblant bancale et un bien plus haut. Il montre le second.

« Je marquerais les ourlets et les retouches, puis je leur épinglerais un papier avec vos directives et leur ordre de priorité. Je ferais tout d’un coup, comme ça vous pourrez retourner vite à vos occupations tandis que je travaillerais ici. Si cela vous convient bien sûr. »


Dernière demande

« J’aurais cependant … une requête à vous faire part, je ne pensais pas qu’il y avait tant de vêtement et du coup, j’ai laissé mon chien dans le bateau … cela vous dérangerais si je le laissais dans votre cours ou quelque part où il ne dérangera pas avec sa gamelle. Il est très bien élevé et pas farouche pour deux sous mais j’ai peur qu’il tourne en rond sans pouvoir bouger sur le bateau .Je ferais en sorte de venir sans lui la prochaine fois . »

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty05.08.14 23:03 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Sans qu’elle s’en rend compte l’estropié l’avait aidé, prenant non sans mal quelque vêtement et l’aidant ainsi à disposer les cintres sur le paravent. Elle écoutait attentivement les palabres du couturier hochant de temps à autre la tête quand il disait une vérité vrai. Il lui posa une question et elle lui répondait par un oui silencieux, qui se traduisait plutôt par un vous avez raison. Même si elle ne le savait pas, car après tout elle n’avait jamais acheté de jeans jusque peu, et celui qui était présent porter encore l’étiquette d’une grande marque à sa taille. Il lui explique à nouveau comment la séance va se déroulé et elle hoche à nouveau la tête. A croire que c’est une poupée de porcelaine qui ne sait que dire oui ou non de la tête et à qui on avait ôté toute parole ou toute façon de penser.

- Soit, il n’y a aucun problème, je n’ai pas grand-chose à faire aujourd’hui de toute façon.

Sa main se glisse à l’arrière de sa nuque pour se la masser doucement, comme pour faire disparaître un hypothétique nœud au sein de ses muscles, et à cause d’une sale habitude elle tire légèrement sur sa tête, la faisant craquer un bon coup, elle soupire et sourit. Comme si elle venait de se débarrasser d’un trop lourd fardeau. Alors qu’elle se déplace doucement pour aller de l’autre côté du paravent, à nouveau la voix du couturier ce fait entendre. La Borgia tend la tête dans sa direction.

- Je vous écoute ?

Et elle l’écoutait. Sa main s’approche doucement du bois qui encadre le paravent, laissant ses ongles manucurer tapoter doucement le rebord, tandis que sa langue à nouveau le long de ses dents, alors que sa bouche est close. Adrianna comprend parfaitement, sa demande et elle sourit à sa demande.

- Il n’y a pas de problème. De toute façon cette maison est beaucoup trop grande et elle manque de vie. Alors votre animal de compagnie peut venir ici. Si vous me permettez je ne serais pas très longue.

Sans un autre mot, elle sort à nouveau de la pièce, et elle se dirige vers le palais, sauf qu’au lieu d’ouvrir la porte principale, elle ouvre une ancienne porte de domestique, beaucoup plus légère et maniable, elle en appelle l’animal et ce dernier vient. Elle se baisse même pour lui gratifier une caresse, elle est un peu anxieuse, puisqu’elle n’a pas l’habitude de côtoyer des chiens, mais plutôt des chats. Mais ce n’est sans trop encombre qu’elle rejoint l’étage habitable, elle laisse l’animal rentrer dans l’établie et elle en profite pour faire un petit détour dans la cuisine spacieuse pour y prendre un plateau où elle y dépose deux verres et une carafe d’eau et elle prend au passage une casserole vide. Revenant sur ses pas elle revient finalement à l’établit.

- J’espère que je n’ai pas étais trop longue ? Je me suis permis de vous préparer un verre d’eau. Et pour votre compagnon.

Elle s’abaissa et elle posa la casserole sur le sol et y mit de l’eau provenant de carafe dedans pour que l’animal de compagnie ait de quoi boire.

- Et voilà.

Elle se relève en prenant appui sur ses genoux et elle frotte ses mains l’une contre l’autre, pour signifier qu’une tâche était fini. Elle prit en main le jean neuf en disparaissant derrière le paravent, elle s’habillait rapidement, et finalement quand le vêtement était mis elle ressorti.

- Et votre relation avec les tailleurs chanel a toujours était inné chez vous ou bien c’est assez nouveau ?

Elle montait sur le tabouret, elle c’était débarrasser de ses chaussures, étant maintenant à pied nue, la jeune femme était presque minuscule. Elle releva sa robe pêche jusqu’au niveau de sa taille, et elle baissait la tête en direction de ses pieds.

- Comme vous pouvez le voir… Il est bien trop long au niveau des jambes, et j’ai l’impression qu’il baille derrière au niveau des fesses…. A moins que ce soit normal pour un jean ?

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty06.08.14 20:22 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Couinement du chien roulé en boule sur le bateau qui tangue à chaque fois qu’un autre passe. Pizzo ne prend presque jamais le bateau, enfin il l’a suffisamment pris pour comprendre que sauter par-dessus bord pour faire trempette dans le canal même quand il fait très chaud et qu’il a la langue pendante. Alors quand une odeur lui vient à la truffe et surtout une voix qu’il reconnait pour l’avoir entendu quelques minutes plus tôt, il saute du bateau au canal pour cavaler sur le quai jusqu’à la voix et l’odeur, la queue battante, s’asseyant et se laissant caresser la langue pendante, visiblement très heureux d’être redevenu le centre de l’attention d’un humain. Gian n’avait pas mentit, Pizzo était tout sauf un chien sauvage. Il la suit à la trace, la colle presque, se frottant contre elle. Il a déjà vu le chat le faire quand il était chiot alors il l’imite. Contrairement à Lana, adopté déjà grande, à 3 ou 4 ans, le refuge n’a jamais su dire, Pizzo a été adopté jeune chiot tout juste sevré, abandonné avec sa mère et ses frère quelque mois plus tôt. Alors, c’est Lana le chat qui a poursuit sa formation, ne répondant pas aux stéréotypes chat contre chien. Et ce n’était pas plus mal. Il renifle partout dans l’établi puis dans la cuisine, tout fou et tout curieux, se remettant à courir dès que la femme quitte la pièce, retournant en la suivant jusqu’à la salle de couture, lapant à grand coup de langue le contenu de la gamelle d’eau . Gian remercie Adrianna de la tête avant de donner l’ordre à son chien en patois de se coucher. Ce dernier se calme et s’exécute, la tête sur les pattes avant, reprenant son petit somme.

Gian verse de l’eau dans les verres avant de boire un peu , tournant le dos au paravent, s’installant sur le tabouret bas , étendant sa jambe malade pour la reposer, vérifiant que tous son matériel est à portée de main.

« Je vous avoue que notre clientèle est assez variée, on a peu de concurrence au final, Venise vit surtout du tourisme, donc j’ai du tailleur chanel au pantalon premier prix dans mes listes de retouches. Mais Salvo a tenu à ce que je m’entraine sur tout pour que je prenne confiance en moi là-dessus. Que c’est plus difficile de travailler sur du premier prix parce que le tissus est de mauvaise qualité que sur du haut de gamme. »


Il repose le verre, en l’observant. Il sourit à sa question, cachant son rire du poing parce que ce n’était pas poli.

« Si je puis me permettre, je ne peux rien faire pour vous, vous l’avez pris bien trop grand mademoiselle. Vous devriez aller le changer. Vous n’aviez jamais acheté de jean avant, je me trompe ?»


Il reprend son sérieux. Enfin il essaie

« Quand on achète un jean, il faut toujours le prendre serré, parce que la toile va se détendre au fur à mesure que vous allez le portez et aux lavages, si bien qu’au bout de deux trois jours, il vous sera très confortable. Ensuite, il y a différentes formes de jeans. Celle que vous avez prise ne vous convient pas si je peux m’exprimer ainsi. Vous êtes quelqu’un d’assez petite et menue et vous portez régulièrement des talons, soit il faut prendre la forme droite, qui va avec tout et pour toutes les morphologies, soit la forme dite bootcut, qui est serrée en haut jusqu’aux genoux et évasée en bas, ce qui allongera votre silhouette. La personne chez qui vous l’avez acheté aurait dû vous conseiller à l’achat, surtout pour un jean de cette marque-là et vous expliquez ces règles élémentaires. Je veux bien raccourcir les jambes et resserré à la taille par un tour de passe-passe mais ce serait vraiment dommage pour un pantalon de cette qualité. »

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty07.08.14 14:24 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Instinctivement les sourcils d’Adrianna se sont soulever, laissant deux demis-arcs de cercle épais et bruns ce soulever et lui dessiner une mine déconfite. Elle finit par les rabaisser et ce mordre la lèvre inférieure laissant le sang de cette dernière créer un léger œdème, rendant là pour quelque secondes ou minutes plus rouge que le reste de ses lèvres. Et il faut croire que sa simple demande devait être drôle ou bien comique, même si pour Adrianna elle était totalement innocente et même dans aucun des scénarios qu’elle avait en tête elle n’était pas la cause de ce fou rire qu’il se retenait de rire. La Borgia fini par croiser ses bras sous sa poitrine, laissant sa robe pêche retomber sur elle, et elle regarde.

- Non…

Elle avait répondu en vénitien, vu qu’il parlait cette langue, pour la Sforza c’était presque comme une extension de sa pensée de parler en vénitien. Cela plaisait à très peu de monde, mais pour elle et sa famille c’était au contraire un signe que Venise était leur demeure.

Elle descend légèrement du tabouret, car ce dernier n’est pas des plus stable, et elle avait l’impression de jouer à l’équilibriste dessus, déjà qu’elle n’avait pas de talons, avec ça aurait était une véritable catastrophe. Adrianna écoute d’une oreille attentive les paroles du couturier et détourne son regard dans la pièce ici et là, elle ne regarde rien de précis, elle c’est juste perdu dans ses pensées, non la vendeuse n’avait rien dit et la Borgia soupirait longuement, avant de repartir sans un mot derrière le paravent.

- Je n’aurais pas dû acheter ce vêtement. Et prendre la taille au-dessus était au-dessus de mes forces. Ça me faisait des bourrelets pas possibles… Je sais que je ne suis pas mince, et je ne veux pas l’être, mais si pour ressembler à la population lambda il faut en acheter, et ressembler à rien, alors ça sera non.

Elle était un peu excédés et elle n’avait pas envie de porter un autre pantalon pour l’instant alors, elle se changer complètement et elle se parer d’une robe bleu roi où les extrémités de la robe était couverte de dentelles et son dos était dénudé pour y laisser deux encoches de chaines, mais l’une était légèrement décousu. Cette robe n’était pas une robe récente, mais plus vieille, peut-être l’âge d’Adrianna, mais sa coupe était indémodable.

- Excusez-moi pour ce que je viens de dire…

Elle inspirait un bon coup avant de sortir du paravent et de venir se réinstaller sur le tabouret.

- C’est juste qu’il y ait cette femme qui me revient toujours en mémoire et elle me met hors de moi…

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty09.08.14 22:28 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Il reste calme et lui sourit, l’observant sans plus de réaction maintenant. Cela ne servait à rien de brusquer la demoiselle, même si il était vrai que ce pantalon était décidément trop grand pour elle. La voilà qui complexait maintenant, qu’un pantalon de cette manière la serrait trop. Décidément. Oui quand on n’avait jamais porté de jean, au début, ça serrait un peu .Lui-même n’en portait que dans ses périodes « déprime et consternation ». Ou alors quand il travaillait parce que la toile était tellement épaisse qu’il pouvait y piquer ses aiguilles sans se faire mal. Ça, c’était quand on lui avait piqué son pique aiguille. Ce qui arrivait régulièrement. Ou lorsque c’était censé être « rapide », avec tous les guillemets qu’il convient. Il la voit disparaitre derrière le paravent, fronçant les sourcils à ses paroles. Visiblement, il n’avait pas été clair comme il le souhaitait. Il cherche un instant ses mots tandis qu’elle se change, finissant par s’exprimer en patois, vu qu’elle le parlait et qu’elle le comprenait . Et puis, le patois permettait une certaine intimité

« Il y a ressembler et singer. Ne voyez pas le jean comme une manière de singer ce que vous appelez la « population lambda ». C’est avant tout un accessoire de mode, preuve étant le prix que vous avez dû le payer. Je vous promets. Changez-le pour la taille au-dessous, faites le laver une fois à part, portez le une fois ou deux et vous verrez, vous y serez très confortable et surement très élégante. C’est ce genre de textile avec lequel vous pouvez faire absolument n’importe quoi avec, ça résiste à tout. Et cette fois ci, demandez un jean de coupe droite. Et puis il y a des tas de sortes de jeans. Il y en a des tous simples et puis des biens plus élaboré. Je suis persuadé que si vous peaufiner votre demande auprès de la vendeuse qui cette fois ci vous conseillera de grès ou de force sur votre choix. Cependant, si je peux me permettre , si vous voulez ressembler à la population lambda, la côtoyer est plus utile que tenter de l’imiter dans ses codes vestimentaires pour commencer.»


Il remonte ses lunettes sur le bout de nez la voyant arriver avec une robe d’un autre standing, le genre de robe qui arrive rarement jusqu’à la boutique. Gian l’observe, note sur un bout de papier, l’appelant « robe dentelle », souriant parce que dentelle, pizzo en italien, c’était aussi le nom du chien qui dormait dans un coin de la pièce.

« Pour celle-ci, je répare l’encoche? Il faut que je change les dentelles abimées, ce genre de chose, histoire de la rafraichir un peu ? Vous voulez autre chose dessus, des modifications ? Vous préférez que je m’en occupe ici ou que je le fasse au calme à la boutique ? »


Notant au fur et à mesure, balayant l’excuse d’un revers de main montrant que ce n’était pas grave. Une fois les directives prises, il arrache la feuille de son carnet, épinglant soigneusement le papier dans un endroit caché de la robe, lui indiquant où pour ne pas qu’elle se blesse en retirant le vêtement, attendant la suite.

« Ah, ça, si on pouvait s’entendre avec tout le monde, la Terre serait plus rose mais la vie plus ennuyeuse. Qu’est-ce qu’elle vous a fait cette femme pour vous mettre tant hors de vos gonds ? C’est qui par rapport à vous, quelqu’un de votre famille ? Votre entourage professionnel ? »


Il n’aurait peut-être pas du. Mais il était tellement habitué à commérer avec les gens du quartier que bon, c’était devenu une habitude, voir un réflexe.

Siobhán Balfe
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty09.08.14 23:42 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle n’avait pas tenu compte de sa remarque sur le jean et elle s’était installé en équilibre sur le tabouret, en prenant attention de ne pas vacillé plus que possible sur cette chose on ne peut plus étrange. Elle écoutait les paroles même si sa patience commençait à défaillir totalement, et elle n’aimait pas quand elle n’arrivait pas à garder totalement sa maîtrise et qu’elle se laissait aller à sa folie. A la place et se mordait ici et là ses lèvres, ce qui au bout d’un moment lui donnait des lèvres beaucoup trop pulpeuse qu’à son habitude. Quand il eut fini de parler elle tourna la tête dans sa direction et elle tentait de calmer sa respiration en inspirant et expirant lentement. Comme si chaque goulée d’air lui permettait de se calmer.

- Oui il y a l’encoche et j’aimerais aussi que vous reprenez les coutures et la fermeture éclair pour éviter toute mauvaise surprise. Et avez-vous des empiècements pour dessous de bras ? Pour éviter de devoir laver à chaque utilisation la robe, mais uniquement les empiècements. Pour ça je vous laisserais faire ça à la boutique.

La Borgia le laissait épingler une note sur le vêtement, et quand il eut fini elle descendait du tabouret en relevant la robe qui l’empêchait de faire un tel mouvement sans trébucher, et quand elle eut fini elle se dirigea vers la table où se trouvait les verres d’eau et elle prit le siens et elle but une gorgé. Avant de s’essuyer la bouche du bout des doigts. Et elle le reposait sur le plateau, tandis qu’elle prenait appuie sur la table en faisant attention aux affaires qui était dessus. Ses bras se croisait sous sa poitrine, tandis qu’elle tapait rapidement du pied signe qu’elle commençait à perdre patience à force de tout garder ça pour elle. Alors elle ouvrit la bouche en grand, le temps de chercher ses mots.

- Oh ça je ne le sais que très bien. Mais quand vous rencontrer quelqu’un qui tourne tel un vautour autour d’une personne que vous tenez plus que ce que vous pouvez l’imaginé et qui s’évertue à la détruire en se faisant passer pour son amie… Rah. Je vous jure je n’avais qu’une seule envie c’était de lui faire manger ses boucles d’oreilles à cette blonde peroxydé d’Eleonora Morello.

Elle finit par se redresser et Adrianna pencha légèrement la tête sur le côté, laissant sa nuque et chacune de ses vertèbres craquer une par une, dans un bruit bien distinctive. La Sforza grimaça légèrement en serrant les mâchoires et elle se déplaça à nouveau vers le paravent, sauf qu’au moment d’enlever sa fermeture éclair, cette dernière se grippa et elle ne voulait plus descendre.

La brune grogna hors de ses gongs, et elle passa la tête à travers l’ouverture du paravent, pour regarder le couturier, en pinçant la bouche.

- Hum. Monsieur Medico ? J’aurais besoin de votre aide…

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty10.08.14 1:37 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Elle est partie s’assoir attraper un verre d’eau et lui la suite du regard, interrogatif, s’autorisant à boire lui aussi vu qu’elle se le permet. Il se perd un instant dans ses pensées, se demandant quel genre de chose ou personne peut tourmenter une fille de sa classe, aussi bien loti et qui devrait dès lors ne manquer de rien. Il s’attendait à une intrigue type Ma fille, mes femmes et moi, amour gloire et beauté ou Disperatamente Giulia, ce genre de séries à l’eau de rose que sa mère regardait sans vraiment suivre. Il n’avait jamais compris pourquoi elle regardait en fait, puisqu’elle disait ne pas aimer. Mais c’était histoire de faire comme tout le monde, ne surtout pas se démarquer de la masse qui regardait ce genre d’histoire sans queue ni tête. Etre comme les autres, c’est très important quand on n’a pas grand-chose dans son porte-monnaie .Cela crée une cohésion. C’est ce qu’elle lui avait dit de manière évasive. Et qu’il n’avait jamais compris. Bref, il s’imaginait une histoire de ce style avec des protagonistes avec des noms à rallonge, vivant entre Venise, Milan et la Côte d’Azur, voir Monaco, allez, soyons fous. Certes, son imagination avait été très fertile pour ce coup là.

Mais il fallait dire qu’il ne s’attendait pas à ça. A ce nom dans cette bouche à ce moment précis. Ses mondes sont en train de s’entrechoquer et c’est particulièrement désagréable. S’il avait eu la bouche pleine, il se serait étranglé. Qu’est-ce que Eleonora avait fait avec cette femme. Il se contente de se fendre d’un hochement de tête en la voyant partir vers le paravent. Là, il peut se relâcher, analysant les propos de la jeune femme pour essayer de mettre un nom et d’imaginer une situation. Autour de qui Eleonora pouvait elle tourner avec acharnement, parce que ce n’était pas le genre de la maison, et ce qu’elle demanderait détruirait un homme. Qui ? Ne me dites pas que. La seul personne autour duquel Eleonora pourrait tourner, et il y en a qu’un seul, c’est Lupinelli, alias ex-patron. Le schéma relationnel se met peu à peu en place. Il secoue la tête. Donc la demoiselle connaitrait Fabio Lupinelli et aurait quelques sentiments pas clairs … disons de l’amitié pour lui, au sens médiéval du terme ou moderne, ce serait à déterminer (parce qu’on ne protège pas quelqu’un qu’on ne connait pas.) Les petits flèches imaginaires se dirigent, isolant les informations. Le processeur à sournoiserie s’était remis en marche quoi que grippé par des années d’inactivités. Décidément, où qu’il aille , même dans le plus beau des palais , son passé le poursuit sans relâche.

Il sursaute quand elle appelle. Il boitille jusqu’à derrière le paravent, baissant la fermeture avant de partir immédiatement, pas voyeur pour deux sous. Pas avec elle en tout cas.

« Il en a … de la chance, cet homme. Il a deux femmes qui se battent pour lui, espérant surement faire le mieux pour lui de leurs points de vue. Je me demande comment il s’appelle d’ailleurs ? »


Question innocente, juste histoire de confirmer.

« Vous devriez peut être lui exposer votre point de vue, peut-être qu’il comprendrait. Il ne doit pas être plus stupide qu’un autre. »

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty10.08.14 2:27 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Adrianna retenait les pans de la robe qui se trouvait sur sa poitrine pour pas qu’elle ne baille de trop le temps qu’il enlevait la fermeture éclair. Son regard se perdait à travers la fenêtre, où un petit spectacle de rue avait lieu en ce moment même, ce qui redonnait un léger sourire sur les lèvres de la Borgia. Quand il eut fini, elle tourna la tête pour vérifier qu’il n’était plus derrière de le paravent, mais bel et bien de l’autre côté de celui-ci et elle se défit de sa robe pour la remettre sur le paravent. Et elle en enfilé une nouvelle, tandis que son oreille traînait pour écouter les paroles de l’homme et elle gloussa silencieusement comme une enfant.

- Vous êtes bien curieux pour un couturier. Mais pour répondre à votre question Fabio.

Alors qu’elle enfilait cette nouvelle robe couleur chair et parsemer de broderie de couleur dorée et argenté, mais sans pour autant être les matières nobles qu’étaient l’or et l’argent. Alors qu’elle parfait sa robe et qu’elle fermait cette dernière avec les boutons dans le dos et les épaules. Elle s’arrêtait en réfléchissant rapidement, avant qu’il ne parle à nouveau.

- Oh et faite vous des vêtements par vous-même ou seulement de la retouche ?

La Sforza replaçait ses cheveux et ses boucles brunes pour les placer sur le côté droit de son cou et elle ressortait de sa cachette pour revenir en profitant pour s’approcher du chien, et elle s’abaissait pour lui gratifier une caresse sur la tête, tandis que le couturier parlait, réfléchissant à ses propres paroles sans dire le moindre mot. Jusqu’à ce qu’un rire sarcastique se fasse entendre du fond d’elle-même, laissant son corps être prit par un soubresaut léger et presque imperceptible. Elle s’arrêtait même de caresser l’animal, laissant sa main au niveau des oreilles du chien.

- Je préfère prendre mon temps.

Ses paupières se retrouvaient close, avant de baisser la tête et d’embrasser le haut du crane de l’animal, elle inspirait lentement et expirait tout aussi lentement. Et finalement quand elle eut rassemblée toutes ses idées qui se bousculaient dans sa tête, elle tournait la tête vers le couturier pour continuer sa phrase.

- J’ai connu trop de mésaventure, pour me permettre de gâcher une relation avant même qu’elle a commençait.

Adrianna se relevait et elle revenait se positionner sur le tabouret, en jetant un coup d’œil au couturier.

- Pour celle-ci j’aimerais savoir s’il est possible de faire des pinces de poitrine ou bien dans le dos. Et si je vous ai demandé pour la fabrication de vêtement, j’aimerais offrir un costume fait sur-mesure pour mon ami.

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty10.08.14 19:26 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Noyer le poisson, le bébé, bref, l’information. Surtout ne rien laisser paraitre, c’était très important. Et puis de toute façon, elle n’a aucun moyen de faire le lien. Elle ne sait pas et il y a peu de chance qu’on se souvienne de l’artificier, du faiseur de bombe, un surement parmi d’autres même si ce genre de compétence est très rare. A part Eleonora. Bien qu’il n’ait pas compris en quoi elle avait besoin de lui dans son nouveau Disorder. Pourquoi si elle ne compte plus tuer ou intimider. Et puis de toute façon, il se l’est promit. Pour espérer un retour, il n’a pas le choix. Et puis il n’est plus aussi bête qu’à ce moment. Arrêter l’autodestruction était indispensable pour pouvoir avancer. Ne pas décevoir Salvo, même quand il apprendrait sa véritable identité. Peut-être ne l’apprendra-t-il jamais, qu’il décédera de sa belle mort bien avant. Peut-être. Gianbattista préfère la dérision pour noyer le poisson. La petite remarque qui passe pour de l’humour. Elle avait confirmé ses pensées. Ils pensaient bien, sans le savoir pour elle, au même homme . Gian ouvre la bouche pour répondre .Vêtement sur mesure, quel était le rapport entre cette relation et les vêtements sur mesure ? Il entrevoit mais ne préfère pas y penser.

« Oh, vous savez, il faut bien s’occuper, je suis une vrai commère. La nature humaine est fascinante et ceux qui en parle et disserte dessus sans aucune formation académique, juste leur seule expérience le sont d’autant plus. Et pour cela la curiosité est de mise. Je suis sûr que les gens écrivant les soaps opéra ont juste à tendre l’oreille pour écouter leur semblable s’aimer et s’entredéchirer pour reproduire ces scènes en les aggravant ou en les améliorants dans leur série. Pas besoin de véritable inspiration. Enfin, c’est mon humble avis »


Il observe la robe qu’elle porte maintenant, tout en allant chercher la robe bleu roi, la repliant avec attention et soin pour la mettre sur une pile, celle destinée à ce qui partait à l’atelier . Il préférait en savoir plus avant de s’engager sur les vêtements sur mesure. La Sforza semble passer à autre chose, gratifiant des caresses à Pizzo qui s’est redressé assis et qui bat à toute vitesse l’air de sa queue, la langue pendante. Il lève la patte pour gratter la jambe de sa bienfaitrice, invitation dans le style « Joue avec moi », qu’il a l’habitude de faire quand son bienfaiteur est un enfant. Il tente, il n’a rien à perdre le cabot.

Gian attends, Gian observe. Il hoche la tête, il écoute d’une oreille, attendant qu’elle reprenne place alors que le chien va s’assoir juste à côté du tabouret, espérant toujours quelque chose de l’humaine. Nouvelle page de carnet sur laquelle il note ses directives. Il a sa réponse, il semble réfléchir. Il ne peut pas mentir, cela le mettrais dans une mauvaise situation. Mais il ne peut pas non plus se permettre de croiser Fabio, si jamais ils se souvenaient de lui, cela commençait à faire beaucoup de monde au courant de son existence et ce serait niet. Et puis il n’allait pas se présenter en couturier devant cet homme qu’il avait adulé pour le voir au bout du bout. Il préfère garder l’image qu’il avait de lui, l’image d’avant.

« Pour le costume, je ne pourrais pas passer faire des mesures avant que mon oncle revienne. Cependant, si vous avez dans vos manches une vieille domestique qui sache prendre les mesures, fournissez les-moi avec les références de tissus que vous souhaitez, le style du costume et vos directives, je m’en accommoderais. Je vous avoue que je secoue beaucoup de robe en ce moment. Notamment une pour une connaissance qui a une envie de satin blanc… »


Amie ? Connaissance ? Plus ? Comment est-ce qu’il pouvait désigner Adélaïde. Excellente question

« Pour cette robe, peut-être dans le dos ? Ca dépend ce que vous souhaitez mettre en valeur, l’arrière ou l’avant. J’ai ce qu’il faut ici, je vous la ferais tout à l’heure. »

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty10.08.14 20:43 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Mains posté sur les hanches, tandis que son regard se baladait sur le couturier qui vagabondait à ses occupations à savoir ranger la robe dans sa mallette, puis ses yeux se poser sur le jeune chien. Adrianna aurait bien voulu s’abaisser pour le caresser à nouveau, mais elle ne pouvait pas se le permettre au risque de tomber de son tabouret. A la place elle souriait face à son comportement, même dresser, une bête rester toujours une bête, et un jeune chien était encore plus difficilement à canaliser. Malgré tout elle écoutait les paroles de Medico, en roulant des yeux.

- La vie n’est pas un soap opéra. Si c’était le cas, elle serait bien plus facile à vivre. Dans ce cas-là autant rester amorphe devant une télévision en attendant que le temps passe.

Elle écoutait les directives du couturier, mais également ce qu’il disait sur le costume. Elle finit par hausser un sourcil, avant de le rabaisser en soupirant longuement. La Sforza grinçait des dents, devant les stéréotypes que ce forgé le couturier à son propos. Adrianna fini par faire face à la glace en tournant légèrement sur le tabouret, et elle y regarde son reflet, pinçant légèrement le vêtement pour voir ce qui serait le mieux sur la robe. Elle testait tout d’abord l’arrière, mais cela ne lui plaisait pas. Alors elle pinçait légèrement dessus et cela rendait au gout d’Adrianna. La Borgia hochait alors lentement la tête de bas en haut et de haut en bas. Contente d’avoir pu réussir choisir ce qu’elle voulait.

- Riche ne signifie pas être incapable ou impotente. Il n’y a point de domestique ici. Une aide-ménagère, puisqu’il s’agit d’un lieu historique, mais rien de plus.

La Sforza, fini par se retourner vers le couturier, en posant ses mains sur ses hanches, un sourcil assez haut levé. Sa langue passait lentement sur ses lèvres, pour s’humecter les lèvres, même si elle finit par grimacer à cause de la douleur qu’elle c’était causé elle-même à force de se mordre les lèvres. Finalement ses lippes se tordaient légèrement pour faire une grimace.

- Une robe de satin blanc ? Que de mauvais gout. Les matières synthétiques mettent vraiment peut en valeur le corps. Mais bon….

Elle marquait un temps de pose, retournant sur le sujet du costume pour Fabio.

- Noir, chemise blanche. Matière soie, laine et la chemise en pure coton. La coupe je voyais quelque chose de classique, veste à un ou trois boutons, bien entendu. En revanche le costume devra être noir. Doublure pourpre, et revers de soie noir sur les poches. Pour ce qui est des boutons de manchettes, je m’en chargerais, la cravate aussi et également pour la pochette brodée.

Elle reposait ses mains le long de son corps, et elle regardait au loin, le dos bien droit.

- Pince de poitrine. Et je me chargerais personnellement des mesures…. Même si je risque d’avoir quelque difficulté…

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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty12.08.14 2:30 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Ça commence bien. Les sourcils froncés, il continue à se concentrer sur les ordres , les inscrivant d’une écriture ronde sur ses petites fiches. Règle n°1, on ne contredit jamais un client sur une chose qui ne relève pas du domaine de la couture . Et des fois mêmes quand ça y relève. Le concept « le client a toujours raison » est un concept qui n’a jamais été et qui ne sera jamais présent dans la tête de Gian . Encore plus quand on déforme ses propos. Bien sûr que oui, la vie n’est pas un soap opera . Mais la première inspire le second inexorablement, sans que personne ne puisse quoi faire. L’humain invente rarement ou alors lorsqu’il s’appelle Léonard de Vinci ou qu’il y a une fuite d’inspiration qui descend du ciel . Il imite par contre ce qu’il voit autour de lui pour le reproduire ensuite dans son imaginaire. Grince des dents mais ne dit rien. Surtout, ne rien dire à ce sujet, cela n’en valait pas la peine. Ne pas perdre son sourire pour ne pas perdre une futur –actuelle cliente. La seconde remarque par contre le fait sortir de ses gonds mais de manière élégante et maîtrisé. Haussement de ton, sans pour autant y mettre une intonation. Choisir ses mots

« Je vous prierais de ne pas déformer mes propos. Je ne pense en aucun cas que vous être impotente ou incapable. Je vous rappelle seulement que dans votre génération, notre génération d’ailleurs, il est très rare de trouver quelqu’un qui sache prendre des mesures, toutes les mesures, pas les trois fondamentales, de manière correcte sans se tromper. Et comme vous le savez peut être, un centimètre peut tout changer. Nous sommes la génération des enfants du prêt-à-porter. Alors par habitude, quand je parle de prendre les mesures à un ou une cliente, je parle tout de suite et ce , selon la situation et la personne qui est en face de moi de la vieille nourrice, de la grand-mère ou de la femme de ménage ou domestique qui elle ,est née à la génération mesure et patron en papier et qui sait donc prendre des mesures correctement. A vous de ne pas vous mettre sur la défensive à chaque fois qu’on vous parle de quelque chose qui pourrait avoir attrait à votre rang ou à votre richesse. D’autant plus qu’il n’y a pas de sot métier ou même de sotte catégorie d’employeur. »


Regard noir, silence lourd alors qu’il effectue ses dernière note, soupirant quand elle dénigra le satin . Elle aurait eu un chouïa de romantisme , elle aurait su que le satin blanc, c’était le tissus de base des robes mariées , qu’un satin de bonne qualité pouvait parfaitement mettre un corps en valeur, comme chaque vêtement et chaque tissus , à condition d’être bien coupé . Comment voulait-elle avec des réflexions pareils vouloir se fondre dans la masse de , il cite ,la population lamba. Si elle comptait y arriver un jour , il y aura probablement beaucoup de boulot .La robe irait parfaitement à Adélaïde , ça , il en était certains et ce n’était surement pas elle qui pourrait le faire changer d’avis . Elle revient au costume, la Sforza , il est obligé d’attraper une autre feuille de papier , levant un sourcil , manquant de faire une remarque désobligeante dans le style qu’avec un costume pareil , noir et pourpre, même en fauteuil, Fabio pourrait rentrer haut la main dans la mafia sicilienne, en observant ainsi déjà le code vestimentaire .

« Je dois avoir un catalogue dans ma valise pour les tissus, vous y jeterez un œil , il y a des échantillons avec , ça vous permettra de vous faire une idée exact pour le tissus et moi ça me permettra de vous faire un devis pour le costume . »


Il continue la ronde des robes et des directives, n’en voyant pas la fin. Le manque de nicotine commence à se faire sentir , c’était peut être pour cela aussi qu’il avait perdu son calme .

Siobhán Balfe
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty12.08.14 3:36 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



La Borgia serrait les mâchoires sous les paroles assassines du couturier, même si les mots étaient bien choisit. Elle fermait les yeux, et ses paupières se serraient au point de créer de minuscules ridules, malgré son très jeune âge. Adrianna tentait de reprendre son calme, elle n’avait pas besoin de sortir de ses gonds, et pourtant elle avait l’impression que ça se passait en ce moment même. Elle travaillait sur sa respiration pour que soi-intérieur se sente apaisé. La Sforza se retient de claquer la langue contre son palais ou bien de montrer toutes autres remarques sonores qui pourraient être à nouveau mal interprété. Elle le laissait finir sa longue et interminable tirade, qui perdait au fur et à mesure tous ses mots elle ne les écoutait plus, car sa propre respiration prenait toute son attention. Adrianna se met même à chantonner sans s’en rendre compte d’une voix douce et mélodieuse, avant de rouvrir les yeux et de se rendre compte que les épingles étaient misent sur la robe, elle jette un coup d’œil au résultat et elle ne dit rien de plus.

- Excusez-moi monsieur Virgilio, je me suis laissais emporter. Et les circonstances qui pourraient expliqué mon comportement, ne m’excuse en rien.

Elle déglutit rapidement, mais silencieusement, avant de reprendre.

- Toutefois, je trouve que catégoriser bien trop les gens dans des cases, en vous fiant à des stéréotypes. Bon nombre de facteurs rentrent en compte pour la construction d’un être humain, et je trouve fort regrettable, que vous me catégoriser dans tel ou tel catégorie, mais passons.

Adrianna redescendait alors rapidement du tabouret et se dirigeait vers le paravent, et elle en profitait alors pour caresser à nouveau l’animal. Il lui parle d’un catalogue, elle répond d’un simple d’accord de l’autre côté. Et ainsi de suite, le reste des vêtements continus, quand tout fut fini, et qu’elle s’était rhabiller de ses propres vêtements et qu’elle avait enfilé ses chaussures. La Borgia se planta près du couturier.

- Désirez-vous un thé ou un café accompagner d’une douceur ?

Le temps qu’il lui répond, elle prenait les vêtements sur le paravent et elle les déposait sur la table de travail, elle replaçait ses cheveux comme avant que l’essayage ne commence, et elle reprit d’un ton plus léger.

- Cela vous dérange-t-il que je travaille moi-même ici pendant que vous vous occupez de ma demande, j’en profiterais également pour regarder vos modèles et échantillons.

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty22.08.14 20:01 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Ferme les yeux. Si tu fumes, ça embaumera les vêtements et les tissus, il est donc hors de questions qu’il fume. Manque de Nicotine, pourtant. Cette dernière drogue dont il ne pourra jamais se séparer, même en s’y forçant. Son corps s’est habitué, son corps en a besoin. C’est la définition d’une drogue après tout. Nervosité. Alors qu’il l’attend entre deux essayages, il tape sa cuisse de son index droit, de plus en plus vite. Cela pourrait signifier de l’impatience, ce n’est pas le cas. Se concentrer sur autre chose. Pizzo par exemple qui s’est couché les quatre fers en l’air, remuant de la patte dans son rêve. Un chien qui rêve, c’est toujours drôle à observer. A quoi peut rêver un chien ? A ses moutons à mettre au carré dans un champ imaginaire, lui qui pourtant n’a jamais vu de moutons de sa courte vie de jeune chien ? Parait-il que c’est dans les gènes. Si un jour il voit du bétail, surtout un mouton, il saura quoi faire. Tu parles trop Gian. Il s’en est aperçu, il a perdu son attention bien trop rapidement. Elle s’excuse cependant et il hausse un sourcil. Bon il ne s’est pas fait renvoyer pour insolence, c’est déjà pas mal. Et elle n’a pas l’air de vouloir mettre fin à leur collaboration. Répondre encore, tenter le diable une nouvelle fois.

« Le stéréotype est la première image que l’on se fait une personne. Les gens qui ne jugent pas n’existent pas hors des romans ou de l’imagination. L’individualisation se fait par la suite par l’expérience. En fin de compte, je suis comme tout le monde. »


La dernière tenue est passée, Il commence à faire du tri, rangeant dans sa valise, en sortant au passage le fameux catalogue de tissus, un énorme bottin en papier glacé. A chaque page luisante son coupon de tissus agrafé. Catalogue mille fois feuilleté qui s’abime au fur et à mesure des utilisations. Il sera changé à la prochaine saison, il est offert par les fournisseurs voulant se faire un maximum de client. Gian s’amuse des noms censés être originaux donné à chaque tissus, se demandant par quel sorte de drogue et d’alcool sont passé les gens en charge de cette difficile tâche. Un nom pour vendre. Gianbattista refuse le café d’un murmure poli , concentré dans son tri et la mise en place de son matériel . Plus vite il aura fini, plus vite il sera parti et plus vite il pourra descendre son paquet de cigarette sur le bord d’un canal.

Sa seconde question l’étonne. Son masque calme et plat se fissure un instant, comme il s’était fissurer pour montrer sa colère un peu avant . Il manque une pause pour ne pas bafouiller.

« Moi, cela m’est complétement égal, j’ai l’habitude de travailler avec des mondes en actions autour de moi donc c’est vous qui voyez. Et puis ce sera plus simple si vous avez des questions. Pour les tissus du costume . Y’a des post-it sur les pages des tissus qu’on a l’habitude d’utiliser … enfin pour cette saison . »


Il attrape une des robes pour réparer les coutures abimées. Il a un arrêt

« Dites. Vous n’allez pas arrêter d’essayer de mettre des jeans juste parce que je vous ai dit que c’était pas la bonne forme . Si ? »

Siobhán Balfe
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty22.08.14 21:05 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle ne faisait pas attention à ses deux répliques, malgré le fait qu’elle sentait le ton colérique et remplit de dédain de la part de ce couturier. Elle fronçait les sourcils et elle prenait des mains le catalogue, s’installant sur une chaise. Et elle commençait à le feuilleter, en prenant le temps de détailler chaque modèle et elle touchait chaque morceau de tissus présenté. Elle lève la tête dans la direction quand il lui parle et elle haussait rapidement les épaules. En soupirant elle retournait la tête dans ses bouquins. La Borgia tournait quelque page, avant de lui répondre d’une voix lasse.

- Non. Je n’aime pas les pantalons. J’ai testé, je n’aime pas. Je resterais aux robes et aux jupes.

Elle se taisait pour le laisser travailler, elle continuait de feuilleter le catalogue, en glissant ses doigts aux niveaux des pages qu’elle appréciait et elle continuer de regarder le papier et les échantillons. Jusqu’à ce que son téléphone se mette à sonner, elle le regarde, et elle sourit en regardant le numéro de téléphone. Elle avait reçu un message instantané de la part de Fabio lui proposant un rendez-vous chez lui. Pire qu’une enfant, elle calait une mèche de cheveux derrière son oreille, et elle tapotait rapidement les touches de son téléphone portable. Elle le reposait, et elle jetait un coup d’œil au couturier.

- Cela vous dérange-t-il si je garde le catalogue, pour disons une semaine ? J’aimerais en discuter avec l’intéresser.

Sans s’en rendre compte elle avait commencé à chantonner, en s’humectant les lèvres. Elle regardait avec envie son téléphone portable et le catalogue. Elle était heureuse, mais son sourire déchanta rapidement, quand le téléphone sonna à nouveau, elle qui croyait que c’est Fabio qui lui répondait, elle c’était bien trompé. C’était sa mère qui était au bout du téléphone et sa voix froide, faisait froid dans le dos à la Sforza. Elle serrait le bois du plan de travail qui était devant elle.

- Bonjour mère. – Bien mère. – Pardon… - Qu’est-ce que ça signifie tout cela ? – Vous dite… - Non ce n’est pas possible. – Vous en êtes certaine ? – Très bien. Je chercherais à m’en occupé.

Elle faisait craquer ses doigts après avoir raccrocher le téléphone et elle se levait de la chaise pour chercher dans la pièce sa bague, symbole des conciliateurs, et quand elle la trouvait près du paravent, elle la mettait et elle soupirait longuement.

- Monsieur Virgilio. Si vous voulez bien m’excuser, je dois m’en aller. Donc je suis obligé de vous congédier.

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico   L'Abandonnée ∆ Gianbattista Di Medico Empty23.08.14 23:41 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

C’est dommage. Tellement dommage. Dans un sens, il regrette. Il aurait mieux fait de se taire avec ses histoires de morphologies. Un regard vers l’employeuse alors que la machine fait tressaillir la pièce à sa mise en marche. Il fallait dire que c’était nettement plus agréable de travailler dans une pièce comme celle-ci, bien éclairée et aussi vaste. Pas besoin de s’assourdir avec les bruits des machines à coudre qui marchaient d’habitude de concert dans l’atelier .Et puis le silence qui suivit lui permit de se turlupiner sur ce qui était en train de se passer. Il allait faire un costume pour le type qu’il avait estimé le plus au monde, qui avait ensuite fait chute libre pour tomber au trente-sixième dessous de cette même estime. Soyons franc, l’idée de piéger le costume avec du c-4 ou alors une espèce de poison comme pour Hercule et sa peau de lion de Némée dans la mythologie lui avait un long moment tourné et retourner l’esprit. Avant de se dire que bon, les bombes, c’était bel et bien fini. Du poil à gratter, il allait mettre du poil à gratter dans ce fichu costume. Ou alors il conserverait les puces que Pizzo attraperait la prochaine fois, ça ou des tiques. Bref, l’imagination avait été très fertile, lui faisant faire quelques bêtises aux empiècements qu’il s’était empressé de rattraper. Jusqu’à se dire que faire cela serait stupide, d’abord parce qu’il y avait peu de chance qu’il se souvienne de lui, en moins de chance qu’il fasse le lien (il était censé être mort) et puis il y avait déjà suffisamment de monde au courant de son existence. Adélaïde. Eleonora. Les deux trois disorders qu’il avait menacés s’ils révélaient quoi que ce soit. Et le type des faux papiers qu’il avait fait chanter avec ses histoires d’infidélités et un chouïa de T.N.T qu’il lui restait, parce qu’il l’avait planqué avant de partir en tôle . Déjà, ça, ça faisait beaucoup. Beaucoup de personne susceptible de parler et de révéler quelque chose.

La question du catalogue le désarçonne, le sortant de ses pensées. Il doit arrêter la machine et lui faire répéter la question, priant pour qu’elle mette cette impolitesse sur le bruit de la machine à coudre .

« Ah euh … Oui Oui , on en a un second au magasin . Vous n’aurez qu’à le rendre à Salvo quand il viendra chez vous vous rapporter vos affaires. »


Il se repenche sur son ouvrage, terminant une quatrième robe et commençant à la plier quand elle revint de sa conversation téléphonique. Il nota un instant le port de sa bague, fronçant les sourcils. Inhabituelle. Elle n’allait pas avec le reste. Cette bague semblait spéciale. Il hoche la tête quand elle le congédie, lui faisant rapidement les factures pour qu’elle paie les robes finies, quatre au total donc, avant de lui faire un second papier pour les robes qui partaient à l’atelier. Il range rapidement son matériel, notant de dire à Salvo , parce que c’est lui qui reviendrait, trop peur de croiser Lupinelli en ces murs , de ne pas apporter la machine , que la cliente avait tout ce qu’il faut en matériel . Il se lève ensuite, attrapant sa béquille, il siffle Pizzo qui se redresse. L’animal se frotte contre les jambes d’Adrianna avant de descendre les marches de l’escalier en sautillant, alors que Gian peinait à descendre. Descendre avec une jambe en moins, c’est toujours plus compliqué que monter .Arrivé en bas , il boitille jusqu’à la porte

« Je vous souhaite donc bonne continuation, madame. Je vous appellerais quand les robes sont prêtes, si vous voulez venir les chercher avant votre prochain rendez-vous. »

Avant de disparaitre , talonné par l’animal , ayant oublié ses histoires de TNT et de poil à gratter.


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