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INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125
Suites aux événements survenus au cours de ces cinq dernières années, le Conseil a décidé de mettre en place une conférence de presse. Tous les médias de Pelagia, mais également les curieux, sont invités à venir pour assister à cet événement historique. La conférence de presse sera retransmise en direct à la télévision et à la radio.
Les bureaux du conseil ont été aménagés exprès afin que tous puissent avoir un œil et participer à cette conférence. Placés sur une estrade, tour à tour, les membres du Conseil feront un discours sur le fléau qu’est ce groupe de révolutionnaires, la Compagnie.
Les journalistes, les présentateurs, et les speakerines ainsi que les personnalités de Pelagia sont invités à prendre place sur les chaises au premier rang. Toutes personnes désirant participer à cette conférence de presse, peut s’asseoir au fond ou rester debout.
Comme à son habitude, le bienveillant Conseil accepte de réponse à n’importe quelle question qui sera soulevée par les participants.
Informations
RP ouvert à : Tout le monde, membres du groupe « Le Conseil » en priorité. Date : 30 Mai 125. Lieu : Salle du Conseil.
Les interventions du juge sont autorisées, ainsi que les révélations d'indices sur vos secrets, soyez-en conscients !
Comment participer ? Vous devez faire partie des membres concernés. Ce sujet est le sujet commun de l'intrigue de l'an 125 du Conseil, il n’y a pas d’ordre de passage à suivre mais n'oubliez pas de prendre en compte les réponses précédentes. Merci de privilégier les réponses courtes et rapides pour que tout le monde puisse participer sans avoir à attendre des réponses, ou devoir lire de longs pavés pour comprendre l'action !
Amusez-vous ♥ Si vous avez des questions, des remarques, besoin d'intervention PNJ, la boîte MP du Juge ainsi que votre topic d'organisation dans votre QG sont là pour ça !
Dans le courant de la semaine, la presse avait annoncé sur tous les supports médiatiques possibles et imaginables la conférence de presse qu’aller donner le Conseil de Pelagia. La future quarantenaire en avait profitait pour s’y rendre, accompagnant Odéon par la même occasion. Bras dessus, bras dessous, elle avançait dans sa robe blanche plissé, aux épaules et au col brodé de sequins noirs. Depuis plusieurs mois maintenant, la scientifique tenait une correspondance passionnée avec le gardien, sans jamais avoir eu le courage de le revoir en chair et en os depuis le fameux bal. Cette nuit là, où il avait dansé main dans la main, pour finalement terminée leur soirée confus sous des baisers passionnés. « De quoi vont-il informer la population à ton avis Odéon ? » Lui demandait-elle en redressant la tête pour le regarder dans les yeux, sans que son couvre-chef la gêne. Elle se positionnait sur la pointe des pieds, tentant de se faire plus grande à mesure que cela soit possible. La presse installée, le reste du matériel, avant que le show final ne commence à se dérouler sous leurs yeux ébahis. Observant deux places vers de le devant de la scène, un large sourire s’installer sur ses lèvres. « Installons-nous là-bas, on pourra observe la conférence de presse aisément. » L’informait-elle montrant l’emplacement du doigt. Alors elle relâchait son bras pour avancer seule, zigzagant sans aucun souci grâce à sa silhouette longiligne. Passant la tête par-dessus son épaule, elle jetait un regard à son beau-frère pour qu’il la suive. « Au fait, mon maquillage ça va ? Je n’ai pas envie qu’une caméra ou qu’un photographe ; pour la presse prenne une photo à la volée et que mon maquillage ait coulé. » Lui mentait-elle en passant ceci pour de la vanité féminine, alors qu’elle voulait tout simplement être belle pour le gardien de ses nuits.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 17.01.16 13:05 parSeòras Corey
Dans cette vaste pièce, une pléiade de personnalités notables s'étaient réunies. Le conseil osait enfin se montrer, répliquer au grand jour face aux troubles qui faisaient trembler les fondements de la cité. Odéon avait ces traits taciturnes qui ne trahissent aucune humeur. L'émoi est écrasé contre ce costume sombre et impeccable, avec à son bras sa charmante belle-sœur.
― Ça sera une surprise, j'imagine.
Dans son for intérieur, il savait. Le scientifique ne pouvait énoncer sa trouvaille avec évidence. Alors le secret était bien gardé, derrière une pointe d'humour, un détachement palpable et typique aux individus postés dans les hauts sphères, si près du pouvoir.
Sa compagne le tira vers le devant de la scène, endroit parfait pour contempler les acteurs qui se positionneront sur l'estrade. Le colosse ne proteste pas devant cette décision, se laissant conduire tout en esquivant les déambulations des autres individus.
― Haha, tu es parfaite Siobhan !
Cette politesse excessive, qu'il revêt dans un rire à moitié constant. Ses mots rassurants qui sont teintés d'hilarité quand ses yeux au début surpris retombent sur son visage si bien apprêté pour la conférence. La jumelle a don de dérider cette masse compacte de chair et d'os. Cette statue inébranlable aux bords friables devant l'imprévisibilité de ses partenaires.
Odéon aurait pu sentir le changement et la transformation qui avaient depuis peu opérés chez celle-ci. Mais comme à son habitude, il ne disait rien.
Dans ce genre de réception vient toujours le souci de la présentation. Sommes-nous habillés en circonstances ? Qui parle en premier ? Est-ce à moi de dire ces choses ou à mon collègue ? Le Conseil n'avait beau compter que cinq membres sans sa Déité, ces cinq piliers ne manquaient pas de se chamailler pour ces mêmes broutilles. Mais puisqu'il était question d'une sorte de guerre, de sécurité, Saül se dit qu'il devrait être le premier à ouvrir le bal. Il s'approcha alors du micro placé pour l'occasion en regardant ses collègues pour voir si cela ne dérangeait personne qu'il commence. D'une voix grave, impliquée, il ôta son couvre-chef et commença à saluer les présents.
Bonjour. Bonjour à tous ! Merci beaucoup, à chacun de vous, journalistes mais aussi citoyens, d'être venus. Cela nous touche particulièrement de voir que tout le monde peut s'intéresser au bien être de la cité, car c'est de cela que nous souhaitions vous faire part. Il marqua une légère pause, laissant valser ses yeux dans la salle. Siobhán était là, il se retenait de rougir ; d'autant plus qu'elle accompagnait M. Verbeek. Il reprit donc après une inspiration. Dans quelques mois, cela fera deux ans que les atrocités du Quartier Ouest ont eu lieu. Peu après, vous le savez, la tête pensante des rebelles a été neutralisée et aujourd'hui, beaucoup ont quitté les rangs de cette organisation. Mais nous ne savons toujours pas combien sont restés. Comment ils s'organisent, ou encore et si quelqu'un à repris les rennes. La menace est toujours là. Aujourd'hui, nous avons décidé qu'il était grand temps d'agir.
Saül recula du micro, jetant un regard à ses collègues. L'introduction était faite, mais il laissait volontiers la place aux autres membres du Conseil pour présenter leur visions des choses, s'ils le souhaitaient. Surtout, il ne voulait pas déclencher de guerre. Leurs mots devaient être bien choisis pour sensibiliser et non inciter à la haîne. Au fond de lui, Saül espérait déjà s'il s'en était sorti pour son début.
Lorsque la conférence de presse avait commencé, Siobhán se tenait assise prêt d’Odéon, l’oreille bien entendu pour écouter ce que le conseil avait à lui dire. Elle n’avait pas ôté son chapeau de peur que l’un des habitants s’exclament « la déité est présente », car même si elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, elle n’en restait pas moins la jumelle qui possédait chaque traits de la déité, sa sœur jumelle, Yseult. De voir ainsi le gardien prendre la parole, lui volait un sourire, les yeux rivées sur sa personne, elle c’était même avancé sur sa chaise, afin de mieux l’écouter. Buvant chacune de ses paroles. Pourtant, quand le quartier Ouest fut mit sur le tapis, elle se renferma sur elle-même. S’enfonçant dans sa chaise, son regard se faisait vide, en repensant au temple pourpre. Elle crut même sentir sa cicatrice se réveiller et se faire présente. « C’est donc de cela qu’il est question… » Murmurait-elle à Odéon. Inconsciemment, sa main à sa recherche, la serrant aussi fort que possible. Beaucoup de mauvaise chose remontait à la surface, trop pour elle. Siobhán ne voulait pas s’enfuir en courant, alors elle cherchait une bouée de sauvetage auprès de son beau-frère, espérant qu’il ne la rejette pas à la mer. Elle baissait la tête, le menton contre sa poitrine, les yeux observant ses jambes.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 19.01.16 23:02 parJoshua Wells
L'ultimatum touchait à sa fin. Trois jours plus tard, le philosophe devait retrouver celle qui l'avait mis à l'essai, Eirlys, celle à qui il devait donner des résultats. Mais les résultats étaient absents, pas de slogan, non aucun slogan. Tout était bel et bien mort. La conférence de presse du Conseil, quelque part, était un dernier espoir avant la fin de tout, bien que Joshua ne pourrait le nommer ainsi. Non, tout au plus était-ce un nouvel acte de désespoir. Joshua était là, en désespoir de cause.
Pas de sommeil cette nuit, encore une fois. Pas de repos, pas de rêve, rien. Ne restait alors que l'Enflammée ou la Caféine. Refusant d'embrasser la première, le nihiliste avait bu la seconde, en gorgeant son être comme s'il s'en noyait les veines en perfusion. Seul, dans le fond de la salle, adossé au mur, il attendait que les conseilles viennent ouvrir cette conférence. Un carnet dans la poche de sa veste, un crayon dans l'autre, il observait l'assemblé, et l'estrade, les micros, et les célébrités et les curieux. Beaucoup de monde était là, guidé par les médias dans cet enclos. Joshua eu une puissance envie de nicotine. Mais voilà que l'on parlait dans le micro. Saül Darwin.
Joshua pris son carnet, son crayon. Alors donc c'était de la Compagnie dont il était question, de cette « menace » contre laquelle il fallait lutter. Évidemment. Il ne pouvait être question d'autre chose, et qui de mieux placé que Monsieur Darwin pour introduire le sujet? Joshua soupire. Joshua murmure.
« Allons donc, vers quelle mesure liberticide cela va t-il nous mener? »
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 23.01.16 14:05 parArabelle Stymphale
Rigide dans son tailleur de nacre, Arabelle observait la foule. Les mesures à prendre aujourd’hui étaient graves. La situation pouvait très vites dégénérer de par le contexte et le thème de cette annonce officielle. Ce qu’il fallait, c’était éviter d’évoquer les mots en rapport avec la guerre. Le public n’était pas prêt à les entendre. Saül avait commencé à prendre la parole, et comme appelée par la foule, la jeune femme savait que ça allait être son tour de s’y coller. La brune n’attendait que ça que prendre de la place dans cet affrontement et devenir le fer de lance d’un combat contre une compagnie devenue dérangeante depuis les derniers événements. Son discours avait été étudié avec soin. Elle s’avança de sa démarche calme et assurée. Ses lèvres rouges carmin commencèrent alors à bouger pour lancer un discours qui allait malgré tout changer beaucoup de choses.
« Cher concitoyens et concitoyennes, c’est le cœur lourd que je me présente aujourd’hui devant vous. Saül a abordé un thème difficile. Présentement encore, ces événements sont pour nous le signe du deuil national. Toutefois, il n’est pas question que notre nation reste dans l’inaction et se laisse dominer par des affabulateurs de petite envergure. Accablés de chagrin, nous ne seront pourtant pas silencieux. Allons-nous laisser des atrocités impunies dans notre société ? Allons-nous regarder notre cité sombrer dans le chaos ? Il est évident que non. Certes la Déité que nous aimions tous a commis un acte final pour tenter d’expier leur pêché. Qu’elle repose en paix malgré son acte irréparable, mais la Compagnie ne s’en est pas émue. Nous, nous souffrons chaque jour un peu plus de sa disparition. » Un silence faussement émouvant interrompit le monologue de la jeune femme qui en profita pour reprendre sa respiration et continuer.
« Leurs crimes, mes chers compatriotes, ne s’est pas arrêté au temple pourpre. Depuis des années, ils sont le lierre grimpant qui tente de nous étouffer, ils sont les parasites qui infestent et vérolent notre régime comme un virus. Nous avons des preuves, nous savons que pour nourrir et entretenir leur armée de traîtres, ils n’hésitent pas à détourner les denrées qui sont supposées aller aux plus déshérités. Les enfants de l’orphelinat n’ont plus rien pour se sustenter à cause d’eux. Les pupilles de la nation sont en train de mourir de faim, comment cela ne pourrait-il pas engendrer encore plus de chaos ? Les classes les plus pauvres de notre société se retrouvent encore plus défavorisés par les actes de quelques-uns. Pouvons-nous laisser cela impuni ? Que ferons-nous quand ils s’attaqueront de nouveau à nous ? Ils ont créés cette tension et nous allons répondre à cette invitation. Fauteurs de troubles et instigateur de haine, ils sont une menace pour notre belle Nation, ils sont une menace pour nous tous. L’économie, les individus et la société même se portera mieux lorsque nous les aurons éradiqués une bonne fois pour toutes. Néanmoins, seul le Conseil ne peut pas tout faire. L’union fait la force et votre soutien sera une motivation et une aide sans égales. Nous comptons sur vous tous. Vive la Déité, Vive Pelagia, Vive la liberté ! » Arabelle s’écarta lentement du micro, observant les visages. Sachant par avance que veux qui devaient entendre le message l’avait bien compris. Les plus grandes entreprises devaient se lier à eux pour réussir à mener cette guerre qui ne disait pas son nom.
Cette décision, ce n’était pas celle qu’appuyait Azores. Et pourtant, elle se tenait là, droite, aux côtés de ses collègues. Le Gardien s’exprima clairement, de manière concise, puis la Sage prit la parole. La Maitresse d’Art, pour le moment, demeurait silencieuse. Les yeux distraits par la foule, les mains jointes dans son dos qui ne pouvaient s’arrêter de bouger.
Elle n’aimait pas ce qui était dit, mais n’avait rien de mieux à apporter. Pas tout de suite. Ses yeux continuèrent tout simplement de se promener de droite à gauche, lentement, observant les réactions. Azores souleva le menton et posa son regard sur son collègue, Saül, qui avait fini de parler. Un air inquiet, puis un petit sourire. Elle supportait être entourée lors de performances artistiques, mais lors d’une réunion de Conseil, d’une annonce générale à la population, elle se sentait oppressée.
« Devrais-je aller parler de paix, alors qu’Arabelle et toi venez de vanter la guerre ? » Murmura-t-elle à l’intention du Gardien.
Impressionné. Il n'y avait pas d'autres mots. Saül avait tout bonnement été impressionné par la capacité de parole de notre chère Sage ; elle vendait définitivement bien les choses, en parlait comme il fallait. Il souriait alors en l'écoutant, fier que son avis soit partagé et que le peuple puisse l'entendre comme il se devait. A ses côtés, Azores restait dubitative. L'art n'est pas compatible avec la violence, c'était un fait. Le Gardien répondit alors tout aussi doucement qu'elle à sa question, en penchant sa tête au creux de son oreille. Le terme n'a pas été dit une seule fois ma chère. Mais oui, tu peux vanter la paix, le fait que l'on fera tout notre possible pour que cette... traque, se fasse dans la diplomatie ! C'est ce qu'on veut aussi, après tout.
Lui, il ne reprendrait pas la parole tout de suite. Il avait assez peu à ajouter pour le moment de toute façon. Il se contenta de regarder la foule, les visages, les réactions, Siobhán sur qui il n'osait pas laisser trainer ses yeux trop longtemps bien qu'il en mourrait d'envie, les journalistes qui les harcèleraient de question bientôt... La conférence commençait tout juste, mais la suite promettait des rebondissements. C'était à ce moment-là qu'il faudrait garder son calme. Lorsque Arabelle eut fini de parler, il applaudit. Suivi par quelques personnes dans l'assemblée, il sourit à sa collègue à qui il dit, tout aussi bas que lorsqu'il parlait à Azores : Si j'étais un rebelle, après ton discours... Je mouillerai mon pantalon. Je savais pas que tu pouvais être si vindicative. Bravo, mais va falloir baisser un peu le ton pour la suite, je pense. Après tout, personne ne voudrait que qui que ce soit ne hurle trop fort. Nous sommes des gens civilisés à Pelagia, n'est-ce pas ?
A mesure que la conférence de presse se déroulée, et d’entendre ainsi le long et grandiloquent discours du Sage de la cité, la chef de service, n’arrivait pas à se sentir à l’aise. La gorge nouée, et les doigts toujours agrippées à la personne d’Odéon. La pulpe de ses doigts s’usait à mesure que les mots se faisaient entendre dans l’air. Les sentiments, les ressentiments, la peur, la honte, les souvenirs, toutes ses petites choses font soudainement surface. Le souffle lui manque, elle se sent oppressée, tellement qu’elle a l’impression que si jamais elle ferme un instant les yeux, un cauchemars vivant se présenterait devant elle, le corps de sa sœur flottant dans les airs, la corde autour du coup, rattaché ensemble, tel des sœurs siamoises. C’était le corps battant à la chamade, et les jambes tremblantes qu’elle relâchait Odéon, jetant un coup d’œil sur la personne de Saül. Si elle le pouvait, elle crierait à l’aide, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Elle avait besoin de sortir de ce cercueil vivant. C’est ainsi qu’elle tentait de se lever, pour retomber aussitôt sur sa chaise, les jambes bien trop flagada. Siobhán était honteuse. « Est-ce que ça te fais mal à toi aussi Odéon ? » Lui demandait-elle, les yeux rivés au sol et le dos rond.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 30.01.16 19:56 parSeòras Corey
Les réminiscences ondoient et Odéon ne peut s'empêcher de sentir en son sein les soulèvements qui d'ordinaires tapissent ses silences. Il porte au conseil une secrète rancune, un mépris assiégeant ses iris. Finement sa bouche est croquée par une émail nerveuse. Pantins agencés dans le même monde mais aux discours divergents et parfois si creux. Ils éveillent ses sens alourdis, tuent son ennui. Odéon trouvera l'ambiance moins étouffante et les protestations contre les crimes commis semblables à des louanges décernées aux divinités.
Le reste est laideur, anomalie. Sons dissonants.
Il écoute tour à tour les comédiens de cette scène. Son coeur se complaît à soupirer et s'éteindre dans les exaltations du Sage. L'émoi pénètre la foule accrochée aux lèvres des figures dominantes et emblématiques. Tout à coup, son adoration est immolée, et ses yeux si fascinés court sur la face livide de sa compagne. Quelque chose lui échappe, mais son faciès trahit à son tour de l'anxiété.
― Siobhan…?
Quelle est cette douleur qu'elle annonce et qui fait vriller sa poitrine ? Elle tombe, se fait si petite sous cette carrure bienveillante. Odéon s'assoit à son tour et murmure d'une intonation grave que d'autres oreilles ne peuvent entendre. Ses doigts qui glissent contre ses maigres poignets, pour lui rappeler qu'il n'était pas qu'un spectre parmi tant d'autres dans ce vaste attroupement.
Ce sont des souvenirs, des mots, qui se démène sur ses lèvres. Plusieurs années de tourment qui se présente ainsi face à elle. Un sursaut la prend. Il n’est pas provoqué par les doigts d’Odéon, mais bel et bien par sa voix. Elle a l’impression de l’entendre en écho, comme si elle portait sur sa tête un heaume qui faisait tout résonner. Ce sont est lointain et pourtant il la frappe en plein cœur. Siobhán déglutit rapidement. Sa tête hoche à la négative. « Ce n’est rien… Juste des mauvais souvenirs qui émerge… C’est comme un iceberg, qui percute un navire… Sauf que je n’ai pas envie de sombrer, alors que… » Elle retient ses derniers mots. Tout ce qu’elle venait de dire, n’était qu’un murmure perceptible entre les deux protagonistes. Quelque chose d’inaudible, juste des lèvres qui se remuent dans une danse frénétiques entrecoupés de soupire. Elle finit tant bien que mal par redresser les épaules. « Ca serait mal poli… Restons d’accord ? » Lui fait-elle part alors en détournant la tête pour planter son regard dans le sien. Sa bouche esquisse un sourire triste, les yeux humides. Tandis que ses mains cherchent les siennes. Elle ne l’avait jamais vu comme un port d’attache, et elle ne voulait pas qu’il le devienne, mais en cet instant précis, elle se rattaché à lui, comme un homme à la mer à son radeau de sauvetage. La femme espère juste qu’il y a de la place pour deux sur cette embarcation de fortune.
« Je ne crois pas qu’une traque soit considérée comme un geste diplomatique. » Fit Azores près du Gardien.
En effet, l’art et la violence ne pouvaient se joindre. La souffrance, la douleur, étaient amies de l’art, par contre. C’était jouer sur les mots, pousser le raisonnement un peu plus loin, mais la différence était bien là. À la suite des discours, Azore sentit qu’elle ne pouvait rester en retrait. Elle n’aimait pas les foules, elle n’aimait pas le public, mais ses chaussures la menèrent là, devant le micro. Ses mains remplies d’énergies cachées derrière son dos.
« La Compagnie a tenté de nous envoyer un message, un point de vue différent sur le monde... Mais ils l'ont envoyé de manière erronée. Ils ont imposé leur vision, leurs croyances de violence, sur ceux qui recherchaient la paix. Ils ont fait parvenir un message que des centaines de Pelagians pleurent aujourd'hui à cause de pertes qui nous font tous encore souffrir. » Elle fronça les sourcils, elle-même survivante du temple, contrariée. « Ils ont eu besoin d'une bombe pour être entendus, ils ont eu besoin de commettre des crimes comme la vie pour nous montrer que leurs vies, leurs mots, valaient plus que ceux qui sont décédés durant l'attentat, qu'ils valent mieux que les Dieux et Déesses eux-mêmes. La Compagnie voulait changer le monde, mais dorénavant ils menacent ceux qui ne demandent qu'à vivre, qu'à prier sans risquer la mort, et nous ne pouvons les laisser faire. »
Elle se recula, retourna à sa place, près du Gardien et de ses autres collègues. Azores n’a pas parlé de manière agressive, sa voix grave avaient prononcés des mots plus doux, plus légers que ceux d’Arabelle. Qu’avait à faire l’Art dans une guerre de pouvoir, après tout ? Sa tête s’inclina à nouveau vers Saül, pour lui glisser tout bas :
« Pas aujourd’hui, pas la semaine prochaine mais plus tard… Plus tard, ne laisse pas Pelagia sombrer, je t’en prie. » Et Asrase pour être jalouse, que l’une des prières de la Maitresse d’Art soit allée à Saül Darwin.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 01.02.16 0:04 parLe Juge
La conférence de presse allait bon train, les conseillers n'avaient pas hésité à aborder le sujet qui fâche assez rapidement pour éviter de trop tourner autour du pot. C'était bonne chose et la foule semblait plutôt en accord avec ce qui a été dit. Puis à la fin du message de paix de Dame Azores, Björn se gratta le nez et toussa dans son micro à lui, qu'on lui avait préparé exclusivement pour l'aider à ne pas se lever et casse les hanches.
« Bah c'est bien beau, ces mots d'artistes, mais Madame Stymphale a bien raison, cette Compagnie c'est de la vermine bonne à être exterminer à coup de... de... » Il regarda autour de lui comme attendant qu'on l'aide à retrouver ses mots. « Enfin il faut s'en débarrasser ! De mon temps, un tel danger n'aurait pas existé. On serait mieux s'ils étaient tous... noyés. » Puis il se tut. Et heureusement car déjà, dans l'assemblée des "Oh" et des "Ah" fusaient d'indignation. Souhaiter la mort d'un groupe et souhaiter l'arrêter sont deux choses bien différentes. Et ça, Björn, il ne le comprenait plus.
Mais il faudrait mieux lui enlever son micro si vous ne voulez pas que le vieux sénile ne continue de déblatérer des bêtises, car le voilà déjà de nouveau à prendre la parole. « C'est comme, moi je suis sûr que la Compagnie est bourrée de défenseurs d'Hatti, ces fausses divinités ! Je pense même que c'est leur but, de faire revenir ce culte démoniaque ! Et puis, qui ne dit pas que ce groupe n'est pas beaucoup plus vieux qu'on ne pense et qu'ils n'ont pas quelque chose à voir avec la petite rouge ? Moi, je pense qu'ils sont contagieux. Ils sont malades, un point c'est tout ! »
Le message d'Azores fut parfait. Il rappelait l'essentiel pour le public : on ne veut pas faire la guerre, juste qu'on les trouve et les juge. C'était du moins la première étape, les armes viendraient peut-être mais même Saül n'était pas encore convaincu de leur utilité. Il applaudit donc, comme beaucoup d'autres, et lorsque son amie revint vers lui il répondit à son murmure : Ne t'en fais pas, je ne veux pas voir la cité sombrer. On la protégera. Mais c'était sans conter sur Björn et sa mauvaise humeur. Le Gardien ne comprenait pas où il voulait en venir. Il regardait le vieil homme qu'il a toujours considéré comme profondément sénile, et arquait ses sourcils d'incompréhension. Il le perdait, complètement, et au regard des yeux des personnes présentes, il perdait aussi le public. Puis vint le moment des insultes et théories à la mort moi le noeud. Saül bondit alors sur le micro et pris le vieillard par les épaules pour l'emmener plus loin, vers Arabelle qui saurait sûrement le dompter...
Wow, wow, wow... Euh, le Conseil ne partage pas toutes ces... idées. Nous sommes avant tout des hommes et femmes, comme vous, avec notre euh... Libre arbitre. Et là où Björn voulait en venir c'est que... Azores a bien dit les choses. Cette organisation use de la violence pour se faire entendre et nous ne voulons pas répondre par cette violence. Mais, il se peut par la suite que, si la diplomatie échoue avec eux, nous arrivions à des mesures un peu plus drastiques. Ces mesures sont pour l'instant hypothétiques, nous ferons tout pour éviter un conflit. Ce n'est pas la vengeance que nous défendons, c'est la paix et le retour au calme... Il souffla, regarda en direction des deux femmes qui l'accompagnait pour savoir si il n'avait pas trop cafouillé et finit par ajouter, avant que le vieux ne revienne sur ses grands chevaux.
A présent nous allons peut-être passer aux questions... Nous écouterons d'abord les personnes dites "compétentes", les journalistes. Et par la suite, si certains de nos citoyens ici présents ont des interrogations, nous vous donnerons la parole. Un micro va passer parmi nous, que l'on puisse tous vous entendre. Il s'éloigna et fit un signe de la tête à un employé pour qu'il puisse s'occuper de faire passer le micro. Cela prendrait quelques minutes, mais déjà, des doigts de journalistes en rut se levaient.
Spoiler:
Je me suis permise de reprendre un peu la situation, mais surtout n'hésitez pas à répondre avant l'intervention des journalistes ! On la fera via Le Juge, mais nous attendrons que chaque participant ait pu poster sa réaction à l'intervention de Björn s'il le souhaite ! Pour les membres du Conseil, on peut discuter des questions des journalistes dans le sujet d'Organisation si vous le souhaitez.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 04.02.16 14:30 parSeòras Corey
Dans son souvenir, Yseult disait du bien du vieux Björn : un homme gentil, brillant et attentionné. Comme s'il eut été un mentor incroyable voire indispensable pour celle-ci, capable de la soutenir dans son rôle de déité. Mais le rideau s'affaissait et le résultat tachait l'idéal qu'on lui avait peint : il ne restait qu'un vieillard sénile qui déblatérait des inepties : un torrent de haine gratuit et suffisant. Et c'est probablement ce genre de discours venimeux qui avait conduit beaucoup à la déchéance, la perte de leurs privilèges, quand les plumes tenues par la cire s'évaporent au soleil.
Odéon n'aimait pas Björn, alors il préféra s'accrocher aux paroles plus avisées du Maitre d'art : Azores. Il se sentait comme la compagnie, pareil à un indigné. Comme beaucoup la violence, il la répugnait, mais le désir de voir la vermine disparaître avait aussi fait de lui un homme prompte à combattre. Parce qu'Yseult avait échoué, il poursuivrait cette bataille dont on ne voyait toujours pas l'issue. Des questions, encore des questions, aujourd'hui pour cette conférence si importante, il en aurait beaucoup à donner. Puisque comme la jumelle, les mauvais souvenirs remontaient à la surface, au lieu de rester dans les abysses pour mieux les torturer. La crainte réveillait des peurs endormies ; car si les grands de ce monde chavirent, ils emportent avec eux, l'ensemble de leurs passagers. Et pas sûr qu'il y ait assez de bateaux de sauvetage pour éviter à tout le monde, une horrible noyade...
Malgré le fait qu’une certaine tristesse régnait dans son cœur. C’était le discours bien plus chaotique et pourtant le plus vrai et sans faut semblant qu’elle venait d’entendre. Même si l’idée de ce dire que ses opinions politiques étaient semblables à celle d’un vieil homme qui parfois sembler dire l’ouest en indiquant l’est n’était pas des plus glorieuses. Apres tout, se dire que si on félicite quelqu’un qui amène à plus de chuchotages et de houages silencieux que d’acclamation ça serait à son tour s’attirer les foudres de la populace. Et cela Siobhán ne le désirait pas pour le moindre du monde. Pourtant, elle en venait à frapper dans ses mains. Même si dire qu’elle tapotait sur son poignet en silence était bien plus vrai. Un signe qu’elle approuvait les dire et les faits du grand argentier. A un moment donné il ne fallait plus se voiler sa face et affirmer son appartenance et ses idéaux politiques. La femme haïssait la compagnie et elle voulait les voir périr un à un comme la vulgaire vermine qu’elle était.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 03.03.16 16:03 parLe Juge
Des paroles en tout genre avaient été dites aujourd’hui. Tout avait l’air de bien débuter, un bon discours, qui pouvait avoir de quoi mettre en joie une foule et l’amener à se soulever, dans un élan patriotique, pour aider à faire taire une menace nationale. Mais les mauvais mots du grand argentier avaient eu pour objet de faire pouffer de rire la journaliste.
Quand le micro commença à tourner de mains en mains, d’abord avec des questions sans grand intérêt, Moira Breen se racla la gorge et prit le micro quand ce fut son tour. D’une voix claire, elle s’adressa à la totalité du Conseil sans viser quelqu’un en particulier, pour tenter de garder une intégrité professionnelle. « Quels sont les moyens que vous comptez mettre en place pour débusquer et faire éclater ce groupe d’extrémistes ? Comptez-vous faire appel à des entreprises ? A la population ? Créer et/ou agrandir le Conseil avec des personnes chargées uniquement de cette tâche ? »
Malgré tout, avant de rendre le micro et de le faire passer à un confrère, elle désirait avoir une réponse à ses questions. Puis avant de laisser la parole aux cinq membres du Conseil, elle souhaitait poster une question plus personnelle à deux des invités présents. « J’en profite également, du fait que Monsieur Verbeek et Mademoiselle Balfe soient présents pour avoir leurs avis sur la situation, mais également pour savoir si cette action est en accord avec la politique qu’instruisait la Dame Blanche, la Déité, Yseult Balfe ? » Sourire carnassier aux deux interlocuteurs pointés du doigt.
Spoiler:
N'oubliez pas d'aller dans votre sujet d'organisation pour discuter des éventuelles réponses aux journalistes !
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 03.03.16 23:15 parSeòras Corey
La surprise percuta le bras-droit de Corb quand la journaliste Moira Breen vient cueillir quelques réponses en sa compagnie. Cherchant à connaître son avis et celui de Siobhan sur l'état actuel des choses, des remous désagréables de la cité. L'homme conservait cette allure : froide et austère, dévisagea en silence l'intruse qui s’immisçait dans l'espèce de bulle sereine qu'il avait formée avec sa belle-sœur. Cette fouine faisait preuve de beaucoup d'audace, mais également d'une grande imprudence qui déplut au colosse. Habitué à la discrétion, pour ne pas faire parler de lui ou de son épouse, celui-ci n'avait aucune envie d'être exposé comme une bête de foire sous le feu des projecteurs.
- Je souhaite simplement que les attentats survenus au temple pourpre ne se reproduisent plus jamais.
Belles paroles pour réduire l'appétit de ce requin carnassier aux traits de femme, tout comme celui de la charmante assemblée qui se dressait autour d'eux. Ne pas nourrir davantage les bêtes souffrant de fringale. Redevenir un anonyme, un invisible dans la foule, voilà ce qu'il souhaitait réellement.
- Je n'ai rien d'autre à ajouter.
La froideur de son regard se planta dans les yeux de son interlocutrice, mettant fin à toute possibilité de poursuivre la conversation. De son masque insensible rien ne s'émouvait, aucune émotion ne surgissait. Planté là comme une statue peu causante. Il espérait qu'elle en ferait de même avec la jumelle, ne s'acharnerant pas bêtement puis - de façon efficace – que le conseil répondrait à ses questions quant aux futurs décisions qui seraient incontournables pour l'avenir de Pelagia.
Les premières questions ne furent pas très intéressante, et les conseillers y répondirent à tour de rôle, lorsqu'il leur semblait bon de prendre la parole. Puis cette journaliste intervint, allant jusqu'à interpeler M. Verbeek et Siobhán. Saül se sentait mal pour elle, pour eux à vrai dire. Cette conférence n'était pas pour pointer du doigt la famille de la Deité disparue, alors quand Odéon eut finit de parler, il saisit le micro. Je ne pense pas que la famille de notre regrettée Yseult soit directement concernée, même si leur avis comme celui de tous les habitants de Pelagia nous intéresse tous. Il les regarda et ajouta, plus bas : Allons, ne faisons pas nos faucons qui se jettent sur leur proie encore rouge sang... Reprenons notre sujet. Elle comrpendrait.
Puis il regarda ses collègues, s'assurant qu'il pouvait prendre la parole pour répondre à ses quelques questions. Pour vous répondre, Mademoiselle, il ne serait pas ingénieux de notre part de vous dire tout ce que nous envisageons contre la Compagnie. Il s'agit d'une organisation intelligente, certains sont peut-être ici même ou à nous écouter et vous donner détails reviendrait à nous exposer, risquant l’inefficacité. Sachez seulement que le sang des citoyens innocents ne sera pas versé. Il se racla la gorge. Nous comptons sur le soutien indéfectible de tous nos citoyens à la hauteur de leurs moyens. Si des entreprises veulent se joindre à nous, elles sont bien évidemment les bienvenues ! Mais c'est vous qui êtes la figure de proue de Pelagia. Chacun doit faire preuve de vigilance mais surtout d'unité et de courage face à ces épreuves, tous autant que nous sommes.
Il regarda l'assistance, observant les réactions de chacun avant de finir. Quand au Conseil et à ses membres, nous ne pouvons nous prononcer pour le moment mais sommes prêt à faire ce qu'il faut, selon les besoins de la cité. Puis il déposa le micro sur la table, près de ses collègues au cas où certains voudraient ajouter quelque chose, et redéposa ses yeux sur Siobhán, en espérant que la vipère de journaliste ne l'avait pas trop blessée.
Spoiler:
Arabelle aurait du répondre, mais étant absente, sachez simplement que ce que dit Saül (les réponses à la journaliste) a en fait été écrit par elle, j'ai tout juste modifié quelques phrases. Rendons à César ce qui est à César, voilà voilà ♥
Le fait d’entendre cette voix sordide et les questions posaient, la scientifique arrivait tout de suite à remarquer de qu’il s’agissait. Si bien que sa mâchoire se serrait rien que le fait d’entendre son nom de famille être cité de sa part. Sa tête se tourne dans sa direction. « Quel toupet ! Elle a une ordonnance restrictive contre moi, qu’elle ne l’oublie pas, sinon… Elle mangera son chapeau en entier. » Marmonnait-elle dans sa barbe. Malgré tout, Siobhán fut surprise de voir pour une fois Odéon réagir. Même si le contenu de ses paroles lui semblaient être beaucoup trop plat et presque sans intérêt à vouloir à tout prit la médiation des actes de ses terroristes. Si bien que ses épaules s’affaissaient. En privé, et en bien meilleur forme, la future quarantenaire ne se serait pas privé pour secouer se géant et à lui offrir deux magnifiques gifles pour voir s’il y avait un requin sous cette baleine de muscles. Et surtout, s’il était capable de prendre les rennes en main pour exterminer cette vermine. Malgré tout, entendre les paroles de Monsieur Darwin, et surtout deux mots en particulier, l’amenait à fermer les yeux. Un sentiment de réjouissance la prenez dans tous son être. C’était comme si elle se sentait poussé des ailes dans le dos. Et sous l’impulsion de l’adrénaline, elle se leva, et fit face à la journaliste. « Dois-je vous rappelez que vous faites l’objet d’une injonction de restriction envers ma personne ? Vous feriez mieux de la respecter, au lieu d’harceler des personnes qui sont en plein deuil familial. » Clamait-elle alors comme un lion qui rugit, avant de reprendre place assise et d’écouter le reste de la conférence de presse.
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 03.04.16 19:06 parLe Juge
Moira Breen souriant en écoutant les réactions parfois acerbes de la famille de la Déité. Elle n'en attendait pas moins, et le fit comprendre d'un geste de la main et de la tête, signifiant qu'elle ne s'aventurerait pas plus loin. Quant aux réponses des conseillers, elle les nota bien consciencieusement dans son carnet. « Merci pour vos réponses, mais concrètement... N'allez-vous pas vous allier avec Magnus pour que la Milice soit à votre disposition ? Ne comptez-vous pas les traquer ? » renchérit-elle.
Au fond, la foule continuait de réagir au débat sans y prendre davantage part. La question était simple, mais sa réponse sous-entendrait beaucoup. Il était enfin temps pour Pelagia de savoir clairement si ces habitants allaient finir par être sous le joug d'une sorte de dictature militaire, ou si leurs libertés n'étaient pas menacées par la décision de "guerre" envers La Compagnie. Chacun attendait donc patiemment la réponse, les yeux rivés sur les grands chefs décisionnels.
Le vieil Argentier était un traditionnel, et pour cela, Azores et lui ne s’étaient jamais entendus. L’artiste était beaucoup trop progressiste, et cela chamboulait le monde de Bjorn. Ses yeux vides ne le montrèrent pas vraiment, mais ses mots l’avaient enragée. Ses doigts pianotaient de plus belle, et sa mâchoire s’était serrée. La Maitresse d’Art avait fait preuve de retenue, inconsciemment aidée par la prise de parole de Saül. Et elle réussit, avec ses yeux embués par l’Essence, a jeter son regard sur le grand Odéon, et à la scène qui se déroulait tout au loin.
« …Et nous ferons notre possible pour ces attentats ne se reproduisent plus jamais. »
Même si la destruction était une chose absolument délicieuse. Le reste du dialogue se fit, sans qu’Azores ne décide d’y prendre part. C’est la voix de Siobhan qui l’obligea à relever la tête. Saül se débrouillait très bien, mais l’artiste dodelinait de la tête, accrochant sur le choix de mot de la journaliste.
« Nous sommes tous les habitants de la même ville et Magnus, tout comme nous, tient à sa sécurité. Nous stopperons ceux qui contreviennent à la loi. » Traque, traque, traque. Était-ce des animaux qui commettaient les crimes de Pelagia ? Non, il s’agissait d’humains. C’était encore pire. « Avez-vous d’autres questions ou pouvons-nous en venir à une conclusion ? »
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 03.05.16 17:50 parLe Juge
Comme toujours, la dame de l'art apaisait les esprits. Ses mots doux et rassurants créèrent une ambiance délicate de satisfaction, un silence dont chacun profita. Même les journalistes et Moïra n'eurent rien de plus à ajouter. Des têtes qui se hochent, quelques clappements de main... De toute façon, les véritables détracteurs ne râleraient qu'à partir de demain. Ce soir, Pelagia serait tranquille quoique angoissée par l'idée même de ce qui pourrait l'attendre ; mais chacun dormirait sur ses deux oreilles.
Le vieillard Schmitz prit alors la parole, jugeant qu'en tant qu'aîné c'était sûrement à lui de clore la réunion. « Ma foi, si cela répond à vos questions... Dans tous les cas, nous ferons le nécessaire et il n'est pas question de laisser Pelagia sombrer ! Nous vous remercions chaleureusement de nous avoir accordé votre temps. N'oubliez pas que si vous avez la moindre revendication, le Conseil vous reçoit avec plaisir ! » Il sourit du bout de ses vieilles dents. « Merci à tous, rentrez paisiblement chez vous, nous vous tiendrons évidemment informé de toutes les évolutions à venir en temps et en heure ! »
Les journalistes se levèrent, commençant à se diriger vers les portes. Le meeting n'avait pas duré longtemps mais ce fut suffisant pour partager les décisions du Conseil. Quant à savoir si elles étaient bonnes, en revanche, cela prendrait bien quelques semaines...
Spoiler:
L'intrigue du Conseil est terminée ! Chaque participant a reçu 100 points de participation ! Merci à tous les participants, et nous nous excusons pour le temps qu'elle a pris pour se terminer. Le sujet est verrouillé, n'hésitez pas à réagir dans vos QG respectifs.
Réputation du Conseil : - 2 810 504 de Capital +500 en Popularité +500 en Influence + 530 en Pouvoir Apparition du code : 125CONS6
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Sujet: Re: INTRIGUE AN 125 | Le Chant du bourreau | 30 Mai 125 parContenu sponsorisé