« une odeur de poussières ▲ Alba • end

« Invité »

Alba Verziero

âge :

- 27 ans

groupe :

- per venezia

nationalité :

- italienne

origine :

- italienne

langues parlées :

- italien ; anglais

métier :

- restauratrice d’œuvres d'art pour p.v

orientation sexuelle :

- hétérosexuelle

situation amoureuse :

- célibataire

situation financière :

- dans la moyenne

quartier de villégiature :

- san polo

réincarnation :

- Nona, Parque du Passé

avatar :

- Lee Yun - Nineteen, Twenty-one

Tout d'abord,

La réincarnation dans son oeuvre originel - Connue comme étant la plus jeune d'apparence des trois Parques, Nona représente ce qui a été, fabriquant et tenant le fil de la Destinée des Hommes. Elle est généralement décrite comme une femme portant une longue robe aux diverses couleurs - bien que la couleur dominant ses draperies soit le bleu clair - et couronnée de sept étoiles. Elle tient dans ses mains une quenouille, descendant du Ciel sur la Terre. Tantôt filles de la Nuit ou de l'Erèbe, tantôt progéniture de Jupiter et de Thémis ou encore filles de la Nécessité et du Destin, la naissance trouble des trois sœurs indique qu'elles exercent leurs fonctions fatales depuis la nuit des temps. Rien ne pourrait les faire fléchir ou les empêcher d'accomplir ce que le Destin aura décidé. Plus que des Gardiennes de la Destinée, elles guidaient vers la sortie les héros ayant osé pénétrer dans le Tartare et étaient chargées d'accompagner Proserpine lorsque celle-ci retournait passer six mois auprès de sa mère, Cérès. Les Grecs comme les romains leur immolaient des brebis noires en guise d'offrandes.

La réincarnation dans le forum - Alba est une fille du Passé, aux traits enfantins. Elle s'émerveille devant l'antique, s'acharne même à le restaurer. Elle est fille des couleurs et garde sur ses lèvres le sourire de la Venise prospère. L'Ancienne Venise. Elle a peur du Futur parce qu'elle ne peut pas le voir, elle évolue dans un Présent incertain et bancal mais se réfugie sans cesse dans les bras du retour en arrière. Elle pense qu'avant, c'était bien. Qu'avant, c'était merveilleux ! Ses yeux brillent dans les musées, en voyant les dates de ces peintres et sculpteurs morts parfois depuis des siècles. Elle ne cède pas facilement et rien ne pourra la faire revenir sur une décision. Elle suit les règles, sans essayer de les détourner. Il n'y a aucune exception aux règles.

Pour mieux connaître,

Tics et manies - chantonne en travaillant ; gratte son vernis à ongles
Hobbies - la peinture ; visiter les musées ; redécouvrir les ancien quartiers de Venise
Phobies - peur de l'intimité
Aime - les âges anciens, qu'importe la culture ; l'odeur de la poussière ; les musées et les longues promenades
Aime pas - ce qu'elle ne connait pas ; le désordre dans les endroits autres que chez elle ; le sentiment d'intimité
But - sauvegarder les belles choses

Physique,

Corpulence - normale
Yeux - noisette
Cheveux - blonds et longs, ils ondulent quand ils sont humides
Style vestimentaire - elle porte des couleurs, a une passion certaine pour les jupes ou robes longues et fluides mais s'évertue à porter des jeans la plupart du temps
Signes particuliers - ses mains sont tâchées de peinture sèche ; porte peu de maquillage

Caractère,

Qualités - Perfectionniste ; toujours de bonne humeur ; s'émerveille de la moindre petite chose ; intelligente ; curieuse ; a une vision très fleur bleue de l'amour ; a une mémoire étonnante pour les détails ; avide de découvertes du passé ; bienveillante ; ne se plaint pas ; artiste dans l'âme ; prête à aider tout le monde
Défauts - Complexée ; ne peut jamais se laisser aller complètement à cause des questions qu'elle se pose ; têtue comme une mule, elle se borne aux règles ; ne sait jamais si elle peut ou si elle doit ; hésitante ; retient rarement le nom des personnes ; ne se méfie pas assez ; oublie parfois de s'occuper d'elle-même ; superstitieuse
Que pensez-vous de la situation actuelle de Venise ? C'est dommage de gâcher de si belles choses...
Êtes-vous pour la guerre ou la paix ? Pour la Paix, bien sûr.
Êtes-vous prêt à prendre part à la discorde ? Oh... Non... ?

Histoire,

La lourde porte s’ouvre sur une odeur de poussières. Combien de temps, seulement ? Dix ans ? Quinze ans ? Combien de temps a-t-il fallu qu’elle attende, qu’elle se décide à remettre les pieds dans ce grenier ? A en croire les toiles d’araignées et ses empreintes de pas s’imprimant sur le bois, elle aurait dû y retourner plus tôt. Les vieux meubles s’entassent, des piles d’anciens ouvrages s’amoncellent dans les recoins. Des malles recouvertes de vieux draps jaunis se blottissent les unes contre les autres dans un Tétris à l’état sauvage. D’un coup de pied, elle referme la porte derrière elle. Peu de douceur, elle sait cependant quand la porte résistera à toutes épreuves. Elle résiste déjà bien à l’humidité et aux affres du temps.

Ça sent la poussière. Elle reprend une bouffée d’air. Elle inspire goulûment, elle inonde ses poumons de l’air vicié par la vieillerie. Tout ici sent le vieux et elle, elle est irrévocablement attirée par cette odeur. Ça lui rappelle tellement de choses. Toute sa vie, si elle devait résumer. Ça lui rappelle les mercredis après-midis qu’elle passait sur les genoux de son père, dans l’arrière salle d’un grand musée. Toutes ces heures qui glissaient en silence alors qu’elle, elle riait devant les Pietro Adami et les Luigi Agricola. Toutes ses heures où, restaurant les œuvres anciennes, son père lui enseignait l’Histoire de l’Art comme son propre père l’avait fait avant lui. Ça lui rappelle ces samedis matins où, au marché couvert de San Polo, ils croquaient dans une gaufre bien chaude. Ça lui rappelle ces journées pluvieuses où ils faisaient des cabanes dans le salon, avec des draps de toutes les couleurs, des oreillers de toutes les formes. Ils devenaient alors Shéhérazade et le Sultan. Toute sa vie était enfermée dans ce grenier.

Elle s’accroupit, retire délicatement le drap et le replie contre son cœur. Elle fait très attention aux choses. Encore plus quand elles ont une valeur sentimentale. En déposant le drap, des vapeurs de poussières s’envolent. Elle défait les sangles de la malle, lentement. Elle prend son temps, elle juge que c’est important. La malle libère une chaude odeur de papier vieilli. Elle adore ça. Des mites mortes et sèches s’étalent sur les feuilles. Elle les chasse d’un revers de la main, attrape un tas de feuilles. Il y a des photos, de vieux polaroids cornés. Elle en regarde quelques-uns. Ses parents, quand ils étaient encore ensemble. Sous le soleil de Milan. Elle avait cinq ans, si elle se souvient bien. Ils étaient partis en vacances, rien que tous les trois. Un autre la représente en maillot de bain dans leur jardin, sous les gouttes transparentes du tuyau d’arrosage que tenait son père. La photographie, c’était la passion de sa mère. C’est l’excuse qu’elle a donné en quittant le foyer. Ce besoin viscéral de voyager, cette envie de rencontrer des personnes de toutes les origines. Ce sentiment de liberté. C’est tout ce qu’elle cherchait. Elle, elle n’avait que sept ans. Si elle lui en avait voulu, enfant, ça n’avait plus d’importance, maintenant. Parfois, elle recevait encore un cadeau en provenance de l’endroit où sa mère s’attardait. Et sur une carte, dans sa chambre, elle enfonçait une punaise rose afin de retracer son itinéraire. Ainsi, elle avait reçu une matriochka de Russie, une minuscule tour Eiffel de Paris, un maneki neko du Japon. Ce genre de choses. Des attractions touristiques qui lui faisaient quand même plaisir.

Les feuilles s’éparpillent sur le sol. Elle n’en ramasse qu’une, qu’elle observe longuement. C’est l’empreinte de sa main, dans une chaude peinture dorée. Sa première œuvre, comme l’avait écrit son père dans le bas de la page. Elle avait trempé sa main dans la couleur, l’avait imprimée sur le papier. Pour rire, son père l’avait signée pour elle. Elle avait trois ans, elle batifolait déjà le domaine artistique. Son père l’avait poussé à continuer. Elle avait fait des études artistiques avant d’embrailler sur l’université où elle avait appris le métier de son père. Elle serait restauratrice. Histoire de l’Art, peinture, restauration. Minutie, patience, acharnement. Perfectionnisme. Elle enferme son trésor dans son sac. Elle l’emporte avec elle ainsi que les quelques photos qu’elle a retrouvé. Le mariage de ses parents, les vacances à Milan, elle dans son jardin, son premier bras cassé. Ses souvenirs.

Elle ne pourrait dire exactement d’où lui venait ce talent – ce que les autres appelaient talent. Elle, elle se contentait de faire ressurgir ses émotions. Elle peignait un peu, avant. Maintenant, elle peint tout le temps. La majeure partie de ses temps libres se passaient en tête à tête avec ses toiles. Elle avait diagnostiqué ce changement depuis que son père était mort. Cancer de la prostate, stade terminal. Les médecins n’avaient rien pu faire, hormis le bourrer de morphine. Il était mort, maintenant. Et enterré, aussi. Et elle, elle fouille le grenier. Elle était prête à se séparer d’un bon nombre de choses. Mais avant, elle préférait fouiner un peu dans ses souvenirs. En mémoire du passé tant regretté.

Sujet: Re: « une odeur de poussières ▲ Alba • end 15.07.14 15:32 par

Bienvenue à nouveau!
La réincarnation de Nona est tellement subtile et en même temps c'est le fil directeur de sa vie, et franchement ça c'est cool ! De voir quelqu'un de si attacher au vieille chose, et qui tient à les conserver ça fait vraiment plaisir ! ♥
Et le fait qu'elle soit si fragile par rapport à son caractère la rend vraiment humaine et si touchante, un peu comme une vieille poupée que l'on veut restaurer car elle fait partie du passé, mais que en même temps on a peur de casser, j'adore !

Alors tu es validé ! :3

PS : Je veux un lien avec toi et je veux que tu sois le mentor d'Adrianna /pan/

N'oublie pas d'envoyer ton secret par MP et de faire ta fiche de liens ainsi que de créer ton sujet dans la partie Ask. Tu peux aussi recenser ton avatar et ta réincarnation.

Si tu désires un rang particulier sous ton avatar, précise le aussi dans ton MP.

A partir de maintenant, tu peux rp et ta fiche sera toujours ouverte, si tu désires la mettre à jour. ;)

» C'est sur que Maître renard par l'odeur allechée lui aurait rendu cet hommage. [Laurentino Diletto]
» — please don't say you love me - ALBA [TERMINÉ]
» « retourne à la poussière ▲ Alba
» « LOVE IS A DOING WORD » – ft. Alba
» Un nouveau compagnon ? - PV Alba.♥