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Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico
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 Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico



Siobhán Balfe
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MessageSujet: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty08.09.14 23:58 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle avait le sourire aux lèvres comme si le bonheur venait enfin de sonner à sa porte, après tous ses problèmes, elle profitait du milieu de la matinée, pour enfin finir ses projets. D’un coup c’était comme si les couleurs étaient plus vrai que nature, comme si chaque odeur aussi désagréable soit-elle avait un arrière goût plus agréable et pour une fois elle n’avait pas peur des pigeons, et s’en fichait éperdument qu’il se trouve sur son chemin. Elle c’était vêtue d’un simple tailleur clair et d’un gilet plus foncé et elle était partie, son sac à main sur son épaule pour aller se rendre à la boutique du couturier.

Elle c’était même arrêter en chemin pour prendre un bouquet de fleurs, ce n’était pas de belles fleures en elle-même, mais sur le coup elle les avait trouvé tellement belle, et elle se sentait si bien, qu’elle les offrirait en plus au couturier pour le remercier du travail et du miracle qu’il allait faire pour Fabio. Elle l’avait vu sourire plusieurs fois en à peine une soirée et elle en était aux anges.

Alors, en chantant, qu’elle arrivait dans la boutique. Elle ouvrait la porte, et elle continuait de chantonner, malgré le bruit du carillon qui était au dessus de sa tête, elle la refermait. Et elle allait au comptoir de la boutique, en déposant son sac à main et le bouquet de fleur dessus.

- Il y a quelqu’un ?

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty10.09.14 0:06 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Dilemme. Gianbattista fixe dans l’arrière-boutique le costume fini depuis une semaine qui lui a été commandé. Il connait son destinataire, son futur propriétaire et cela ne lui fait en aucun cas plaisir, contrairement à ces fois où il observe heureux le résultat de son travail, cette impression d’avoir fait quelque chose d’utile. Mais là, ça ne vient pas. Rien ne vient. Que dire, que faire, que penser. Tout ce que tu sais, c’est qu’après l’altercation à Santa Croce, tu es revenu en trombe dans la boutique et tu as faillis déchirer de rage de le costume, si Salvo ne t’en avait pas empêché. Toi d’habitude si mesurer dans tes gestes et des émotions, presque froid des fois, on te le reproche souvent. Le passé. Fuit depuis si longtemps pour espérer se faire oublier et recommencer, alors qu’il croyait que c’était vraiment fini et qu’il était près du but, on lui rappelait par diverses manières que non, les gens n’oubliaient jamais. Alors il a tourné et retourne sa rencontre avec Eleonora. Il s’est souvenu des propos d’Adriana et s’est dit que si Eleonora manipulait la vérité dans cette rencontre, il faudrait elle aussi qu’elle ait sa piqure de rappel. Il s’est décidé. Ainsi, un soir est venu s’ajouter le long du col, dans la doublure rouge sang, une broderie de la même couleur , juste un peu plus foncée , invisible . Ainsi on ne verrait pas lorsque la cliente examinerait le vêtement. Mais celui qui la passera la sentira et saura la lire. Et peut-être pourrait-il le faire remonter à la bonne personne. Non dimentichi. N’oublie pas. N’oublie pas que si tu as des armes et des moyens de pressions, moi je suis aussi capable de t’atteindre et d’ébranler ton autorité. Alors réfléchis bien, pèse le pour et le contre. Un concours entre deux têtes brulées trop sûrs d’eux. Encore un plan bancal qui marcherait parce qu’il l’aura voulu. Y croire un tant soit peu. Puis il avait attendu. Que la Sforza appelle. Ou se déplace.

Ce moment est arrivé en ce jour de fin septembre, en fin de matinée. Le bruit du carillon est doublé par les aboiements de Pizzo. Il n’est pas dit que le chien, qui arrive sa balle de tennis mordillée dans sa gueule reconnaisse ou se souvienne de la jeune femme mais bon. Les pupilles brillantes de la chatte sur une table de l’arrière-boutique non loin du comptoir. Les humains mettent plus de temps à se manifester. D’abord un vieil homme aux épaules carré, légèrement vouté qui la fixe en lui demandant poliment dans un italien ce qu’il peut faire pour elle. Dès qu’il l’identifie, il s’excuse et va de l’autre côté du comptoir, pour passer la tête par-delà la porte en verre, appelant dans un vénitien fort et distant. Gamin. Gian arrive, une cigarette à la bouche en boitillant. Courte discutions et Gian écrase la cigarette. Il embaume le tabac, il fume beaucoup dernièrement. Comme après chaque coup de stress. Il salut Adriana d’un signe de la tête et se rends dans l’arrière-boutique, revenant quelques minutes plus tard avec ledit costume, le déposant sur le comptoir pour qu’elle puisse l’examiner

« Fait selon les mesures et les critères que vous m’aviez demandé. Désolé d’avoir mis autant de temps à le faire mais je préférais que cela soit parfait. »



Gian fouille un instant le grand cahier d’écolier devant lui pour mettre la main sur la facture. Comme chaque commande pour du sur mesure, Adriana n’avait payé qu’une avance, destinée, entre autre, à acheter les tissus nécessaires. L’homme désigne les fleurs sur le comptoir.

« Vous allez le voir ? Ou vous avez peur de croiser l’autre femme dont vous m’aviez parlé ? Je n’oublie jamais , ce qui fait de moi la pire des commères.»


Siobhán Balfe
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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty10.09.14 13:31 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Ses doigts pianotaient sur le comptoir de la boutique, tendit que ses yeux regardaient en souriant devant les fleurs. Un vieux monsieur sortait de l’arrière boutique et un chien aussi, Adrianna n’avait pas retenue le prénom du chien, mais elle s’abaissait pour lui caresser le dos, et automatiquement il se roulait pour montrer son ventre, et la Borgia en profitait pour le lui gratouiller. Elle répond alors en vénitien qu’elle venait récupérer une commande, et alors elle voyait le couturier qui était venue, et elle le saluait également en vénitien. Elle avait tellement l’habitude de parler en vénitien, que l’italien était presque une langue secondaire à ses yeux.

- Je vous en remercie beaucoup, il va l’adorer.

Elle souriait et elle soulevait le plastique de protection, et elle touchait le tissu qui avait été utilisé et elle était contente de le voir là réel. Elle s’imaginait même à ce qu’il pourrait donner sur Fabio. Un foulard autour du cou, ou bien même une cravate tout dépend du temps qu’il ferait dehors. Elle prenait la facture, et Adrianna ouvrait son sac à main pour payer sa commande, mais elle s’arrêtait nette pour écouter et répondre à sa question.

- Non et non.

Elle haussait les épaules et elle prenait les fleurs en main pour les tendre au couturier, et son sourire restait là en place.

- Il n’y a plus aucun soucis de ce côté de la jeune femme. Quant aux fleurs c’est pour votre boutique en remerciement.

D’une main libre, elle cherchait dans son sac à main pour prendre son portefeuille.

- Combien ?

Quand elle aurait le montant, elle donnerait alors le compte en billet, et elle s’arrêtait un instant en réfléchissant.

- Et pourquoi vous me demandez ça ? Curieux ? Ou bien vous êtes impliqué ?

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty12.09.14 21:56 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Si elle savait ce qui se profilait peu à peu dans sa tête. Il voyait en elle un moyen d’atteindre Lupinelli et Eleonora. Au cas où. Elle était une espèce de porte d’accès une des rares et surtout la seule à le faire en toute innocence, sans le vouloir. Parce qu’elle ne savait rien. Et qu’elle n’avait aucune raison de savoir et les autres de faire le lien. Trop sûr de lui. Surement. Mais il était comme cela et cela l’avait à la fois desservi et servit de nombreuses fois. Il ne changera pas avec cela, même pour sa seconde vie. C’est aussi pour cela qu’il est dans son intérêt qu’Adrianna Sforza continue et reste sa cliente, pour la mettre en confiance et qu’elle continue , l’air de rien de lâcher des informations qu’elle juge anodine mais que lui juge importantes . Garder un œil pour contrôler le futur, ce qui peut arriver. Et surtout conserver un moyen de pression. C’est surement pour cela qu’il est plus aimable que la dernière fois, elle mettra peut être ça sur la présence de son patron derrière et donc du fait qu’il ne peut pas avoir le même discours que lorsqu’ils sont seuls, lors des visites à domiciles. Aussi acquiesce-t-il lorsqu’elle lui dit qu’il n y a plus de problème avec la femme. Peut-être se fait elle duper, Eleonora a surement encore besoin de l’aura, enfin, des fragments d’aura, des poussières, des confettis pour se faire obéir des nouveaux-anciens membres de Disorder, des fous qui ont réintégrer les rangs parce que probablement ils ne savent rien faire d’autre.

Son sourire ne quitte pas son visage, alors qu’il recompte soigneusement les billets pour les ranger dans la boite renforcé qui sert de caisse, adjoignant aux billets à l’aide d’un trombone l’intitulé, plus simple pour les comptes. Il commence à s’occuper des fleurs du coup, lui proposant une chaise si jamais elle souhaite faire une pause

« Vous voulez boire quelque chose ? A moins que vous ayez une autre commande pour moi, c’est un peu creux en ce moment. »


Il ouvre le papier, disposant soigneusement les fleurs. Fils de fleuriste, il sait parfaitement comment les préparer mais aussi les disposer et les comprendre. Il fait signe à Adrianna d’attendre quelque instant, revenant vite avec un petit sécateur et un vase avec de l’eau, commençant à couper les queues de chaque tige pour qu’ils soient d’une même longueur, disposant doucement dans le vase vieillot

« En quoi je serais impliqué ? Je crains que nous n’agissions pas dans les mêmes sphères. Non, en fait, comme je vous le disais, je suis une commère et je suis quelque peu bavard, voyez-vous. Il y a quelques jours déjà, je suis allée voir une amie à San Polo, elle fabrique des masques, je vous la conseille d’ailleurs, si jamais vous avez besoin de masque, son travail est toujours très soigneux, nous collaborons lorsqu’il faut faire des masques qui vont avec des costumes. Tout cela pour dire que nous discutions de nos clients, choses qui arrivent, et après avoir parlé du couple avec enfants qui vit à l’écart de San Polo et qui accessoirement, vous gardez ça pour vous, s’envoie des vases mings à la figure lors des disputes conjugales, je l’ai remarqué, il manque un deuxième vase depuis d’ailleurs, nous avons aussi parlé de vous. Elle trouvait cela triste, qu’il fallait que vous teniez bon. Et visiblement, sans le savoir, vous avez suivi son conseil. Comme quoi , vous voyez , je ne fais pas que médire. »

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty13.09.14 0:42 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle refermait le plastique qui contenait le costume, et elle tapotait doucement, un grand sourire sur les lèvres. Elle espérait vraiment que le résultat serait parfait sur Fabio. Elle relevait la tête quand il lui proposait à boire. Alors elle répondait qu’elle prendrait bien un thé ou un verre d’eau.

- Je vous commanderais peut-être une robe qui sait.

Adrianna s’installait sur un petit siège, en laissant son paquet dans un coin en y faisant attention. Ses jambes se croisaient, et son regard se perdait sur les murs de la boutique, et tous les objets qui s’y trouvaient, tandis que le couturier s’occupait des fleurs. Elle haussait un sourcil en entendant ses palabres. Et il faut dire qu’elle avait du mal à suivre la totalité de la conversation, même s’il faut dire qu’elle n’appréciait pas tellement qu’on parle d’elle à des inconnus et surtout au vu de la dernière conversation, cela ne devait pas être très plaisant.

- Et cela vous arrive souvent de parler de vos clients à vos amis ?

Elle s’humectait les lèvres et au passage elle se les râpait.

- Et vous savez un peu ce qu’il se passe à Venise en ce moment ?

Elle était un peu curieuse, mais en même temps elle avait eu vent de problèmes qui avaient lieux à Venise, et plus particulièrement au sein de sa grande famille. Et maintenant qu’elle avait sa place au sein du conseil, elle se devait de faire ses preuves et d’aider les cardinales, à garder la face. Alors que les conciliateurs commençaient à sombrer dangereusement, face à la décadence de se monde qui ne sait plus dire merci à son passé.

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty14.09.14 19:10 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Etre Bancale qui s’éloigne un instant de sa tache au bouquet pour aller chercher de quoi faire un thé. Soupirs bruyant quand il s’aperçoit que Salvo a remis le bazar dans la réserve. Enfin le bazar. Pour un être normalement constitué, il y a juste une bobine de fil et la vieille bouilloire électrique qui ne sont pas rangées à leur endroit destiné. Pour Gian, on est dans un endroit dérangé à la limite du supportable. Il faut dire que la limite est bien basse. Il range la bouilloire et la bobine avant de palper la vieille théière de porcelaine, cherchant à savoir si son contenu est chaud. C’est le cas. Une théière emplie de thé noir de facture assez peu chère mais pas bon marché pour autant. Il y en a qui fument, d’autres préfèrent avoir des postes de dépenses différents comme du thé de bonne qualité. Gian revient un tasse de porcelaine blanche de vieille facture au bain, accompagné d’une cuillère et de la boite à sucre en carton qui est presque vide. Il dépose tout cela à côté d’Adrianna, avant de siffler contre la chatte qui se frotte dangereusement au vase. Le vase contient de l’eau, le vase est fragile, Lana est un chat, Lana aime l’eau comme les congénères de sa race, les turcs de van. Le chat le regarde de ses grands yeux avant de sauter élégamment et sans heurt sur le sol, trottinant en glissant sur le parquet jusqu’à côté du chien couché dans un coin de la pièce. Gian reprends ses activités de fleuristes, terminant de disposer les fleurs dans le bouquet, vérifiant les équilibres comme on lui avait appris étant petit. Il échappe un rire à la remarque de la Sforza.

« Pour parler des clients et gens qui m’entourent, il faut que la personne ait des choses à raconter elle aussi et qu’elle soit intéressante. Et puis je n’ai pas tant que ça d’ami à parler de ce genre de chose. Non, je crois bien que Clio est la seule à qui je fais part de ce genre de chose. Rassurez-vous, je ne donne pas de nom véritable et je ne parle que chose parfaitement insignifiante. Comme l’histoire du jean. Qu’est-ce que vous en avez fait au fait, de ce pauvre Levis. Vous l’avez rendu ? C’est dommage, je suis persuadé que la taille en dessous, il vous aurait très bien allé. L’avantage du jean c’est que ça va avec tout et ce dans toute circonstance même les plus chics. »


Quand elle lui demande pour Venise, il s’adosse au comptoir, fixe un point en haut à gauche du plafond pour sembler chercher. Il y a ce que Gianbattista Di Medico aurait répondu et qui n’a rien à faire ici. Il y a ce que Gianbattista Virgilio va répondre et cela n’a rien de bien intéressant.

« Pas plus que ce qu’en dise les journaux et la radio locale. On ne va pas dire que j’ai des connaissances avec qui je parle de ce genre de chose qui connaitrait les petits secrets des grands de Venise. Il y a ce que j’entends chez les clients aussi, vu que pour la plupart je suis l’ombre invisible qui répare les rideaux en catastrophe avant la réception. Mais des fois, ce sont des espèces de ragots sur ton de complots conspirationniste .Par exemple, il y en a qui sont persuadé qu’un groupe terroriste dont j’ai oublié le nom va reprendre du poil de la bête , un truc du genre .J’avoue que tout ça me passe un peu au-dessus de la tête. »


Il mime avec sa main. Il ne va pas non plus dire tout ce qu’il sait par les uns et les autres. Par les bribes que laisse filtrer Adélaïde de temps en temps .Même si ce n’est pas le genre de chose dont il parlent, pour éviter les crises , le budget lunette est déjà suffisamment fournis

« Pourquoi ? J’aurais dû savoir quelque chose ? »

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty14.09.14 19:59 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Il ne lui avait pas fallut attendre longtemps, avant que le couturier lui donne une tasse de thé en porcelaine, elle la prenait. Et comme d’habitude, elle suivait son petit rituel, elle cassait un morceau de sucre en deux. Une moitié aller directement dans sa bouche, et l’autre au fond de la tasse, c’était comme cela que faisait sa grand-mère, et c’était ainsi que faisait Adrianna également. Elle touillait le breuvage avec sa petite cuillère, en écoutant parler le couturier et en le regardant faire.

- Je l’ai rendu et j’ai suivis vos conseils, mais il n’empêche, je ne trouve pas d’occasion pour le porter. Je suis de la vieille école, il faut croire.

Elle haussait les épaules, en portant la tasse de thé à ses lèvres, et elle buvait son thé, avant de s’arrêter un instant. Elle se mettait à cligner des yeux en regardant le contenu, elle le trouvait bon, et elle le faisait remarquer. Et son regard se reportait sur le couturier, en écoutant la suite de ses palabres. Elle hochait la tête, en l’écoutant parler, mais par moment elle se mettait à froncer les sourcils. Elle savait déjà que racontait les journaux, car tous les jours elle les lisait, et elle soupirait même devant certaine nouvelle qui lui hérissait le poil.

- Oh je pensais que commère que vous êtes et comme vous vous nommez vous-même dans vous offenser. Que vous auriez était au courant pour le drame qui a eu lieu il y a peu de temps.

Elle baissait la tête, en se mordant les lèvres.

- Il y a eu je ne sais quoi. Un attentat ou une farce dans toutes les églises de Venise. Je suis étonné que vous n’en soyez pas au courant. Un ou une petit plaisantin, c’est amusé à empoisonner les osties de l’église. Au final tout le monde était malade. Si ce n’était que ça j’aurais laissé passer, mais des gens en sont morts des suites de cet empoisonnement. Deux personnes âgés et un enfant. Comment les gens peuvent faire preuve d’autant de cruauté. Amenez à rendre quelqu’un malade et le tuer par la même occasion, c’est inacceptable. Et je peux vous dire à quel point c’est choquant d’assister à l’enterrement d’un enfant.

Elle fermait les yeux, et elle tentait de garder une voix calme, même si on fond d’elle-même elle voulait crier.

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty14.09.14 23:36 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Instant figé. L’histoire du jean élargie son sourire. Il aurait aimé lui dire qu’elle n’avait qu’à le mettre pour venir ici, qu’il n’y avait pas besoin de tant de cérémoniel pour aller les voir lui et Salvo. Et puis il aurait pu voir le résultat de ses conseils. Peut-être même lui aurait il fait rapidement les ourlets si besoin. Mais il ne dit rien. Ce n’est pas son rôle, en aucun cas. Et puis, peut-être qu’elle trouvera une raison de se mettre en jean une fois. En fait, il aurait voulu répondre mais l’information le fige. Il a tourné la tête vers l’arrière-boutique, en direction du vieil homme qui s’est arquebouté sur un tissu à fleur, des lunettes sur le bout de son nez et une grosse lampe pour y voir quelque chose. Le corps de Gian s’est tendu visiblement, ses mains se sont crispées. Adrianna n’aurait pas été là, il se serait rendu dans l’arrière-boutique et aurait bombardé de questions son « oncle » pour s’assurer qu’il aille bien. Grenouille de bénitier qu’il était, ça, ça n’aurait pas dû manquer Et s’il avait été empoisonné, il n’aurait certainement pas résisté.

La mort de Salvo n’est pas une chose que Gian est en mesure d’envisager pour l’instant. Parce qu’il s’est attaché à cet homme surement trop bon et trop naïf pour l’avoir accueillir sous son toit sans se poser la moindre question, même si ,Gianbattista en est persuadé , Salvo se doute de quelque chose, d’une partie infime de son passé. Peut-être même a-t-il fait le lien un jour, perdu dans ses archives de journaux. Journaux. Maintenant qu’il y pense, cela fait plusieurs jours que Salvo ne lui a pas passé les journaux qu’il lit, comme il a l’habitude de le faire. Et lui qui lit toujours ce genre de chose sans y porter de véritable intérêt. Et il n’y a pas vraiment fait attention. Rétention d’information. La crise d’anxiété se fera tout à l’heure quand il courra à la bibliothèque pour avoir accès à un ordinateur et consulter sur les sites d’information le nom des victimes, espérant n’y voir ni le nom de ses parents ou de l’une de ses sœurs.

Puis il y aura cette question qui lui brule les lèvres. Qui. Qui est à l’origine d’un acte pareil. Le poison, c’est comme une bombe. Ça touche au hasard et ça ne tue pas toujours. C’est juste plus lâche et moins impressionnant à ses yeux. Alors qui ? Disorder pour faire un coup d’éclat ? Cela s’éloignerait de leurs intérêt surtout s’ils veulent, comme lui a dit Eleonora s’allier aux conciliateurs. D’ailleurs, c’est pour cela que la dame Sforza s’indigne, tu penses. Derrière cela, c’était une manière d’éloigner le tout venant des offices et donc de débusquer les plus croyants. C’est-à-dire qu’il faut chercher une organisation qui a intérêt à s’en prendre à la religion. Gian s’arrête de réfléchir. Il ne veut pas y penser. Surtout pas ça. Oublie. Redeviens un citoyen normal pas très au fait des nouvelles. Ce sera mieux pour toi, ta conscience et ton intégrité.

Après un long silence, les lèvres de Gian se dessoudent. Laissant passer une courte phrase.

« Ah... Bon. »


Avant de secouer la tête et de reprendre du poil de la bête

« Je vous avoue que le principe même d’une commère, c’est de colporter les informations plus ou moins vérifiables, pas celles qui intéressent les journaux. Ce genre de chose qui peuvent empoisonner une vie de quartier ou même l’animer par de fausse rumeurs, se faire des films, ce genre de chose … On sait qui a fait ça ? Je veux dire … Une idée des raisons, ce genre de chose. Je vais peut-être me faire des idées ou tomber dans les stéréotypes mais vous êtes la mieux placer pour savoir ça. Alors, c’est quoi vos hypothèses ? »

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty15.09.14 0:22 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle savait parfaitement que ce qu’elle venait de dire ce n’était pas comme si elle parlait de la pluie et du beau temps. Elle savait parfaitement qu’elle ne pouvait s’attendre qu’à une seule et unique réponse dans un premier temps, le silence. Et c’est ce qu’il faisait. Il aurait pu lui-même avoir un membre de sa famille éloigné qui aurait put être touché ou bien tout autre chose. Adrianna en avait été malade à cause de cet acte criminel, sa famille, et elle connaissait assez l’un des morts. Elle avait tenu à assister à chacun des enterrements, même si elle ne les connaissait pas. Car c’est comme si c’était de sa faute que quelque chose était arrivé, dans sa vie elle avait des choses à se reprocher, et qu’on pouvait lui reprocher, mais ça non. Le nez toujours baissait sur ses mains et cette chevalière, elle finissait alors à boire son thé. Et quand il parlait elle posait sa tasse sur la table, basse en prenant une grande inspiration.

- Et bien je ne sais pas. Ce ne sont que des hypothèses. Mais quand on sait qu’un couvent où les nonnes préparent elle-même tout de A à Z la cérémonie, en faisant leur vin, leur Ostie, et qu’il n’y a qu’un conciliateur qui peut y aller. Il faut croire que parmi chez nous il y a gangrène. Quelqu’un qui a menti sur ses attentions et qui a voulu obtenir quoi ? Une futile vengeance sur la religion ou sur ses croyants ? Je ne sais pas. Mais il faut avoir des moyens, pour réussir une telle chose et des connaissances et un esprit malsain.

Elle s’humectait les lèvres, laissant ses doigts pianoter la petite table.

- Viser des innocents, qui ne cherchent qu’à aider leur prochain et tenter de vivre une vie paisible, malgré tout ce qui se passe dans ce monde. Si on commence à les attaquer et à vouloir leur mort, là je trouve cela inadmissible.

Elle soupirait, et elle se relevait pour regardait par la fenêtre.

- Nous ne sommes pas des fanatiques, nous ne sommes pas des fous. Nous avons juste nos propres croyances, qui nous permettent de voir le monde d’une façon différente. On ne peut pas obliger à quelqu’un à avoir la foi, tout comme on ne peut pas obliger quelqu’un à suivre aveuglément des propos en tout genre. C’est pour cela que la foi est personnelle et que nous l’avons ou non. Et que nous ne cherchons jamais à obliger les autres à l’adopter, c’est une démarche personnelle. Et là c’est comme si on nous disait de plein fouet que nous sommes des fanatiques. Et je vous l’affirme, je l’ai moi-même subit cette insulte, tout ça car je crois en dieu, que je prie, et que je vais à l’église, que je tente d’aider mon prochain, et que je préfère discuter plutôt que de faire la guerre. Je ne dis pas que je parfaite, car je suis humaine, et l’humain n’est pas parfait. Mais là, cette attaque, c’était quelque chose de totalement gratuit et sans aucune raison précise.

Elle se retournait vers le couturier, en déglutissant, ses yeux commençaient à devenir rouges, mais elle se retenait de pleurer.

- Puis-je vous demander comment vous réagirez-vous à ma place ?

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty15.09.14 22:24 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Son regard se perd à travers la vitrine. Machinalement, il tend sa main droite à la recherche d’un pelage à lisser du bout des doigts pour se calmer, se rassurer. Se sentir aimer par l’amour fidèle d’un chien parce qu’il est son maître, par l’amour intéressé de sa chatte parce qu’il est la main nourricière. Mais aucun des deux n’est dans les parages, ils sont blottit l’un contre l’autre en pleine sieste. Et aller chercher Lana signifierait pour la Sforza une inquiétude trop visible et puis ça ne serait pas sérieux du tout. Inspire, Expire. S’il veut tenir son rôle, il ne devrait pas être aussi inquiet, aussi stresser. Vite reconstruire le personnage barrière, le masque pour garder cette légèreté dans le portrait. Quitte à passer pour un abruti. Ce sera mieux que rien. Il écoute, il doute, tout se mélange dans la réalité et les hypothèses. Plus elle parle et plus il doute sur les implications des uns et des autres. Et plus il essaie d’éloigner à coup de balais ces idées qui le tourmentent depuis tout à l’heure. Il essaie de se persuadé sur d’autres réalités. Et puis il a promis. Et cette promesse joue le rôle de barrière fragile entre ses réflexions et ce qu’il veut penser. Ne me juge pas sur mes pensées, je ne te jugerais pas sur tes opinions et tes actes. S’y tenir, s’y raccrocher désespérément. Mais les arguments s’empilent les uns sur les autres. Et puis il y a cette phrase. Comment est-ce qu’il aurait réagi lui. Instinctivement, il aurait dit qu’il aurait d’abord cherché à savoir pourquoi sauf si on s’en été pris à l’un de ses proches. Dans ce cas, il aurait été sanglant, violent. Il se connait maintenant. Il s’est vu agir en désespoir de cause. Il connait les limites de son humanité. Le poison, c’est comme une bombe insidieuse. Sa bouche est sèche il salive, déglutit. Que répondre. Si ce n’est ….

« D’abord, je tiens à vous dire que même si je parle le patois, je ne suis pas Vénitien de souche. Je suis originaire de Ravenne où ma vie a été quelque peu flou jusqu’à ce que je me prenne le platane en moto, que je me paie l’hôpital, la rééducation et que mon oncle me prenne sous son aile. C’est à ce moment que j’ai mis pour la première fois les pieds à Venise et je me suis promis de ne surtout pas prendre parti dans les querelles intestines qui peuplent l’arrière-boutique de la ville, derrière la façade rayonnante et touristique, celle de la carte postale. Il en va de mon intégrité physique et mentale, j’ai suffisamment donné dans les conflits, j’ai suffisamment détruit et été détruit. »


Mêler mensonge et vérité de manière. Il sait que Salvo écoute, indiscret, plongé dans son ouvrage, il tend son oreille presque sourde, curieux. Gian se crispe un peu avant de se détendre. Longue maïeutique de l’esprit, comme dirait Platon. Quelque reste de son lycée. Avant le début du Maelstrom.

« Je pense cependant que bien au contraire, la personne qui a fait ça est suffisamment consciente de ce qu’elle fait , qu’elle est désespérée et qu’elle n’a trouvé aucune autre moyen pour se défendre , protéger ce en quoi elle croit et elle défend et surtout exprimer ce qu’elle a dire . Son mal être. Ses remords. Ne vous méprenez pas, je ne tombe pas dans l’angélisme ou je ne renie pas les morts bien au contraire. Mais tout n’est pas tout noir et tout n’est pas tout blanc. Il en va de même dans tous les cas. De même que je suis persuadé que malgré ce à quoi vous croyez, ceux que vous appelez conciliateur ne doivent pas tous être des saints blancs comme neige, cette personne en agissant n’est pas forcément toute noire comme l’enfer. Quand on ne sait plus trop où on en est, on s’attaque aux symboles et l’Eglise est un symbole, comme l’Ostie et le vin de messe. Je ne suis pas vous et vous n’êtes pas moi. Mais je pense qu’une fois les deuils et la colère passée je tenterais de comprendre le pourquoi du comment pour que plus jamais il n’y ait de tristes événements comme celui-ci. C’est de l’idéalisme, personne que je ne connais bien n’a été touché , je ne peux pas m’intégrer dans votre douleur. C’est tout. »

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty16.09.14 17:53 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle scrutait le moindre de ses mouvements pour chercher une quelconque réponse dans son silence. Sa mâchoire se crispé, et si elle ne se retenait elle grincerait des dents. La première réponse du couturier la faisait hausser les épaules. Elle le savait qu’il n’était pas Venise, qu’il était un Italien né hors des murs de la cité. Mais la suite de sa tirade lui faisait hausser les poils sur ses bras et dans sa nuque. Malgré tout elle l’écoutait jusqu’à la fin, sans le couper.

- Être conscient ne veut pas dire sain d’esprit. Et pour empoisonner des innocents, il ne faut pas l’être, tout comme ne pas condamner ce genre d’actes. Ne me prenait pas non plus pour une enfant, je sais que je suis jeune, et que je ne connais pas encore totalement le monde, mais je sais que rien n’est blanc ou noir, tout est dans les nuances de gris.

Elle soupirait et elle se pinçait l’arrête de son nez avec son index et son pouce.

- Mais sachez une chose, nous autre les conciliateurs nous avons toujours était très rigoureux sur le choix de nos membres. Et jamais nous ne cherchons à blesser les gens. Si donc cette personne s’attaque à nous, alors que nous sommes innocents. Elle devra payer le prix de ses actes.

Elle retournait s’asseoir sur sa chaise, et elle se frottait le front, en faisant craquer presque chacun des os de son corps.

- Puis-je vous commander d’autres produits ?

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty19.09.14 19:31 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Divergence d’opinion. Plus elle parle et plus il la trouve naïve. Changer de sujet, parce qu’il est dangereux de parler de ce genre de chose. Et pourtant, il y en a à dire. Sourire en coin. Au vu des alliances faites et à venir, il est plus facile aux conciliateurs de s’allier avec ceux qui ont déjà les mains sales. Comme elle réagirait, la Sforza, si elle apprenait que ses « supérieurs » étaient en train de s’allier que les nouveaux Disorders de la blonde Eleonora, celle-là même qui s’approchait trop près de Lupinneli la dernière fois qu’ils en ont parlée. Pour permettre à ces derniers de gagner en influence, c’est ce à quoi il pense mais il n’en est pas sûr. Il n’a pas encore digérer cette terrifiante crise de colère qu’il a failli passer sur le costume. Crise de colère qu’il ne se connaissait pas. Ou plutôt plus. Crise oubliée quelque part dans les méandres de sa mémoire défaillante. Adrianna est une espèce d’idéaliste à sa manière. Calme-toi, s’énerver contre elle ne sert à rien. Elle n’est qu’un petit rouage chez les conciliateurs.

« Vous ne maîtrisez pas encore assez bien les nuances de gris dans votre discours, pourtant, mademoiselle. Seriez prêt à parier votre vie que les gens qui vont entourer n’ont rien commis de réprimandable ou même sont en contact sciemment avec des gens qui eux ont commis ces actes ? Si vous répondez oui, j’admire votre naïveté qui oui, je vous l’avoue, me fait penser à celle d’un enfant. A celle d’une jeune fille plus jeune que moi qui m’était proche. Elle avait cependant fait une partition assez étrange. Il différenciait le bon du juste. Bon et juste était des choses qu’elle opposait toujours et de manière véhémente. Qu’en pensez-vous ? A-t-elle tort ou raison ? Pensez-vous comme elle ? »


Il se décolle du comptoir pour boitiller jusqu’au cahier de commande, ressortant le catalogue de tissus qu’elle avait eu entre les mains la dernière fois ainsi que celui des nouvelles collections de tissus d’hiver , plus chaud et plus sombre . Il lui apporte

« En ce moment, c’est la saison vide. Nos clients aisés qui ne vivent pas principalement à Venise sont partis et les autres n’ont pas encore fait la transition avec l’hiver et les manteaux. Ce sont des gens qui agissent au dernier moment et anticipent rarement. Les clients moins aisés eux … et bien c’est la fin de la saison des premières communions et autres cérémonies donc plus de costumes et d’aube … Personne que nous connaissons n’ont eu de mort récemment, heureusement d’ailleurs, donc pas de retouche sur les costumes pour les enterrements … Ce n’est pas encore les soldes ou la saison des rideaux … Et puis, y’a pas grand-chose à échanger à cette période de l’année, quoi qu’on est eu de très bon œufs la semaine dernière . Et j’ai fini la robe dont je vous ai parlé la dernière fois, j’attends juste le bon moment pour l’offrir. Mais je crois qu’elle est fâchée. A cause de l’histoire de la grappa »


Babillage incessant pour noyer poisson et colère . En général, ça marche . En général .

« Alors , qu’est ce que je peux faire pour vous ? »

Siobhán Balfe
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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty20.09.14 11:44 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle devait garder son calme, elle se doutait au vu de ses mots qu’il était au courant. Toute personne normalement constitué et qui n’aurait jamais eu vent de cette histoire se serait indigné et ne chercherait pas à protéger ou bien même à trouver des excuses détournés ou non à un coupable. Elle balayer ses propos avec sa main.

- Avoir le sang de quelqu’un sur les mains, est impardonnable. Qu’importe les circonstances, il y a toujours d’autre chemin à prendre. Et ne me prenais pas pour plus naïve que je suis monsieur. Vous vous métriez le doigt dans l’œil, si vous pensiez tous ce que vous dites.

Elle allait chercher son sac à main, et elle se rapprochait du comptoir pour y déposer tout ce qu’elle avait besoin. Elle sortait un petit carnet où elle avait inscrit des mesures pour différents éléments, il y avait plus d’une cinquantaine de rideaux, mais également une robe de mariée que sa mère avait demandée qu’elle s’en charge. Il y avait des robes de demoiselles d’honneurs et pour l’occasion Adrianna voulait s’offrir aussi une robe. Elle sortait aussi les modèles, ou bien des patrons de vieux magasine des années cinquante où se trouvait ses demandes, mais aussi des croquis et plein d’autre chose.

- Seriez-vous en mesure de faire tout ceci ? Les vêtements sont pour dans deux mois maximum. Les rideaux avant l’arrivé du froid. Dois-je payer la moitié en avance ?

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty21.09.14 22:24 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Qu’elle parle et qu’elle croit ce que bon lui semble. Cela ne lui enlèvera rien à ce qu’il pense à ce moment des conciliateurs, de ce groupe aux allures de mauvaise société secrète comme on en voit dans les films d’espionnages. Ils ont en général le rôle de grand méchant et ce qui s’y passe y est énigmatique. Ennemi facile des romans, qu’ils soient de gare ou plus recherche, antagonistes fréquents des films, le mal est secret, c’est notre excuse pour ne pas le voir. Avoir du sang sur les mains est impardonnable, que ce soit légal ou non. Tu en subis les conséquences depuis ton retour à la vie civile. Et il t’arrive de penser qu’avoir du sang sur les mains indirectement, parce qu’on s’allie, qu’on ordonne ou on incite est doublement impardonnable. Parce que lâche, infiniment lâche.

Cesse de tergiverser, cesse de te perdre. Cela ne sert à rien, on ne te demande plus ton avis de toute façon. Tu n’as plus à penser à tout cela, sauf si tu veux t’impliquer dans cette mélasse et ce n’est pas ton but. Tu veux rentrer. Te faire oublier et rentrer même si au final, tu ne connais pas à l’avance leur réaction à ta venue, toi le fils prodigue. Il y a tant de chance qu’on te claque la porte au nez que tu ne préfères pas y penser. Comme si tu pouvais entrer comme cela. Tu as toujours la clé et tes parents n’ont probablement pas fait changer la serrure. Sinon, il y a toujours la clé de secours cachée à un endroit connu de la famille seule. Ce sera l’occasion de voir si la parabole se vérifie dans la vraie vie .Pour l’instant, il faut vivre l’instant présent.

« Je suis comme Saint Thomas. Je ne crois ce que je vois … et ce que j’entends dans mon cas. »


C’est à ce moment qu’elle dépose le carnet. Gian regarde Adrianna, le carnet, Adrianna, le carnet, les patrons à côté qui commence à former cette masse terrifiante du bazar (oui, juste des papiers pour une masse terrifiante, il est gravement atteint). Il s’attache d’abord à replier correctement les patrons, bien en six pour les faire rentrer dans le carnet puis il cherche un élastique dans le tiroir à fourniture pour les faires tenir à la quatrième de couverture. C’est pour l’instant plus important que regarder l’intitulé de la commande. Cette étape arrive bientôt. Il hoche la tête, levant son index

« Permettez … que j’en discute avec le maître céans, j’en ai pour cinq minutes. Continuez de débattre avec Lana, elle est de bonne compagnie. »


Il clopine jusqu’à l’arrière-boutique, appelant Salvo avant de lui tendre le carnet. La discussion est courte et Gian repart un instant avec la tasse du vieil homme, maudissant qu’il laisse trainer sa vaisselle sale, sans que ça choque plus que ça le vieux. Il parle bas, presque inaudible et donne ses instructions que le boiteux intègre sans discuter. Les ordres de l’oncle sont rarement discuté, voir presque jamais. Gian revient avec le carnet, un formulaire de commande pour le tissu et une nouvelle tasse de thé pour Adrianna. Il approche deux tabourets pour pouvoir s’assoir et se servir du second comme table, la femme avait sa chaise des fois

« Il dit qu’en confiant le bon de commande à une poste privée, on peut recevoir les tissus à la fin de la semaine. Il faudra tout au plus un mois et une semaine après pour vous faire les robes. Mais les rideaux, il faudra bien compter un mois et demi en plus, ce qui nous rend milieu novembre. On peut cependant organiser la commande de telle sorte qu’on commence par les rideaux des fenêtres plus exposés. Pour l’acompte, c’est comme d’habitude. Vous payez le tissu au prix comptant, les frais de ports nous sont offerts en tant que professionnel, plus la moitié des honoraires, comme d’habitude. Si vous êtes d’accord , j’attends vos ordres pour les références des tissus . »

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty21.09.14 22:54 par Siobhán BalfeCiter Editer Supprimer 



Elle haussait un sourcil, quand on lui fit comprendre qu’elle pouvait parler une certaine « Lana ». Alors que le couturier quittait la salle de vente, la Borgia tournait la tête dans tous les sens pour regarder tous les recoins de la boutique, dans l’espoir de voire une tête blonde ou une tête brune. A la recherche de la fameuse Lana, nom qui lui faisait penser à un personnage féminin de comics. Elle avait beau chercher du regard, et même faire quelques pas, laissant ses talons aiguilles tapoter en rythme sur le sol, elle ne voyait rien. Seulement un chat qui dormait allégrement sur le derrière du comptoir. Elle haussait les épaules, et elle se penchait pour caresser, le chat. Il faut croire que l’animal était dénommé Lana, comme la laine. Ce qui était assez causasse il faut dire, mais de bon augure pour un félin. Même si l’animal paresseux, donnait l’impression d’avoir passé l’âge de jouer avec un tel élément.

- Il parait que je dois débattre avec toi…

Elle souriait au chat, qui détendait ses pâtes.

- Tu sais que ton maître est dur de la feuille, et il me donne l’impression de ne pas être blanc comme neige. Mais bon. Au moins c’est un bon artisan, et c’est rare de nos jours, alors je ne lui en tiendrais pas rigueur.

L’animal se levait pour faire sa toilette.

- Pas très bavarde à ce que je vois. Je n’ai même pas le droit à miaulement, ou un bâillement ?

Chose demandé, chose due. Le chat venait de bailler et de se retourner sur elle-même, avant de se réinstaller pour dormir confortablement au chaud. Alors Adrianna tournait en rond une dernière fois dans la pièce, et elle finit par se réinstaller sur son siège. Jusqu’à ce que le couturier rentre dans la boutique, avec une tasse de thé. Elle la prenait en main, et elle soufflait dessus, avant de poser ses lèvre pour gouter le liquide, et se rendre compte qu’il était trop amer pour elle, ce qui était normal, puisqu’elle n’avait pas mit de sucre dedans. Malgré tout, elle écoutait d’une oreille attentive les informations données par le couturier.

- Les dates me conviennent. Pour les couleurs des tissus, tout est donné dans le carnet. Je voudrais des matières occultantes et qui garde la chaleur. Velours, et compagnie. Avec j’aimerais des cordons pour les retenir. Préférez-vous que je paye en liquide ou en chèque.

Elle sucrait sa tasse de thé, et elle commençait à la boire.

- Au fait, auriez-vous aussi du temps cet été pour faire des rideaux d’été ?

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MessageSujet: Re: Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico   Persistance de la mémoire ∆ Gianbattista Di Medico Empty23.09.14 22:29 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Projet ambitieux, si ambitieux qu’il se demande si Salvo ne les a pas un peu surestimés tous les deux. Un regard vers Lana qui dort dans son coin, d’habitude, elle miaule quand on lui parle, n’importe qui. Elle se sent obligée de miauler. Mais visiblement ce n’est pas encore l’heure. C’est l’heure de la sieste, l’heure du silence, pas l’heure de jouer avec les robinets ou ce genre de chose qui peuvent lui plaire. Vieille chatte aux allures calmes qui règne en maitre dans le magasin, de ses prunelles fendues. Gian lui adresse un regard. Il ira perdre ses doigts dans sa fourrure quand Adrianna partira. Ce chat a pour lui le rôle d’un antistress extrêmement efficace. Quoi qu’il se passe autour de lui, Lana continuera de dormir, de se prélasser, d’ouvrir le robinet pour jouer avec l’eau sans se soucier de la facture d’eau ensuite (elle s’en fiche, ce n’est pas elle qui la paie après tout. Elle n’a même pas conscience que chez les humains, tout se paie, y compris l’eau que l’on trouve pourtant partout à Venise). Elle est un élément de la routine, qui est tant rassurante aux yeux de son maître. Tout est routinier, tout se prévoit et rien n’échappe et ne vient tout détruire.

Gian fouille le carnet, retrouve les référence une par une, calculant de tête la longueur de tissus nécessaire, n’hésitant pas à augmenter au cas où. Le bon de commande se remplis assez vite, la colonne « prix » aussi. Elle n’a jamais été aussi remplie dans sa mémoire d’ailleurs. Il recompte deux fois pour s’assurer qu’aucune erreur avant de le tendre à Adrianna afin qu’elle vérifie qu’il n’a rien oublié.

« Chèque. Ce sera plus simple après pour les comptes. A moins que vous nous encouragiez à frauder avec le fisc.»


Sourire théâtrale alors qu’un « Gamin » grondant en patois s’échappe de l’arrière-boutique entre deux coups de machine. Gian lâche un petit rire avant de se redresser .Il retourne derrière le comptoir, pour mettre la main sur les prix, additionnant les commandes une part une sur une page d’écolier, indiquant le total qu’il divise par deux pour l’acompte. Il en profite pour recopier tout cela au propre sur le carnet de commande avant de tendre une seconde feuille à Adrianna, attendant qu’elle valide et le chèque en retour , tapotant le bois du bout des doigts en pianotant . Pour lui, cette grosse commande signifiait que c’était la fin des pseudos vacances. Il allait falloir s’arranger avec d’autres pour promener Pizzo. Mais ça lui fournira des excuses valables de fuite.

« Pour les rideaux d’été, parlez m’en la prochaine fois que vous viendrez. Pour éviter que je vous oublie et que je vous note quelque part sur le carnet de l’année prochaine. Cela devrait aller. »


Il récupère le chèque et la commande validée, pliant soigneusement le papier carbone et le mettant dans une enveloppe en ajoutant le papier habituel pour que la commande soit directement prélevée sur le compte de la boutique. Son écriture ronde indique de tête l’adresse de la boite postale du grossiste et il la met en évidence sur le comptoir, demandant à Lana de garder cette enveloppe comme la prunelle de ses yeux. Il remplit ensuite l’arrière du chèque pour le mettre dans une enveloppe de papier kraft, rejoignant d’autres chèques.

« Et voilà , tout est en ordre . N’oubliez pas votre costume. Je vous souhaite une bonne journée. »


Sourire commerciale , ne jugeant pas bon de renfoncer le clou sur leur dispute .


« »



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