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« La marquée »
| Sujet: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 25.07.14 17:17 par Siobhán Balfe | Citer Editer Supprimer |
| L’odeur des vieilleries dans la pièce la faisait frissonner de plaisir, et ce n’était pas à cause de la température extérieure qu’elle frissonnait légèrement. En effet, le soleil était bien présent dans le ciel et il laissait sa douce chaleur se répandre dans tous les canaux de Venise. C’était dans sa chemisette de soie et sa jupe corail et ses talons hauts qu’elle c’était arrêté dans une nouvelle boutique d’antiquité, là encore il y a quelque temps c’était un cordonnier qui se trouvait là. Elle avait poussé la porte doucement, laissant le carillon sonner pour signaler sa présence. Elle referma doucement la porte et elle s’avança en callant son sac à main contre son flanc.
Son regard de Borgia curieuse et avide de beauté ancestrale suivait les courbes des meubles et des bibelots qui étaient présent et qui avait tous leur propres histoires et qui partager la leur avec d’autre et qui risquerait aussi d’avoir d’autres histoire pour agrandir leur vie et leur patrimoine.
- Oh mon dieu ! Je suis dans la caverne d’Ali baba !
Une petite phrase en vénitien, dite à la vitesse de la lumière accompagné d’un blasphème qui obligea la jeune femme à poser sa main sur ses lèvres comme pour faire taire sa bêtise. La Sforza leva les yeux aux cieux et elle s’imagina en train de faire un signe de croix comme pour se faire pardonner.
Elle s’avança lentement dans la pièce, laissant le son de ses talons hauts claquer doucement contre le parquet de la boutique. Elle laisser ses doigts trainer doucement sur l’acajou d’une coiffeuse finement décorer. Ses lippes affichaient un long sourire qui s’étirer à mesure que ses yeux voyaient de plus en plus de beaux meubles, tous plus impressionnant les uns que les autres.
Finalement décidé elle éleva la voix pour savoir s’il y avait un vendeur ou bien même le propriétaire de la boutique.
- Excusez-moi il y a quelqu’un ?
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« PELAGIA »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 25.07.14 17:55 par Gil Dylman | Citer Editer Supprimer |
| my life is just a slow train, crawling up a hill. C’était toujours la même routine dans laquelle il était enfermé. Toujours les mêmes choses à faire les mêmes jours. Le mardi, c’était l’inventaire. Une fois par semaine, avant le week-end, le soir, il faisait le ménage dans la boutique parce qu’il voulait s’en éloigner un peu pendant son seul et unique jour de congé : le dimanche. Autrement, il allait et venait entre l’arrière-boutique et la salle encombrée de choses en tous genres, de meubles à retaper, de miroirs à ne pas briser, de bibelots posés sur les étagères et de livres élimés venant des quatre coins du monde. Et là, il hésitait. Il hésitait entre continuer et tout laisser tomber. Il avait le registre en main, le stylo contre la feuille, et les yeux rivés sur les étiquettes des étagères de l’annexe de la boutique. Il ne savait pas depuis combien de temps il y était, ni combien de temps ça allait encore durer. Plus les secondes passaient, les yeux collés à ces étiquettes blanchâtres où les noms, les dates et les lieux étaient écrits à l’encre noire. Il avait déjà passé des heures à faire ces étiquettes, il s’en souvenait. Et il se demandait à quoi ça servait. Ce fut le cliquetis net de pas sur le parquet de la boutique qui le tira de ses pensées incendiaires envers ces petits rectangles de papier griffonnés. Il se doutait bien que quelqu’un était là, attendait peut-être, mais il ne bougea pas. Il avait encore quelque chose à vérifier, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Ce fut finalement la question posée par la voix qui le décida à poser registre et stylo, et à se rendre dans la salle en contenant un soupir d’agacement. Fichu inventaire. Fichues étiquettes. En entrant il détailla la jeune fille. Cheveux noirs, grands yeux bleus. Il était certain de ne jamais l’avoir vue avant, pas même de l’avoir croisée par hasard dans une des rues bondées de la ville. « Excusez-moi. Vous cherchez quelque chose en particulier ? » Par habitude, il avait parlé en anglais. |
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« La marquée »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 25.07.14 20:44 par Siobhán Balfe | Citer Editer Supprimer |
| La jeune femme entendit alors des bruits de pas dans son dos et elle se retourna lentement, laissant toujours son sourire dépeindre son visage, mais ce dernier se transforma rapidement en entendant la langue de Shakespeare dans la bouche de la personne qui lui avait répondu. La Borgia se mit à hausser un sourcil en essayant de comprendre ce qu’il venait de dire. Heureusement pour elle, il avait dit quelque chose de très simple. Même si elle avait mis un certain temps à faire la traduction, temps pendant lequel elle c’était mordu le coin de la lèvre, laissant ses dents rapper contre son rouge à lèvre et laissant la chair un peu plus rouge à cet endroit. Finalement elle hocha la tête et sans s’en rendre compte elle se mit à parler à une vitesse folle.
- Hum. Oui. Voyez-vous il y a quelqu’un à qui je tiens très particulièrement et j’aimerais lui offrir quelque chose, mais j’hésite un petit peu, c’est comment dire assez compliqué et en même temps j’aimerais que ce cadeau signifie beaucoup, mais pas trop non plus. J’ai peur qu’il prenne ses jambes à son coup – qu’est-ce que je raconte, ce n’est pas possible. Enfin j’aimerais offrir un cadeau.
Elle marqua un temps de pause, alors après avoir lâché sa longue tirade. Les yeux de la Sforza se balader ici et là, s’arrêtant sur les courbes des meubles, tapisseries et tableau qui remplissait la pièce. Et elle reposa son regard sur la personne qui se trouvait en face d’elle, Adrianna haussa à nouveau un sourcil et osa parler en vénitien.
- Est-ce qu’il parle au moins Italien l’étranger ?
Elle soupira un bon coup et elle laissa ses doigts battre la mesure sur l’acajou de la coiffeuse, en faisant attention à ce que ses ongles ne rentrent jamais en contact avec le bois, de peur de l’abimer. Elle s’aventura alors à poser une nouvelle question.
- Vous faite aussi dans la décoration d’intérieur ?
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« PELAGIA »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 26.07.14 19:37 par Gil Dylman | Citer Editer Supprimer |
| nothing sweet, about me. Il l’écouta débiter des dizaines de mots, sans rien comprendre à ce qu’elle racontait. Il ne faisait même pas mine de s’y intéresser, il se contenta simplement de croiser les bras et d’attendre patiemment qu’elle ait terminé sa longue tirade. Il n’avait pas saisi un seul mot, n’avait même pas pu deviner quoi voulait dire quoi. Elle avait parlé trop vite, dans une langue qu’il ne connaissait absolument pas, et ça ne lui donnait pas plus envie que ça de creuser la question. Il inclina légèrement la tête de côté, continuant de détailler la poupée de porcelaine qui parlait. C’était ça, une poupée de porcelaine. Voilà à quoi lui faisait penser la jeune fille, avec ses grands yeux bleus, sa peau blanche, des longs cheveux noirs et son rouge à lèvres impeccable. A une poupée de porcelaine qui parle. Il s’apprêtait à dire quelque chose quand elle parla à nouveau. Il arqua un sourcil. Non, décidément, il ne comprenait rien à rien. Il se demandait s’il n’était pas temps de prendre des cours d’italien, mais une rapide revue mentale de son emploi du temps le ramena à la réalité : le temps, il ne l’avait pas vraiment. Il retint un ricanement cynique pour lui-même. Il entendait les doigts de la jeune fille pianoter sur le bois du meuble près duquel elle était. Il ne comprenait absolument rien à ce qu’elle pouvait dire. Pour lui, ce n’était qu’une vague soupe de sons mélangés à la va-vite les uns derrière les autres. Rien d’autre. Rien d’attrayant, rien de très utile. Juste des sons. Par pure politesse, il se fendit d’un léger sourire, un peu contrit, se remit à parler, en anglais. « Excusez-moi, mais je n’ai rien compris. » Et comme s’il était, à ce stade-là, utile de le préciser, il ajouta. « Je ne parle pas un mot d’italien. » |
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« La marquée »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 26.07.14 19:57 par Siobhán Balfe | Citer Editer Supprimer |
| Il faut croire qu’Adrianna c’était ridiculiser en présence de quelqu’un au vu de la tête du vendeur qui avait recommencé à parler en anglais. Elle fronçait les sourcils et elle se concentrer pour bien comprendre ce qu’il lui disait. Mais c’était dur à comprendre. La Borgia leva les mains légèrement et ses bras avaient suivi sans s’en rendre compte, elle ne savait plus quoi faire, alors elle resta quelques instants comme ça, il manquerait plus qu’il y est un courant d’air pour faire bouger d’éventuelle feuilles et on pourrait la prendre pour un arbre.
- Dictionnaire ? Italien - Anglais ?
La Sforza laissait ses mains retomber le long de ses cuisses en soupirant longuement, elle commençait même à afficher une mine suppliante pour qu’il imagine sa détresse face à un langage de sourd qui avait entre les deux.
- Non je crois bien que ce n’est pas possible. Ma vieille tu vas devoir avoir la honte de ta vie….
Ce parlait-elle à elle-même en vénitien en levant les yeux au ciel, alors elle se remémora ses cours d’anglais de collège, lycée et même de faculté, et c’était dur. Car elle n’était pas la meilleure élève loin de là… Sa langue fit le tour de sa bouche, comptant ses dents et elle mit sa main devant sa bouche et toussota pour s’éclaircir la voix et elle parla en anglais.
- Je veux offrir un cadeau pour…
Alors déjà qu’elle avait un accent à couper au couteau, en plus il lui manquait du vocabulaire. Adrianna se pinçait les lèvres très fortement, donnant l’impression d’avoir affaire à une enfant qui fait un caprice, et elle se gratta l’arrière de son crâne.
- Comment on dit petit-ami en anglais… Friends ? Husband ?
Elle était complètement perdu et son interlocuteur ne l’aidait pas non plus….
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« PELAGIA »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 28.07.14 16:49 par Gil Dylman | Citer Editer Supprimer |
| still remains, within the sound of silence. Il ne comprenait toujours rien de ce qu’elle disait, s’étonna même de sa réaction. Elle donnait l’air de faire l’arbre, ce qui lui fit arquer un sourcil. Il ne comprenait même pas un mot sur deux, ni même un mot sur trois, il ne comprenait tout bonnement rien à rien. Elle ne semblait parler qu’italien, lui se bornait à l’anglais parce que personne dans cette ville n’allait comprendre le suédois, et il y avait entre eux deux un fossé, un ravin d’incompréhension face à des langues qu’ils ne maîtrisaient pas, le tout chacun de son côté. Il retint un soupir, il s’apprêtait à aller chercher un touriste dans la rue pour lui demander s’il parlait italien et anglais pour jouer le rôle de traducteur, quand la jeune fille sembla tenter quelque chose. Elle avait commencé à parler en anglais, avec un accent vénitien assez prononcé, mais ce n’était pas ce qui le gênait. Il comprenait ce qu’elle voulait dire, et il était question d’un cadeau. Mais un cadeau pour qui ? Ça, c’était encore toute la question. Elle semblait hésiter sur le terme. Et lui, il cherchait ce que ça pouvait être. Avant d’avoir une sorte d’illumination. « Boyfriend ? C’est bien ça ? » Un petit ami. Bon. Il n’avait plus qu’à espérer que le petit ami en question soit un fanna de vieilleries qui adoptent la poussière comme les drogués leurs doses, et qui prennent souvent de la place inutilement dans une pièce, parfois sans même la décorer pour un sou. Ne connaissant ni le petit ami en question, ni ses goûts, il se risqua à la grande question du jour, en détachant bien les mots pour espérer que son interlocutrice comprenne. « Qu’est-ce qu’il aime, en général ? » Histoire de pouvoir l’aider à chercher, ce n’était pas un renseignement superflu. « Si vous préférez, vous pouvez toujours me montrer, ce sera sans doute plus simple. » Il eut un léger sourire, machinal mais sincère. |
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« La marquée »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 28.07.14 22:56 par Siobhán Balfe | Citer Editer Supprimer |
| Une bonne inspiration se fit entendre de la bouche de la Borgia, qu’elle bloquait automatique, signe de désespoir, elle ne savait pas quoi faire, ni comment faire pour bien se faire comprendre, c’était comme parler à un singe pour elle. Et même un singe arriverait mieux à la comprendre, finalement, il dit le mot qui lui manquait, et sans s’en rendre compte elle lui avait attrapé les mains, les secouants légèrement de haut en bas et de bas en haut. En baissant les yeux pour voir ce qu’elle faisait, elle piqua un rapide fard, avant de lui lâcher les mains et de se la passer compulsivement dans ses cheveux en hochant la tête.
- Oui c’est ça !
A force de passer sa main dans ses cheveux, sa boucle qu’elle toucher compulsivement c’était lissé et avait du mal à rebondir, en jetant un rapide coup d’œil à cette dernière elle arrêta son geste. Et c’est là qu’il lui posa une belle colle. La Borgia haussa les sourcils et soupira une nouvelle fois, elle avait du mal à savoir ce que Fabio aimait, car il ne parlait que très peu de lui, en revanche, elle pourrait lui offrir un cadeau drôle ou bien même utile.
- Il est…
Et vlan.
Elle ne savait pas comment dire handicapé ou en fauteuil roulant en anglais, en même temps c’était un mot qu’elle n’avait jamais vu en cours, alors comment Adrianna pourrait-elle le connaître. Finalement, elle fit un temps de pause avec ses mains, et elle s’accroupit de façon à faire croire qu’elle était assise sur une chaise. Ses mains bougeaient des roues invisibles, dans un mouvement lent et quand elle avait bien réussit à se ridiculiser elle se redressa et elle continua de parler.
- Il ne peut pas marcher. Donc j’aimerais un cadeau utile ?
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« PELAGIA »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 28.07.14 23:44 par Gil Dylman | Citer Editer Supprimer |
| all i want is you, will you be my bride ? Un petit éclat de rire lui avait échappé. Il avait été amusé par la réaction de la jeune fille à son soudain et très bref éclair de lucidité en matière de vocabulaire anglais. Elle avait l’air de tenir à ce cadeau, et il trouvait ça mignon, du haut de ses trente-trois ans. Et puis, elle sembla se remettre à hésiter. Elle cherchait sans doute ce qu’elle pourrait offrir à ce petit ami dont il ne saurait jamais rien mis à part peut-être ses goûts en matière de livres ou d’objets à abandonner sur une étagère. Il pencha la tête, croisant machinalement les bras, attendant simplement. Encore une fois, elle semblait buter sur un mot. Et sans plus d’indications, il ne pouvait pas vraiment l’aider non plus. Il n’était pas voyant, ni télépathe, et il avait encore moins le décodeur pour faire une traduction anglais/italien, ni même le luxe du luxe, suédois/italien. Et puis il la vit bouger, mimer. Il arqua vaguement un sourcil en comprenant doucement. Et finalement, il se remit à sourire, acquiesçant d’un léger hochement de tête. « Wheelchair. Je vois, on devrait pouvoir trouver quelque chose. » Ceci dit, il avançait un peu en aveugle. Il fit un rapide inventaire de sa boutique, du regard, cherchant quelque chose qui pourrait attirer l’attention d’un parfait inconnu, qui serait susceptible de plaire à un jeune homme dont il ne connaissait que l’hypothétique existence à travers un mime et une envie d’offrir. Tout ce qu’il savait, c’était que la jeune fille voulait un cadeau utile, mais il ne voyait pas vraiment ce qu’il avait d’utile à un handicapé au milieu de son fourbi de choses bonnes à être admirées dans un musée. S’il avait été en charge d’un cabinet médical, encore, mais la médecine n’avait jamais été sa tasse de thé, sorti des boîtes d’ibuprofène et des crèmes antimoustiques. Si on pouvait appeler ça de la médecine, bien entendu. Il finit par bouger, cherchant au milieu des étagères. Il n’avait vraiment aucune idée de ce qu’il pouvait présenter à la jeune fille pour qu’elle choisisse. Il se tourna de nouveau vers elle et lui redemanda, histoire d’être sûr. « Vous n’avez même pas une vague idée de ce qui lui ferait plaisir ? » |
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« La marquée »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 29.07.14 3:13 par Siobhán Balfe | Citer Editer Supprimer |
| Adrianna avait quand même une sacrée chance pour être tombé sur un vendeur aussi conciliant et à même de pouvoir l’aider et également – et surtout – la supporter. Alors elle se mit à lui sourire, pour le remercier, laissant ses lippes se figer doucement et devenir statique et semblable à la pierre. Au moins elle se coucherait moins bête grâce à un mot de vocabulaire apprit « fauteuil roulant ». Elle écouta rapidement la nouvelle question que le vendeur lui poser et elle ne savait que trop répondre, alors elle garda le silence un bout de temps, laissant son index tapoter légèrement et dans un rythme régulier son menton. Que pouvait-elle offrir à Fabio, elle ne savait pas trop, car en même temps, techniquement elle ne pouvait pas trop offrir quelque chose de personnel, car elle était la seule à l’aimer et elle n’avait aucune idée si ses sentiments étaient réciproque, c’était un peu un amour à sens unique, alors elle se décida d’être franche.
- Ok.
Elle s’humectait les lèvres lentement, laissant ses incisives rapper sa lèvre inférieur et laissant la peau légèrement plus rouge. Heureusement pour elle, son rouge à lèvre carmin tenait bien avec toutes ses petites manies qu’elle avait avec sa bouche.
- Cet homme n’est pas mon « petit-ami ».
Elle avait ponctué ce dernier mot en mimant avec ses mains. Que ce terme spécial n’était pas tellement approprier à la situation.
- C’est un homme de quarante et un ans. Il a eu un accident et il ne peut plus marcher depuis. Je l’ai rencontrée à l’hôpital et depuis j’en suis tombée amoureuse. Et j’aimerais lui faire comprendre mes sentiments. C’est pour ça que je me suis dit que j’allais lui offrir un cadeau.
Alors qu’elle parlait en anglais mêler d’italien, elle suivait le vendeur d’un pas lent pour voir ce qui pourrait lui proposer. Alors elle s’aventura à sourire à nouveau, alors qu’elle malaxait compulsivement ses mains entre elles. Après tout au vu de la différence d’âge plus que visible, elle risquerait fort d’attirer une remarque assez désobligeante ou bien d’être jugée sans vergogne.
- Vous croyez vraiment que je dois lui offrir un cadeau ?
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« PELAGIA »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 30.07.14 0:24 par Gil Dylman | Citer Editer Supprimer |
| you say y e s to everything, will that guarantee you a win. C’était une confidence plus qu’étrange, il fallait en convenir. Mais il ne fit aucun commentaire, faisant seulement, lâchement, semblant d’écouter. Bien évidemment, sans des noms, cette révélation ne lui serait d’aucune utilité, et après tout, en avait-elle vraiment une ? Non. Il rangea l’information dans un coin de sa tête et se concentra de nouveau sur sa mission de spéléologie dans sa caverne aux vieilleries. D’autant qu’il n’avait pas compris autant de choses qu’il le voulait, parce que la jeune fille remplaçait les mots inconnus en anglais par des termes italiens faisant office de runes anciennes dans son cerveau. A ceci près qu’il avait eu l’occasion d’en apprendre quelques-unes, rendant le décryptage un peu plus tortueux. Et puis vint la grande question, à laquelle il ne répondit que par un haussement d’épaules. « Honnêtement, je n’en sais rien. C’est à vous de voir. » Ah, ce cadeau. Ce damné cadeau qu’il ne trouvait pas. Allait-il seulement le trouver un jour ? Plus ses yeux scrutaient les étagères, plus il en doutait. Il continua néanmoins de chercher, prit quand même le registre pour voir s’il n’y aurait pas quelque chose d’intéressant dans l’arrière-boutique, mais sans deux ou trois informations supplémentaires sur les goûts du destinataire dudit cadeau, il avançait dans une pièce noire après s’être bandé les yeux et bouché les oreilles. Il continua ainsi de chercher cinq bonnes minutes avant de soupirer et de se rendre à l’évidence, ramenant son attention sur la jeune fille avec un demi-sourire désolé. « Navré mais… je doute d’avoir quelque chose qui soit susceptible de l’intéresser. Allez voir d’autres boutiques, peut-être que vous aurez une idée en faisant le tour de plusieurs endroits ? » Il avait même une ou deux adresses à lui noter. |
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« La marquée »
| Sujet: Re: Pot-pourri ∆ Gíl Dylman 30.07.14 0:53 par Siobhán Balfe | Citer Editer Supprimer |
| Ce qu’Adrianna avait été stupide… Raconter son histoire comme ça presque de but en blanc à un parfait inconnu, mais le fait de raconter ça c’était comme la libérer d’un poids trop lourd pour sa conscience. Même si en soit cela n’avait rien de vraiment dérangeante mise à part l’énorme différence d’âge pouvait être perturbante.
Quand il avait répondu à sa question, la Borgia, avait hoché lentement la tête en soupirant légèrement, son sourire avait disparu de ses lippes et à la place il avait été remplacé par une mine sans vie et sans aucun intérêt en somme un visage stoïque.
- Hum… C’est vrai que je ne vous ai pas donné beaucoup d’informations. Je suis désolé.
Elle était passé comme ça sur un coup de tête dans cette boutique, donc c’était de sa faute, elle n’avait qu’à s’en prendre à elle-même. Mais en même temps ça lui avait servi de leçon, et ça lui avait donné un but dans les jours à venir.
Tandis que le vendeur était partie à la recherche d’un cadeau qui pourrait convenir à Fabio, Adrianna, se baladait lentement dans la boutique, examinant chacune des pièces et meubles qui était en face d’elle. Son sourire recommençait à réapparaître sur ses lèvres en voyant une ou deux pièces d’exceptions qu’elle voudrait bien acquérir, mais pas tout de suite. Alors ça donnerait une raison de plus de revenir ou de recontacter le vendeur, et en même temps de remettre sur la table le cadeau pour Fabio.
Quand le vendeur lui parla à nouveau elle hocha la tête doucement. Tandis que ses dents supérieures s’abattaient sur ses lèvres inférieures pour la marquer de deux minuscules encoches.
- Je comprends. Merci quand même.
Elle prit le bout de papier qu’il lui tendait et elle le rangea dans son sac à main, avant d’afficher un sourire fugace.
- Je compte revenir, j’ai un « château » à rénover et à décorer. Donc…
Elle recula d’un pas, en faisant attention à ne pas toucher aux objets présents ou bien même d’en renverser un.
- A une prochaine fois. Avec une idée.
Ponctua-t-elle avec un clin d’œil.
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