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MessageSujet: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty24.09.14 11:17 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ il y a sûrement une bonne approche ”




Pour ce qui est d’être à des endroits assez insolites ; quand on considère ta personne, bien sûr ; sans vraiment savoir pourquoi tu y es, c’est ton rayon. Tu ne sais absolument pas ce que tu fiches à Dorsoduro, encore moins à cette heure, la seule heure que ton boulot te laissait de libre, en fait. Mais bref. Tu te retrouves dans ce qui peut décemment s’appeler une animalerie, avec une petite boule de poils dans les mains. Un chaton, roux et blanc, roulé en boule entre tes doigts, et qui ronronne allègrement dès que tu passes ton index le long de son museau. Tu ne sais absolument pas d’où te vient cette envie subite d’adopter un chat ; disons que tu en as toujours eu plus ou moins envie, mais que tu oses seulement enfin franchir le pas.
Tu souris doucement, continuant de grattouiller le petit félin. Tu l’aimes déjà. Quand tu es passé devant les petites cages, il s’est jeté contre la grille, en arquant le dos, en miaulant. C’est pour ça que tu l’as pris dans tes mains, et que tu lui caresse doucement la tête.

Tu te dis que ça ferait une présence rassurante au milieu de ton appartement vide et principalement rangé à la va-vite. Plein de cachettes. Le bonheur pour un chaton de cinq mois qui n’attend qu’une chose : grimper aux rideaux et escalader les meubles. Tu vas aussi, rapidement, te retrouver avec des poils de chat un peu partout sur les fringues, mais ça, c’est un détail dont tu n’as absolument rien à faire. Tu aimes déjà le contact des poils mi- longs du chaton, sous tes doigts, le ronronnement sourd de la petite cage thoracique féline dans ta main.
En plus, la bête semble déjà t’apprécier. En voilà un à qui tu ne fais pas peur ; contrairement à Angelo, quoi que tu te demandes s’il a un instinct de conservation celui-là.
Tu souris même, doucement.

Plus ça va, moins tu as envie de la lâcher, la petite bestiole qui commence à somnoler en ronronnant. C’est dingue, quand même, qu’il puisse tenir rien que dans tes mains. C’est minuscule, quand on y pense. Et il a été encore plus minuscule que ça avant. En tout cas, tu n’as déjà plus envie, du tout, de te séparer de ce chaton roux et blanc. Tu commences déjà à réfléchir à un nom à lui donner.
Au matériel à acheter pour s’occuper de cette petite boule de poils hirsutes. C’est drôle, quand même, que tu te sois aussi vite attaché à cette petite chose.
Tu te demandes comment réagiront les autres, à la morgue, quand ils apprendront l’adoption de cette petite bestiole. Même si tu les attends plus sur la réaction qu’ils auront le jour où ils apprendront que tu as signé les papiers du divorce et que tu es allé les donner à ta chère ex-femme ; et tu n’as encore fait ni l’un, ni l’autre tout simplement parce que tu n’as pas trouvé le temps. Mais tu comptes bien le faire.

Tu commences même à potasser un plan pour lui faire savoir toute l’amertume que cette séparation forcée t’a laissée. Tu insisteras même pour avoir le droit de voir ta fille, Cécile. Tu ne veux pas qu’elle grandisse sans un seul souvenir de son père ; et tu supposes que Rose a bien fait attention à te virer de tous les souvenirs que vous aviez amassé, mais la question est : a-t-elle coupé ou brûlé ta présence sur les photos de couple ? Qu’est devenue la photo de votre mariage où vous vous embrassez, elle dans tes bras, tes mains dans son dos ?
Elle ne signifie plus grand’chose, cette photographie. Puisque votre mariage a tout juste tenu deux ans, et que votre séparation s’effectue sur un coup de feu qui t’a magnifiquement détruit la rotule droite.
Tu soupires un peu, grattouille le cou du chaton qui ronronne de plus belle. Tu as déjà plus ou moins pris ta décision, tu sais que tu vas l’adopter. Tu attends le soigneur de l’animalerie, qui est allé chercher le nécessaire pour s’occuper de la petite bestiole ; une boîte à chat par exemple, ça peut servir.
Tu te rappelles d’un livre qu'Angelo lisait. Un polar. L’Aliéniste, si tu te souviens bien du titre. Le personnage principal, un des personnages principaux, mais celui qui a plus ou moins le grand rôle dedans, comment il s’appelait, déjà ? Il te semble bien que c’était Laszlo. Laszlo Kreizler, quelque chose comme ça.

Tu regardes la boule de poils qui dort contre toi.

« … Laszlo, hein ? Ca te va pas trop mal, à toi, hm ? »

Et voilà que tu lui parles, à cette jolie petite chose.


Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty29.09.14 22:17 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Gian avait l’impression de vivre six jours sur sept dans les tissus, pour les tissus, de manger tissus (vu que c’était avec Salvo qu’il prenait ses repas et que les discutions tournaient en ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire) et de dormir tissus, bref que son existence étaient consacrée à cette fichu commande démentielle. De toute façon, quand il rentrait le soir, il était juste bon à se trainer jusqu’à son lit, s’endormant parfois tout habillé. Heureusement que Clio avait pris en mains une partie de la gestion de la ménagerie qui accueillaient ses arrivées à grand renfort d’aboiements, de miaulements, de balles de tennis mâchouillées et de ronrons moteurs. Seulement, Clio ne peut pas venir tous les jours et Gian y tient quand même beaucoup, à sa ménagerie, suffisamment pour ne pas la mettre en garde chez quelqu’un. Mais la ménagerie, elle ne connait pas le concept de dimanche. Dimanche, jour chômé où on rêve de faire la grasse mat. Ça, c’est possible, sauf quand votre chat et votre chien se ligue à 9h du matin, en sautant sur le lit et en mordillant l’oreille pour espérer vous tirer du lit parce que c’est l’estomac qui commande tout et qu’’ils savent pas lire l’heure, de toute façon . Alors Gian jure, se retourne, grogne, chasse d’un coup de main mais la ménagerie revient à l’attaque en particulier Lana qui te titille le visage de son coussinet noir trempé. C’est là que tu réalises.

Tu te fige. Tu te lèves en sursaut, bien réveillé, clopinant jusqu’au coin cuisine, grommelant, enguirlandant Lana sur le thème de la hausse du prix de l’eau, sur le fait qu’elle a mis de l’eau dans tout le studio, qu’elle n’est pas raisonnable , que tu lui a déjà dit . Lana est un chat, elle n’a pas conscience que les humains sont capable d’acheter de l’eau. Ce qui l’intéresse, c’est de jouer avec l’eau dans l’évier, vu qu’elle n’a pas encore compris comment bloquer l’eau dans le dit-évier. Gian arrête immédiatement le carnage, cherche un torchon pour essuyer. Là, réveillé, il l’est. Alors autant bouger. C’est en ouvrant le placard qui contient le matériel de la ménagerie que le programme de la journée se trace. Si Pizzo dévore déjà ses croquettes dans sa gamelle, Lana, elle, subit une pénurie de pâtée pour chat. Tant, aujourd’hui pour elle, ça sera sardine, jusqu’à ce qu’il aille à l’animalerie. Ca, plus certains jouets de Pizzo qui ont fini au fond du canal et la planche à griffer qu’il faut changer car elle rend l’âme .Gian n’aime pas les animaleries mais là, il n’a pas le choix.

C’est un peu plus tard, engoncé dans son gilet gris que Gian sort, Pizzo sur les talons. Le temps s’est rafraîchis et les jours se raccourcissent. L’automne s’installe doucement. Puis viendra l’hiver et les fêtes de fin d’années. Dans un sens, cela ne le réjouit pas plus que ça. Ce Noël sera le dixième qu’il ne passera pas en famille. Il arrive devant la boutique, caresse Pizzo en lui donnant l’ordre de ne pas bouger et s’y engouffre, attrapant un panier en libre-service. C’est en traversant les rayons qu’il l’aperçoit. Le dot’. Il est surpris et s’approche en boitillant jusqu’à lui. Sa présence ici lui semble incongrue, inhabituelle. Le dot’ assis sur un tabouret avec une boule rousse sur les genoux, un chaton. Ca l’inquiéterait presque. Il continue son approche, lente et silencieuse, presque feutrée.

«…. Vous êtes perdu, dot' ? »


Pas de bonjour, tant la surprise semble grande. Il porte des lunettes encore différentes de la dernière fois qu’ils se sont vus, mais il faut se faire aux balais des lunettes. Son panier est déjà bien pleins, ses doigt abimés par le travail de couture . Bienveillance presque pour cet homme qui lui semble toujours triste. Sauf quand il est ivre.

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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty30.09.14 14:53 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ this is a nonsense ”




Tu sais déjà que tu es décidé. Tu vas adopter cette charmante petite boule de poils roux et blancs et la laisser gambader dans ton appartement les trois quarts de la journée, pendant que tu seras en train de disséquer tes sempiternels cadavres. Et le soir, quand tu rentreras ; à moins que ce ne soit à trois heures du matin ; tu pourras apprécier la présence apaisante des ronronnements, les miaulements du fauve miniature qui essaiera pendant un moment de grimper aux rideaux du salon. Tu ne t’étais pas rendu compte à quel point la présence d’un animal pouvait te manquer. Tu te souviens que quand tu allais chez tes grands-parents, en Hongrie, il y avait toujours au moins un des cinq chats à traîner dans la maison, les autres étaient dehors. Ils faisaient une sorte de relais, pour ne jamais laisser la baraque sans une surveillance silencieuse.
Même si tu n’as jamais eu d’animal, que ce soit à Naples, à Paris, ou pendant ta courte vie de jeune famille à San Marco, tu apprécies la présence qu’ils offrent.

Et tu as toujours plus ou moins voulu de quelque chose de plus tactile qu’un poisson rouge.
Tu attends juste que le soigneur revienne, parce que tu vas avoir du mal à être debout, tenir ta canne, la cage et le chat en même temps. Le jour où la médecine trouvera la bonne idée de greffer une rotule artificielle, peut-être que tu pourras de nouveau utiliser tes deux mains en même temps. En attendant, ce n’est pas faisable, et tu vis avec. Bien obligé, en même temps.
Tu continues de grattouiller le chaton sur tes genoux. Il n’en finit pas de ronronner, à croire qu’il ne sait faire que ça dans sa vie de félin. C’est une belle vie, quand même, celle de chat. Dormir vingt heures par jour, se faire grattouiller tranquillement en occupant la moitié du canapé.

Tu souris un peu plus, toujours avec la bestiole sur les genoux. Il en met, du temps, ce soigneur quand même. D’un côté, ça te permet de passer plus de temps avec le chaton, de le laisser t’apprivoiser un peu. Tu hésites toujours légèrement à poser ta main sur sa tête pour laisser ton index la caresser dans le sens des poils.
Tu ne reviens sur terre que quand on te parle. Parce que tu n’es pas vraiment seul, dans cette animalerie. Le seul détail notable, c’est que ce n’est pas le soigneur qui t’a parlé. La voix qui vient de te poser une question, tu la connais, tu l’as déjà entendue plusieurs fois avant.
Alors tu relèves la tête et tu découvres Gian, en face de toi. Tout ce que tu remarques, c’est qu’il a l’air carrément surpris de te voir ici, et encore plus avec un chaton sur les genoux. Une réaction que tu ne peux que comprendre : qui s’attendrait à te voir ici ?

« Hm, non. »

C’est tout ce que tu trouves à lui répondre. Non. Tu n’es pas perdu. Tu es venu ici de ton plein gré, sans errer dans les rues vénitiennes une seule seconde. Tu savais où tu voulais aller, et aussi pourquoi ; le pourquoi étant ce chaton roulé en boule, tranquillement endormi et qui continue de ronronner comme un bienheureux.
Tu remarques le panier de Gian, et tu te souviens qu’il a un chat. La première fois que tu l’as vu, il avait des poils de chat sur son pull, et tu lui avais même demandé le nom de l’animal. Si tes souvenirs sont bons, c’est Lana. Tu n’en sais pas beaucoup plus.

Et à part ça.
Il serait temps de trouver autre chose à dire, non ? Même si tu n’es pas le plus loquace du monde tu vas bien trouver quelque chose à dire, même lui demander comment il va, ce qui est quand même un peu la base de la base. Tu devrais essayer ça, pour voir. Et peut-être lui dire que tu as simplement envie d’avoir autre chose que tes meubles, chez toi, et que tu réfléchis depuis longtemps à adopter ou non un chat.

« Ça faisait déjà un moment que je pensais à adopter un animal. Et l’avantage d’un chat, c’est qu’il sait vivre tout seul pendant plusieurs heures. »

Pas besoin de le sortir deux fois par jour. Pas besoin de changer l’eau de l’aquarium. Juste penser à nettoyer la litière et à lui laisser assez à manger pour la journée.
Au pire, tu pourras toujours demander à ta voisine de s’occuper de ça si tu sais que tu ne rentreras pas le soir, ça te fera parler à quelqu’un d’autre qu’Angelo ; et pour ce que tu lui dis en général, de toute façon…

« Et sinon, comment va ? »


Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty07.10.14 0:17 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Le mystère s’épaissit. Le dot’ n’est pas perdue. D’accord, ça, c’est un fait. La dot n’est pas perdue. Mais alors qu’est-ce qu’il peut bien faire ici au fait. Tu ne te souviens pas avoir remarqué d’animal de compagnie la dernière fois que tu as passé le seuil de l’appartement. Bien que vu le bazar ambiant qui a dû reprendre ses droits depuis que tu es passé version tornade avec l’aspirateur asthmatique. Tiens d’ailleurs, comment va-t-il maintenant ? Le bazar, c’est le royaume des chats. Tant de chose à escalader, tant de recoins à découvrir qui semblent chaque fois plus différents dès qu’une nouvelle chose vient s’y poser comme par magie. Tant de pile instable à faire s’écrouler d’un coup de patte au coussinet bien dodu et surtout bien placé. Puis voir l’humain maitre des lieux maugrée dans sa barbe, pesté contre l’animal alors que celui-ci l’observe de ses grands yeux innocents. De toute façon, l’humain fini toujours par se baisser et par ramasser, c’est en ça que la vie de chat d’appartement peut être très chouette. C’est maintenant que Gian note véritablement la boule de poil rousse sur les cuisses du légiste, que sa présence prend tout son sens Chaton … Non …

« Vous allez … l’adopter … »


Grands yeux bleu écarquillés alors qu’il n’ose pas toucher l’animal, comme s’il avait peu de lui faire du mal. Bon soyons franc. Dans son esprit, le dot’ n’est pas en mesure de prendre soin d’un poisson rouge. Même Alaska, le poisson suicidaire de Clio y trouverait son compte, même plus besoin de sauter hors du bocal. Alors un chat. Sa décision semblait être prise et puis de toute façon, il n’avait pas son mot à dire après tout. Et Lana était une exception à elle toute seule alors ça. Mais tout de même, il tente d’y réfléchir. Si Istvan a un chat sur les genoux, qui plus un chaton, cela veut dire qu’un vendeur est passé par là. Donc question subsidiaire : quid du vendeur ? Gian baisse les lunettes sur le bout de son nez pour y voir un peu plus clair, ironique, certes. Lunette identique à la dernière fois, important de le noter. Effectivement qui dit surmenage, dit absence de soirée avec Adélaïde, dit survie multipliée par dix de ses loupes ou fausse lunettes, choisissez le terme qui convient. Pas de vendeur à l’horizon. L’habitude des vendeurs de cette animalerie, c’est d’oublier les clients en les laissant en plan et c’est probablement ce qui est arrivé au boiteux. Gian passe une main sur son front, rassemblant ses esprits

« Bon … on va essayer de retrouver le vendeur qui vous a mis le félin entre les pattes , il doit pas être loin et si vous ne vous manifestez pas , ils vous oublient ici , croyez moi . Il va falloir aussi mettre la main sur une boite de transport, des croquettes, du lait pour chaton, des jouets, une planche à griffer –croyez moi, ça sauvera vos rideaux, même si cela semble dérisoire – de la litière, un bac pour la litière ainsi que diverses choses qui me reviendront à l’esprit en réfléchissant. J’imagine que vous êtes venu à pied aussi ? »


Le voilà qui se remet à materner , parce que c’est le cas , disons-le , le bon docteur , tournant sur lui-même pour espérer mettre définitivement la main sur le dit vendeur , réfléchissant à quelques raisons pour emprunter le bateau de Salvo, ce dernier n’ayant toujours pas digérer l’histoire de la beuverie à San Polo . Pour ce coup, il avait eu la dent dure et Gian le comprenait. Après tout, à ses yeux, il restait un « gamin ». Visiblement, on est tous le gamin de quelqu’un .Répondre pour finir à la question

« Ah euh … Je vais bien. Enfin j’imagine. Peut-être. Dans un sens, j’ai tellement de travail que ça m’empêche de réfléchir et du coup je ne pense à ce qui me tracasse. Je profite de dimanche pour faire presque tout ce que je n’ai pas pu faire cette semaine. Presque tout. Et vous ? Comment vont vos maccabés ? »

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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty08.10.14 11:55 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ sometimes beginnings aren't so simple ”




Tu ne peux pas en vouloir à Gian d’être surpris ; surtout quand on prend en compte ce qu’il a fait dans ton appartement la seule et unique fois où il y est allé, c’est-à-dire, ranger. Pour lui, tu dois être encore incapable de prendre soin de toi et de l’univers qui t’entoure, donc encore plus d’un animal. Tu te rajoutes des responsabilités, et ça juste pour une chose : réagir et à arrêter de ne rien faire en rentrant le soir. D’ailleurs, tu as même réparé l’aspirateur, avec l’aide du fils de la voisine ; que tu soupçonnes de désosser les vieilles radios et les lecteurs MP3 quand il en a un sous la main.
Mais sinon. Le vendeur ? Ah, oui, bonne question. Tu l’as oublié un peu, celui-là, même s’il semble t’avoir complètement oublié. Ou alors une armée de boîtes à chat lui est tombée sur la tête et il est par terre avec une commotion cérébrale et le nez cassé. C’est à voir. Espérons quand même que ce soit juste la première option, rappeler aux gens qu’ils ont des choses à faire, c’est ton rayon.

Même que depuis, Angelo bosse. Comme quoi tout est possible ! Mais il n’empêche qu’il va bien falloir que tu ailles retrouver ce vendeur et le secouer cordialement, quitte à lui écraser discrètement le bout du pied avec ta canne. Ce qui veut dire que tu vas devoir bouger le chaton de tes genoux. Et la cage est fermée. Eh oui. C’est le vendeur qui a la clef. Donc à moins que cette petite bestiole ronronnante et somnolente daigne rester dans ta poche de veste ; et à supposer qu’elle y tienne ; il va falloir que tu trouves une solution alternative.
Peut-être qu’il acceptera de rester lové sur ton épaule. Il a déjà essayer de t’escalader pour voir, alors sait-on jamais.

« Malheureusement, je ne sais pas encore me téléporter. Donc oui je suis venu à pied. »

Ce serait pratique, de pouvoir se téléporter.
Sauf si tu dois te gaufrer à l’arrivée, là, tu préfères encore clopiner d’un point A à un point B, ça t’évitera au moins de finir par te ruiner en compresses à force d’écorchures. Hm. Finalement, marcher, c’est bien.
Et le vendeur, alors ? Tu avoueras bien volontiers que tu es capable de l’attendre jusqu’à ce qu’il ait l’éclair d’illumination qui lui rappelle qu’il t’a oublié là. Tu es une personne d’une rare patience qui te permet de supporter beaucoup pendant longtemps. Mais tu n’as pas besoin de le dire à Gian.
Mais sinon, tes macchabées ?

Tu as appris que Gian est plus ou moins submergé de boulot ; de ce que tu te souviens, son boulot, c’est la couture. Et toi, sorti des sutures, de recoudre un bouton et faire un ourlet, tu ne sais absolument rien faire en couture. Tu as les bases ; sauf en couture médicale, mais tu ne sais pas si tout le monde aime se faire rafistoler avec des sutures dites « mortuaires » ; plutôt moches ces sutures, d’ailleurs.

« Ça va. Bien, même. Quant aux macchabées, ils vont bien aussi. En ce moment on les récupère tous en un seul morceau, ça évite de faire des puzzles jusqu’à trois heures du matin. »

Tu exagères un peu sur le moment. Des puzzles à trois heures du matin, ça n’arrive qu’avec des corps qui passent dans une déchiqueteuse à bois, ou qui se sont pris une bombe (ou un avion, remarque), en plein dans la figure. Mais tu admets que ne pas avoir à remettre en place des morceaux de corps séparés du reste, c’est reposant. Tu passes moins de temps à faire du rafistolage, que tu laisserais bien aux pompes funèbres d’ailleurs.

« Et mon stagiaire commence enfin à prendre sa présence à la morgue au sérieux, donc on peut carrément dire que tout va très bien. »

Par contre, le café d’Angelo est toujours aussi immonde.


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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty09.10.14 23:15 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Gian cligne de l’œil. Un trait d’humour. Le dot’ vient de tenter un trait d’humour. Non content de casser, fracasser en mille morceau l’image stoïque qu’il avait de lui, il ne le fait pas rire non plus. Ou alors, c’est le couturier qui n’a plus d’humour. En plus de ne plus avoir de larme, il n’a plus de rire. Ou alors ce n’était pas une blague .Encore une histoire à faire fumer le cerveau pour rien. Il ne vaut mieux pas relever, cela évitera les quiproquos. Encore un tour sur lui-même avant d’apercevoir un être salvateur en tablier, dénommé aussi vendeur. Il se retient de le siffler, on siffle les animaux pas les humains mais il finit par le héler en patois. Le vendeur en s’approchant s’avère être une vendeuse aux cheveux coupés très court et très fine, ce qui pouvait amener la confusion de dos. Il faut quelques instants à Gian pour lui expliquer en vénitien que visiblement son collègue a oublié Istvan entre deux rayons de croquette, qu’il adopte le chaton et qu’il va lui falloir les papiers de l’animal et le matériel qui va avec si possible. La vendeuse se confond en excuse (comme d’habitude dans cette boutique encore) et Gian se tourne vers le hongrois.

« Je pensais plus à un bateau, dot’, le bateau à Venise, c’est comme une voiture ou un vélo ailleurs. Je vais tenter de mettre la main sur un pour vous ramener. Je vous laisse du coup mes achats, vous me direz combien je vous dois tout à l’heure. Je vous attendrais sur le quai à côté, en sortant. »


Et il s’éloigne, lui abandonnant le panier avec les croquettes pour chats, la planche à griffer neuve et un os à mâche au pied du légiste. Istvan ne savait pas que la ménagerie se composait en plus d’un chien, maintenant, il pouvait le déduire. Clopinant toujours, il sort les mains vides du magasin, récupérant Pizzo qui l’attends fidèlement devant la vitrine et qui l’accueille avec un jappement. Il renifle sa main, frotte sa truffe contre sa paume alors que Gian se concentre, réunissant ses arguments pour enfin récupérer les clés du bateau auprès de l’oncle.

Il hésite encore alors qu’il compose le numéro sur son portable. La discussion pourtant est brève. À la salutation d’usage s’ajoute la demande de Gian. J’ai besoin du bateau. Il y a un long silence au bout du fil alors Gian s’apprête à ajouter qu’il sera sobre , qu’il n’a pas toucher à autre chose que de la bière depuis deux semaines et que pour se bourrer avec de la bière, il faut vraiment le faire, qu’il sera rentré ce soir rapidement parce que de toute façon , il ne comptait pas s’éterniser chez Istvan ou alors il se remettrait à y faire le ménage sans sa permission, ne surtout pas penser à l’état de l’appartement actuellement. Mais finalement non. Pas besoin d’argumentaire, ça l’étonnerait presque. Juste un « viens chercher les clés à la boutique. » pas bien réveillé, ce qui lui laisse à penser qu’il vient de troubler sa sieste. C’est peut-être pour ça aussi.

La récupération des clés se fait après luxe de recommandation et de papouille au chien toujours demandeur. Il ne lui a en fait fallu qu’à peine trois quart d’heure pour revenir devant la boutique. Peut-être trop court ou trop long. Il amarre le petit bateau à moteur à la peinture écaillé au quai prévu à cet effet et attends , son chien la truffe posée sur ses cuisse , qu’il caresse doucement . Il va te le ramener, ton os, tu vas voir. Gémissement du cabot pas plus convaincu que cela.

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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty02.11.14 11:53 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ sometimes solutions aren't so simple ”




Et voilà. Gian t’a abandonné dans cette boutique pour aller chercher un bateau. Ce qui n’est pas une mauvaise idée, parce que ce n’est pas avec une seule main de libre que tu réussiras à refaire le chemin jusqu’à chez toi avec tout ce qu’il y a à acheter pour la boule de poils qui a décidé d’aller explorer l’intérieur de ta veste. Tu l’attrapes, et tu lui grattouilles le cou. Histoire de ne pas avoir à aller le rechercher sous une étagère quelconque, à la recherche d’un mouton de poussière, tu le confies à la vendeuse.
Avec un peu de chance, tu vas la finir, cette adoption. Tu attrapes le panier de Gian, et tu suis la jeune femme pour aller chercher ce qu’il te reste. Rapidement, tu regardes les prix étiquetés sur les achats de ton compagnon de boitage, et tu fais machinalement le calcul de tête, comme ça, tu notes le total de ce que Gian va devoir te rembourser. Ce n’est pas énorme.
Mais ce n’est pas rien non plus.

Tu reviens sur terre quand la vendeuse te demande si tu as déjà choisi un nom pour le chaton qui roule dans sa boîte en plastique comme s’il voulait essayer d’en sortir. Tu hoches la tête en répondant simplement « Laszlo » avant de lui épeler le nom. C’est hongrois. Elle te regarde bizarrement, comme si tu t’étais mis à parler français au milieu de la boutique. Mais il n’y a que quand tu es fatigué, ou que tu as bu, que tu mélanges les langues que tu connais. Certains de tes rapports en ont déjà souffert.
Gian a pu tester également.
Mais à part que tes parents ont failli t’appeler Laszlo avant de se décider pour quelque chose d’encore moins commun, il n’y a rien de bien neuf. Tu paies ce que tu as à payer, notamment les achats de Gian, et tu empruntes le stylo de la vendeuse pour écrire cette somme-là sur ta main.

Avant d’oublier bêtement combien il te doit, même si tu n’es pas du genre à tenir des comptes avec tout le monde. A la limite, tu pourrais en tenir avec Angelo, en lui demandant de te rembourser tous les cafés qu’il a faits et que tu as pris. Avec ça tu aurais largement de quoi renflouer tes fins de mois, tiens. Le concept est à garder, il pourra toujours te resservir.
Tu ne sais pas combien de temps tout ce bazar t’a pris, tout ce que tu sais c’est que quand tu sors de la boutique, Gian t’attend dans un bateau. Tu souris légèrement et t’approches du bord du quai, avant de lui tendre un sac.

« Vingt-sept quarante. »

Tu annonces le prix comme ça. Comme d’habitude, tu t’en tiens au minimum syndical niveau paroles. Tu t’étales rarement sur divers sujets, à moins que ça ne touche à ton boulot ou à quelque chose dont tu as singulièrement l’habitude ; ne parlons pas de la présence de macchabées. Disons plutôt, la médecine. La médecine, tu as l’habitude d’en entendre parler et d’en parler ; témoignent les revues que tu amasses au fil des années sur ta bibliothèque entre quelques romans et des bouquins datant de la fac.
Tu vérifies que tu n’as rien oublié. Heureusement que tu as l’habitude de te débrouiller, même avec ta canne, tenir les sacs n’est pas si difficile. Dans sa boîte, Laszlo miaule toujours plus fort.

Il a peur chose normale. Il s’est roulé en boule dans un coin au fond de la boîte, ce qui fait qu’elle penche plus d’un côté que de l’autre. Tu la poses doucement sur le bateau.
Le tout, maintenant ça va être de monter aussi. Tu ne peux plus plier ton genou droit sans t’aider de tes mains. Ce qui est simple pour tellement de monde devient un véritable calvaire pour toi. Même ramasser les morceaux d’une tasse cassée par terre, tu ne peux plus le faire.
Mais ce n’est pas ça qui va t’arrêter, de toute façon. Tu trouves bien un moyen de grimper sur l’embarcation.

Parce que comme d’habitude, tu trouves une solution.


Seisyll E. Hilbilge
« PELAGIA »

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MessageSujet: Re: — THE ALIENIST — Gianbattista   — THE ALIENIST — Gianbattista Empty04.01.15 22:56 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Gian tient le collier de Pizzo, excité par l’odeur du chaton qui se terre absolument terrorisé au fond de sa boite depuis qu’Istvan l’a installé avec l’aide de Gian sur l’arrière du bateau. Pizzo voit en lui un compagnon de jeu potentiel, Pizzo aime les chats, Pizzo imite les chats, Pizzo a été « élevé », jeune chiot, par une chatte et le mimétisme est le propre de l’animal. Pizzo ne court après les chats que pour s’amuser, les chats sont rarement de cet avis et il est rentré nombre de fois se cacher derrière les jambes de son maitre , la truffe ensanglantée , pleine de griffure acérées d’un félin qui n’avait visiblement pas été d’accord . Mais maintenant, Pizzo est un gros chien, alors Pizzo fait peur. Il a oublié le jouet os alors Gian fouille dans le sac, hochant rapidement la tête quand Istvan lui donne le montant total de sa dette, focalisé sur son chien et sur l’os à mâcher, espérant que cela détourne son attention du chaton, déjà suffisamment stressé par le bateau. Il allait faire une crise cardiaque sinon. Par chance, ça marche et le simple bruit du plastique froissé lui confère toute l’attention du chien. Gian lui explique comme à un enfant qu’il faut qu’il arrête d’embêter le chat et qu’il cède sa place au dot’, le tout en patois. Le chien ne comprends pas le patois de toute façon, il comprend juste le doigt qui lui indique où se mettre et l’os à mâcher qu’on lui offre en récompense de son obéissance.

C’est à ce moment et à ce moment seulement que Gianbattista se tourne vers le dot’. Il le fixe, indécis, face au bateau. Descendre sans plier la jambe. Il le regarde, hésite un instant avant de déclarer

« Conseil d’un boiteux à un autre boiteux. Asseyez-vous sur le plot d’amarrage puis laissez-vous glisser assis au sol puis au bord du quai. Ce n’est pas très classe mais je n’ai rien trouvé d’autre pour l’instant. Les autres idées auraient pu déséquilibrer le bateau, qui, comme vous le constater, n’est plus tout jeune. »


Il attend, qu’Istvan s’exécute ou trouve une autre solution, avant de démarrer et de prendre la direction du grand canal pour aller à Castello. Décidément. Par précaution, il repasse rapidement sa capuche et vérifie qu’il a bien dans sa poche la fausse carte d’identité et le permis de bateau, bien réel, à son faux nom. Enfin, il s’allume une cigarette qu’il porte à ses lèvres. Le stress encore, la peur. A force de tirer le diable par la queue, il va forcément encore tomber sur quelqu’un, et quelqu’un de bien plus « terrible » que Xavier. Comportement suspect qui intriguera son compagnon surement, mais ce dernier est aussi son alibi. On attire moins l’attention à plusieurs et les fantômes sont toujours seuls, en plus de ne pas avoir d’identité. Pour détourner l’attention de son comportement , et parce qu’il est un éternel bavard, Gian tire sur sa cigarette , souffle une volute de fumée avant de l’installer au coin de sa bouche pour pouvoir parler , conduisant prudemment au milieu des traghetti et des bateaux .

« Alors ? Pourquoi un chat ? Pour que quelqu’un apprécie votre bibliothèque aux allures d’arlequin, avec ses sequins rapiécés de couleurs vives ? Ou alors vous souhaitez attirer chez vous quelqu’un qui aime les chats ? »



« »



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