C'est sur que Maître renard par l'odeur allechée lui aurait rendu cet hommage. [Laurentino Diletto]

Enragé, les yeux sombres, le souffle court. Le vicelli venait d'écraser son poing contre la mâchoire d'un parfait inconnu. Son autre main, tremblante, relâchât le tissu de la chemise qu'il avait serré à s'en faire blanchir les jointure.

- Ça, c'est pour avoir balancé à mon patron que ma bouffe était dégueulasse.

Le vendredi soir précédent, le gamin blond travaillait du mieux que ses brides de forces le pouvait. Il avait passé sa première semaine à l'université en temps qu’élève et il se rendait à peine compte du rythme qui allait lui être imposé les prochaines années.

C'est lorsqu'il eut finit son service de 22h que son nom fût prononcé. C'était un petit restaurant et il n'y avait que trois employés. Alors lorsqu'une plainte tombait, c'était inévitablement l’enquête et le savon. Une simple plainte d'un client mécontent. Et voilà que le Vicelli était à écouté un sermon de son patron à près de minuit, luttant pour ne pas s’endormir. Toute cette mascarade n'était due qu'a une seule chose l'homme en question était patron d'un bar à Castello. Et le propriétaire du restaurant exigeait une bonne entente avec les autres commerce.

Tout le week-end durant, il recherchât l'identité de cette personne. Appelant contact et amis. Il avait finalement obtenu une adresse sans véritable certitude ni nom. Ses dents grinçantes et la sueur perlant dans sa nuque. Il s’infligeait de rester clean durant le travail et plus le temps passait, plus son état de manque s’aggravait.

Le lundi soir, il prit congé au restaurant pour affaires personnelles. Avant toute autre chose, il se rendît chez son dealer. Le speed ball, malgrès sa réputation de drogue mortelle avait toujours été l'une des préférées du jeune homme. Les avantages de l'héroine sans les inconvénients.

S"arrachant de son trip dix minutes plus tard, il prît le chemin que certains de ses « amis » lui avaient indiqué et traînât ses rangers dans Castello une bonne demi heure.Finalement, il tombât sur le bar à la devanture blanche par pure hasard.

Un grognement lui échappât lorsqu'il aperçut le barman tout sourire à l'intérieur. Il avait immédiatement reconnu l'homme et une bouffée de rage emplît ses poumons. Ce mec là avait manqué de le faire virer et il riait gaîment avec ses clients. Sa poitrine commençait à lui faire mal et durant un instant, il se demandât quel genre de merde lui avait encore refiler son dealer. Son reflet dans la vitrine lui arrachât un rire sarcastique. Il avait l'air tout droit sortit d'un vieux film, avec ses pupilles comme des soucoupes et ses fringues rapiécées au style victorien. En poussant la porte, il adressât un sourire narquois à l'assemblé avant de s’avancer vers le patron...

Il s'éloignât d'un pas ou deux, titubant. L'adrénaline mélangée à la drogue qu'il avait récemment injecté dans son sang lui donnait l'impression d'être invincible.

HRP : ♥