News — Les groupes : Magnus et La Compagnie sont fermés. Merci de privilégier les autres groupes. Toutes les informations sont présentes ici. News du 21/07 — Mise en place de la mise à jour N°9 juste ici ! Les intrigues sont terminées, le système de quête se simplifie et une nouvelle temporalité verra bientôt le jour. News du 01/05 — Mise en place de la mise à jour N°8 par-là ! News du 01/04 — Mise en place de la mise à jour N°7 par-là ! Apparition du principe des évents ponctuels ainsi que d'un recensement. News du 01/03 — Mise en place de la mise à jour N°6, ici. Plusieurs petites nouveautés HRP à découvrir, et un recensement qui se profile pour le mois prochain ! News du 01/02 — Mise en place de la mise à jour N°5, ici. Nous recherchons un animateur n'hésitez pas à postuler ! Découvrez un nouveau système de jeu, en vous rendant là. News du 15/01 — Les intrigues sont lancées ! Pour en savoir plus rendez-vous ici. News du 01/01 — Mise en place de la mise à jour N°4, ici. Les intrigues de l'an 125 débute à Pelagia. Découvrez un nouveau système de jeu, ici. News du 01/12 — Mise en place de la mise à jour N°3, ici. Vous retrouverez des jeux et un nouvel univers, ici. News du 05/11 — Mise en place d'un mini-évent par le membre Siobhán Balfe. Rendez-vous ici ! News du 01/11 — Mise en place de la mise à jour N°2, ici. Vous retrouverez une tombola, ici. Ainsi que la mise en place de divers jeux sur la CB ! News du 15/10 — Réouverture d'Escalus après 1 an d'absence !
Je me dois de vous avouer que ma plume à noirci plusieurs feuilles de mon carnet avant d’arriver à ce niveau-là. Des jours durant depuis notre dernière rencontre, j’ai dû chercher les souvenirs embrumés de cette soirée et de trouver les mots à coucher sur le papier. Pour être franche, je ne savais pas commencer cette lettre, ni même, si je devais vous l'envoyer ou non. Oscillant entre une formule d'entrée plus personnelle ou au contraire tenir un discours plus impersonnel.
Malgré tout, je m’en veux pour maladresse de ses quelques mots.
Tout comme pour la soirée passée ensemble. Sous l’influence de quelques substances, je me suis surprise à dépasser les limites morales en me laissant aller dans vos bras. D’autant plus maintenant quand je prends conscience que vous avez une femme et un fils. Je m’en voudrais d’être à l’origine d’une quelconque tension au sein de votre famille.
C’est donc à contrecœur que je vous demande de ne pas chercher à aller plus loin. Je sais que l'envie de briser un interdit peut-être tentant, moi la première, et que nous pouvons mettre se baiser sur le compte de Jo'Trab. Mais cette situation m’effraye quelque peu, pour des raisons personnelles, et je pense qu’il est de même pour vous. Tout du moins j’ose à m’aventurer à penser ainsi.
Dans l’espoir d’établir des relations cordiales avec vous,
Siobhán Balfe.
PS : Ne cherchez pas à savoir comment j’ai obtenu votre adresse, c'est assez embarrassant et détruisez ce mot avant qu’il ne tombe entre de mauvaises mains.
C’est avec effroi et colère que j’ai reçu votre lettre. N’attendant aucune suite de votre part face à mon billet, je suis interdite de lire le contenu votre correspondance des jours durant. La raison est simple son contenu me terrifier au plus haut point, allant même à rendre mes nuits plus mouvementées qu’elles ne le sont… Pourtant maintenant quand je relis ses mots, les vôtres, je me demande si j’ai eu raison ou non de la lire. Un étrange sentiment de plénitude me submerge lorsque je vois votre plume, mais la peur de la chute est tout aussi puissante.
Je ne peux vous mentir sur le fait que je vous envie. Cette facilité que vous avez eu à me répondre, alors que je peine à trouver mes mots de terreur que tout ceci ne soit qu’un songe agréable et éphémère. Je me tente à me raisonner et à me dire que je dois en profiter, mais pourtant des valeurs morales qui me sont chères m’en empêchent. C’est donc avec retenu que je vous réponds.
Mais je vous en supplie, ne laissais point Adjuge, vous ôtez votre tête, cela, je ne pourrais le supporter. Et si cela devait advenir alors je viendrais baiser une dernière la chaleur de vos lèvres afin d’en graver ce souvenir jusqu’à ce que trépas s’en suivent…
Malheureusement, je me dois de vous corriger, et je pense que c’est ce qu’il m’a le plus chagriné dans votre lettre. Les essences, je ne sais comment prendre cette réflexion, mais sachez que leur création est antérieure à notre naissance. Ferrais-je donc plus que mon âge ?
Néanmoins, une question me taraude lorsque je lis et relis votre lettre. Êtes-vous heureux Gardien ? Les sentiments que vous me transmettez me paraissent être trouble, comme si ce sentiment de bonheur était quelque chose de néfaste… Personnellement, le bonheur me terrorise, tout simplement, car je ne sais ce que c’est, bon nombre de livres en parlent, mais sans jamais en donner une définition ou bien des critères précis. Ce manque d’information est perturbant, et me perturbe… Serriez-vous en mesure de le rassurer ?
J’ai envie de vous découvrir, de vous connaître –chose rare-, accepteriez de me parler de vous ? De me dévoiler la facette inconnue de votre personnage publique ?
Votre obligée,
Siobhán.
PS : Vous transmettre ce message sur votre lieu de travail, m'a conférée une sensation d'innocence infondée, me permettez-vous de continuer ainsi ?
Je me dois de vous avouer que je trépignais d’impatience de recevoir votre lettre, et de voir ainsi jour après jour ma boite à lettres vide de votre présence, un pincement au cœur me prenait. Et lorsque j’ai vu votre courrier, je n’ai pu m’empêcher de réprimander mon impatience de vous répondre. Dans tous les cas, votre retard est tout pardonné. J’espère que votre fils se porte mieux en ce jour ?
Toutefois, pour répondre à votre rêve, celui, n’était pas partagé malheureusement, et à contrecœur. Et je suis même soulagé que vous ne m’avez pas rencontré lors de ce mois, tout simplement à cause de problèmes professionnels. Je n’aurais pas voulu que vous subissiez mes sautes d’humeur qui ne vous sont point destinées. Mais également pour une raison personnelle qui touche tout particulièrement, ma famille. Et donc je n’arrive pas à trouver les mots ou la formulation pour vous l’expliquez tant dans les faits, mais sans pour autant laisser mon jugement personnel empiété sur les faits. Malgré tout, j’aimerais continuer notre correspondance, tout en comprenant qu’il faudra me laisser du temps franchir le pas de la réalité.
Mais vous êtes tout pardonné, et vous avez même fait preuve de beaucoup de délicatesse en avouant votre méconnaissance sur ce sujet. Et je serais ravie de vous en apprendre plus à ce sujet, et de partager mes connaissances, si bien entendu, vous acceptez d’en faire de même avec votre domaine de prédilection ?
Et je serais ravie de vous en apprendre plus à ce sujet, et de partager mes connaissances, si bien entendu, vous acceptez d’en faire de même avec votre domaine de prédilection ? Cela pourrait prendre deux semaines, comme deux mois ou deux ans. Je sais que cela peut vous paraître totalement égoïste de ma part, j’avoue que moi-même mon comportement me hérisse les poils, agissant ainsi avec vous tel une adolescente mijaurée. Je vous en supplie de me pardonner et que vous aurez la patience de m’attendre, et je comprendrais tout à fait que vous ne le soyez pas…
Il est vrai que j’ai peut-être était trop entreprenante sur le fait de vous demander de but en blanc de vous dévoiler à ce que je suis encore, et à mon grand désarroi, une inconnue. Pour être franche, j’aurais voulu savoir dans ma lettre précédente ce qui pouvait vous faire esquisser un sourire, ou faire illuminer votre visage, et ce qui est capable de vous faire rire aux éclats. En somme, chaque petit détail qui peut vous rendre heureux, selon vos critères, dans votre vie quotidienne.
En ce qui me concerne, je me suis retrouvé face à la même situation que vous. Jamais auparavant dans mon quotidien, je me suis demandé ce que j’aimais réellement, et je pense qu’à partir de maintenant, je prendrais le temps d’apprécier les choses que j’aime. Et si je devais être amené à faire une liste de ces choses, le premier élément que je noterais serait de vous écrire. Il est vrai que j’ai toujours apprécié de tenir une correspondance plus ou moins assidue, avec les personnes qui me sont proches, mais c’est la première fois que je sens en sécurité en écrivant. Peut-être ai-je trop peur des réactions d’autrui, habitué à mon comportement, et considèrent comme une personne exécrable, pour leur dévoiler qu’au fond, je suis assailli de doutes et de terreurs…
J’aurais tant d’autres choses à vous dire Gardien, mais je ne désire pas accaparer tout votre temps de travail, sur ma simple personne. Je ne suis pas à mon malheur la seule personne qui est besoin de vous, de votre plume, et de vos conseils bienveillant.
Dans l’espoir de me voir un jour partager avec vous votre jardin secret.
Votre obligée,
Siobhán.
PS : Vous pouvez m'appelez Siobhán, si tel est votre désir gardien.
C’est avec beaucoup de soulagement que je reçois votre correspondance. Tout autant que je suis ravi de voir votre enfant se porter bien mieux en ce jour. Les otites n’étant guère de mon champ d’activités, je sais toutefois que l’eau est un facteur néfaste pour les oreilles de nos chers bambins. La honte me gagne, quand je repense aux mots désagréables au possible que j’ai pu avoir à votre égard. Alors que maintenant, je n’ai qu’une seule envie, c’est de vous en susurrer des mots rempli de tendresse et d’affection au creux de votre oreille.
Je me plais à découvrir que vous êtes une personne admirable et pleine de bons sens. Même si a contrario, j’aurais apprécié être cette chose cyclique qui se présente uniquement tous les demi-siècles. Cela ne signifie pas, que je ne suis pas touché par ce que vous me révélez, bien au contraire. Mais je pense que vous devez savoir comment sont les femmes, et notre vanité féminine. J’espère malgré tout, que vous ne m’en voudriez pas pour ma franchise, car je me veux d’être vrai avec vous, et pour vous, mon tendre gardien.
Je me targe, tout du moins, je me persuade d’en être capable, d’être capable de garder vos secrets et vos sentiments sans jugement, ni rigueur. Et je me ferais alors violence pour vous comprendre si une hérésie me poignarde en plein cœur, car je ne veux pas vous perdre. Semblable à un saphir, je désire vous admirer vous les rayons du soleil, afin de connaître chaque lumière qui émane de votre être. Et pour cela, mes lèvres resteront scellées à toujours jamais, et vous seul en aurez la clef. J’espère seulement que vous n’en jetterez pas la clef dans un puits plus profond que celui où je me trouve déjà.
Alors que je repensais à votre dernière lette, je pense avoir mis le doigt sur un souvenir que je pourrais considérer comme heureux, même si pour beaucoup, ceci ne serait que de la vanité. Il y a trois ans de cela, alors que je venais obtenir un nouveau post au sein de Corb –celui que j’occupe actuellement, je me suis autorisé à m’offrir un cadeau, une chose que personne ne pourrait m’offrir, un appartement dans le niveau un. Je me rappelle du calvaire avec l’agent immobilier, qui me faisait voir des habitations toutes plus sublimes les unes que les autres, mais cela ne me plaisait pas, car elle manquait d’un, je ne sais quoi. Jusqu’à ce que je découvre par l’intermédiaire d’une connaissance, l’appartement d’une vieille femme récemment décédé et dont son petit plaisir était d’offrir des réceptions mondaines. Peut-être la connaîtriez-vous, il s’agissait de Donna Aurora.
Quoiqu’il en soit, la famille avait accepté de me faire visiter la demeure, et j’ai eu le coup de foudre. Alors que je marchais dans le long couloir, je pensais que j’allais visiter une énième maison sans cette touche de vie qui caractérise Pelagia, mais je m’étais trompée. Quand j’ouvris la première porte, je tombais sur un grand hall d’entrée, où la marqueterie au sol décoré avec goût dessinait en son centre un cercle parfait, et lorsque je levais les yeux, je voyais un dôme de verre parallèle à la sphère au sol. Un équilibre parfait en somme. Cette source de lumière qui venait de la surface et traverser l’océan, me donner envie de danser en bonne compagnie jusqu’à plus d’heure. Et le lustre de cristal qui surplombait le centre de la pièce, offrait un kaléidoscope de lumière si magnifique. Je crois même que ce jour-là, j’ai tournoyé longtemps sous le dôme et son lustre, tellement que je n’en avais pas visité les autres pièces et que je voulais signer les papiers sur le champ.
Mais malheureusement, ce n’est plus le cas… Depuis ce fameux attentat, je frôle les murs du hall d’entrée, en me demandant si un jour quelqu’un viendra briser ce dôme pour me tuer par noyade ou par terreur…
En soit, je ne désire pas vous accabler de mon chagrin, mais bel et bien partagé des sourires partagés avec votre personne. Mère et Père était tout deux des employés de Corb, si bien qu’il fût impensable pour leurs jumelles de travailler ailleurs que dans le domaine de la science. Donc nous avons étaient, Yseult et moi-même, par ce milieu. Seulement, ayant un esprit plus cartésien que lyrique, contrairement à elle, je n’ai jamais ressenti sa dévotion dans les bras de nos divinités… Il ne s’agissait donc point d’un virage, mais tout simplement d’une évidence. Je sais que cela est très désuet, mais ce ne fut point la chose la plus palpitante de ma vie.
Malgré tout, je suis soulagé, de voir que notre correspondance n’est pas tombée dans la curiosité du maître d’art, je pense, je n’aurais pas su me mettre…
Votre attention me touche en plein cœur, peu de gens comprennent cela, mon beau-frère, Odéon, le premier. Ma dévotion envers nos dieux est une parcelle minime dans la piètre existence, préférant alors m’attacher à des valeurs qui me sont chères, et la famille en fait partie. Même si certains, ce targe de dire que ce n’est qu’un mensonge.
Notre dernière rencontre remonte à mois, à quelque jour prêt, et pourtant la sensation de vos lèvres contre les miennes reste présent, comme si vos lettres alimenté le brasier. Je n’avais point ressenti ce besoin depuis bien longtemps, et encore moins rêvé de pouvoir le revivre un jour, et pour cela vous tenez une place toute particulière dans mon cœur, Saül. Savoir que je puisse recevoir autant d’attention de votre part, et que soyez capable de me sauver de mes cauchemars, me donne envie de donne envie de me laisser aller dans vos bras. Laissant la chaleur de votre cœur de votre bonté être ma bouée de sauvetage. Mais je n’y manquerais pas, rien que pour entendre votre voix suave me rassurer…
Ma vie n’a jamais rythmé par les péripéties de la vie, et lorsque ce fut le cas, il faut croire que la chance n’a jamais été de mon côté. Les souvenirs étant parfois fugace, aucun ne m’en vient en tête. Pourtant lorsque je vous entends me conter votre histoire, et votre élévation dans la société et au sein de Magnus, j’ai l’impression que vous avez tout de même su forcer votre chance. Non ? Comme si vous aviez une recette personnelle, qui vous permet de réussir à tous les coups. Peut-être voudriez m’en faire part d’un ou deux ingrédients ? Et si on vient à m’en soutirer des informations, je garderais mes lèvres scellées, car vous seul en détenez la clef.
Le ravissement me prend lorsque vous m’annoncer que vous êtes un homme comblé, et j’espère que cette lettre vous comblera tout autant, même si mon discours peut vous en paraître totalement décousus de sens. Mais je me dois d’être honnête, revenant tout juste d’une soirée, et ayant cédé aux affres de la boisson, mon esprit est un peu confus, pourtant, je ne voulais point attendre pour vous répondre. Ayant bien trop peur de m’endormir, votre lettre tout contre mon cœur sans y répondre.
Malgré tout, je ne peux que comprendre les sentiments que vous avez ressentis lors de votre nomination à votre poste. Moi-même lorsque je pose le pied dans l’enceinte de Corb, j’ai l’impression d’être dans une arène, où les armes que je possède sont émoussées et rouillées, contrairement à mes confrères masculins. Être une femme dans le milieu scientifique n’est pas chose aisée, et j’ai peur que l’on vienne me poignarder dans le dos. Serriez-vous donc à mes côtés si jamais une telle chose venait à se produire ? Pour ma part, je l’espère… J’espère que nous pourrons vivre encore plusieurs mois ensemble, que ça soit à travers nos lettres, ou sous vos baisers, mon tendre gardien…
Un fou rire irrésistible me prend lorsque je lis votre post-scriptum, Madame Lullaillaco vous terrifie tout autant que moi ? Son comportement, me laisse toujours un arrière-goût âpre dans la bouche, si malgré les années côtoyées ensemble, je n’ai jamais dénié l’invité chez moi.
Je me dois de vous laisser, l’appel du sommeil se fait sentir de son poids écrasant. Dans l’espoir que vous venez habiter mes rêves cette nuit.
À jamais, votre obligée dont les lèvres se consument sous le souvenir vos baisers,
Il m’a fallu du temps pour vous écrire ses quelques mots, dont la prose peut sembler maladroite. Mais je n’avais pas envie de vous cacher mes sentiments derrière des tournures de phrases placides. Je regrette parfois d’avoir donné suite à vos lettres, ou bien même d’avoir envoyé la première… Tout simplement, car la culpabilité me ronge, malgré le fait que je nourris des sentiments à votre égard. Et je m’en veux encore plus de laisser grandir, d'espérer vous apercevoir au détour d’un couloir, de voir apparaître votre visage dans les médias et me dire, j’ai l’attention de ce grand-homme.
Tout simplement, car j’aimerais m’afficher avec vous, entrelacer mes doigts dans les vôtres, vous sucerez des mots doux au creux de votre oreille, et de baiser vos lèvres. Mais je ne peux pas, et j’en viens à me révulser, car vous êtes marier. Quand bien même, votre épouse ne vous accorde plus son amour, vous vous êtes fait un serment tous les deux, je ne désire pas participer à sa rupture. Ma conscience m’en oblige, même si mon cœur hurle votre nom et votre présence. Mais en aucun cas, vous êtes un mauvais homme, vous êtes tout simplement un homme qui tente d’apaiser le combat que se livrent sa raison et son cœur. Dans l’histoire, je serais même la seule fautive, pour avoir autorisé que tout ceci aille bien trop loin.
Dans mes précédentes lettres, je vous faisais part d’une raison, qui m’interdisait d’intervenir dans l’histoire d’un couple unis. Je pense qu’il est temps que je donne la raison de ces paroles. Lorsque j’étais plus jeune, je surprenais souvent ma mère dans la cuisine, ruminant des idées noires. Parfois, lorsque son haleine empestée, l’alcool et le tabac, elle me prenait par les épaules et venait à me faire la morale sur combien les hommes pouvaient être insensible et sans morale. Ce n’était que plus tard que je découvris en rentrant plus tôt à la maison mon père avec une autre femme. Je compris alors la raison qui expliquait le comportement de ma mère.
Mais je gardais cela pour moi, et même ma sœur n’en su jamais rien de cette histoire, car je savais qu’elle n’avait pas autant force morale que j’en possède. Pourtant, je n’en ai jamais voulu à ma mère pour son comportement, ni à mon père pour ses actes, mais bel et bien à cette femme qui s’était immiscé dans cette promesse faite entre deux personnes. Et je ne désire pas être cette personne, car je ne désire pas blesser votre épouse ou vous-même.
Tant de choses me viennent à l’esprit, tant de mots, d’histoires, d’anecdotes, de sentiments me viennent en tête et dont je désire les partager avec vous, mais je me dois de tuer mon cœur qui bat pour vous et d’écouter ma raison. C’est pour cela que je me vois dans l’incapacité totale de répondre à votre lettre, car je sais que je serais à deux doigts de sombrer à la tentation et de venir vos lèvres pour y marquer mon empreinte.
Laisser moi juste une fois la chance de vous contempler et d’entre votre voix une dernière fois. Et je quitterais votre vie, j’emporterais avec moi tous ses sentiments moroses qui rongent votre être depuis l’intérieur. Je partirais alors le cœur léger en sachant que j’ai eu la chance d’avoir compté un jour pour un homme bon et sincère, vous mon tendre Saül.
Je n’ai pas pu répondre à vos espoirs, et même pire, j’ai répondu présentement à votre terreur. Je m’en veux terriblement, et c'est les yeux remplis de larmes que je vous dis au revoir mon bien-aimé…. Vous aurez toujours une place présente dans mon cœur meurtri.
Votre obligé qui a succombé à la raison et qui étouffe son cœur,
C’est sous un torrent de larmes que je lis et relis vos mots.C’est sous un torrent de larmes que je lis et relis vos mots. Je ne suis qu’une faible femme, et vos tendres paroles effacent mes résolutions douloureuses.
Vous me faite mention d’un choix, une décision à prendre. Pour autant sans m’expliquer ce qu’est ce choix? me donne des frissons dans le dos. J’ai peur que votre décision tombe en ma défaveur et que vous prenez alors la proposition la plus sécurisante…
Je pense qu’il nous faut du temps à tous les deux, pour réfléchir, mon bien-aimé. Je ne vous mentirais pas, en disant en vous avouant que vos paroles me terrifient. J’ai peur qu’elle soit éphémère et qu’elle disparaisse dans un tourbillon aussi rapidement qu’un baiser.
Dans quatre jours, vous me verrez en chair et en os, je serais prêt de vous. Je vous offrirais alors mon amour et mon soutien mon Gardien. Seulement si vous me faite un signe, dont seule moi pourrait comprendre la signification. Alors je serais que vous désirez avancer à contre-courant dans la vie en à mes côtés. Alors je ferais taire ma raison, et je laisserais parler mon cœur à tout-va. Alors je, vous chéririez Saül, comme l’homme qu’affectionne mon cœur.
Je pense qu’il nous faut du temps à tous les deux, pour réfléchir, mon bien-aimé. Jusqu’à ce que vous m’ayez donné ce signe.