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Mourning is just extended self-pity. | Vittora | Novembre 123
Les rues de Pelagia sont propres, lavées d'Angus et de sa Compagnie. Fini la tyrannie de l'enfant gâté, fini la peur constante de se retrouver une nouvelle fois la cible d'attaques vindicatives sans réelles raisons - ou du moins, sans proposition de changement. Le Conseil pouvait respirer, la ville également. Angus avait été tué, Saül ne savait pas réellement comment, mais il s'en moquait. Une bonne chose de faite. Après l'attentat au temple, il avait toujours cette boule au ventre, ce deuil qui ne faisait pas. Celui d'Iris. Il ne pouvait pas crier sur les toits, officiellement, J'ai perdu quelqu'un ce jour-là, puisque ce serait avouer qu'il trompait sa femme sans conscience ni ressenti. Il se contentait donc de grommeler dans sa barbe, avoir la tête ailleurs, et s'acheter des choses qui n'ont pas de sens pour combler ce vide qui avait pris place. Il avait même entamé une liaison avec la Dame Blanche, Yseult.
Mais le plus efficace, concrètement, pour combler le manque de la douce Isis, fille de joie du Bordel de l'Est, était d'aller s'acheter un beau costume. Encore un. Saül aimait toujours retourner à l'atelier de couture depuis que sa mère n'y travaillait plus. Même lorsqu'elle y exerçait encore son métier, il y a une dizaine d'année, il aimait se pavanait dans le coin ; regarder les tissus et les broderies, lui qui a toujours eu des goûts luxueux. Et aujourd'hui, il y était allé de façon compulsive pour se trouver un nouvel ensemble. Dans des tons clairs, de préférence.
Il avait indiqué ses vœux à la couturière, attendait qu'on lui propose des choses. La jeune femme lui avait conseillé d'essayer des costumes tout faits, ceux taillés avec les pieds pour les personnes qui ne sont pas du niveau 1. Les pauvres. D'abord indigné, Le Gardien s'apprêta à sortir une liasse de billets avant d'être coupé par la couturière : Mais non voyons, pour essayer les couleurs Monsieur, uniquement les couleurs ! Rassuré, Saül essaya un premier ensemble marron, cela n'allait pas. Un autre avec une queue de pie, encore moins. Le troisième avait des motifs de rayures, hors de questions. Il était un homme compliqué. Après plusieurs essais, il hésitait encore entre deux costumes. Le premier était beige avec une coupe italienne, droite ; le second était un peu plus foncé, en coupe anglaise, soit avec deux pinces à l'arrière.
Il se retournait pour mieux se voir dans la glace, puis dans la direction de la jeune fille qui se trouvait derrière : Vous, Mademoiselle ! Vous sortiriez avec un homme comme ça ? Cette veste, elle vous plait ? Ou vous préférez... Il enleva la première veste pour mettre la seconde. Celle-ci ?
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Sujet: Re: Mourning is just extended self-pity. | Vittora | Novembre 123 06.12.15 16:36 parInvité
Trois mois après les attentats du Temple Pourpre. Trois mois après la mort de ma mère. On ne sait toujours pas qui étaient les personnes qui avaient fait cet attentat. J'habite toujours au niveau 3. J'aimerais tellement vivre dans le niveau 1, mais je sais que cela est impossible. Je n'ai pas beaucoup d'argent, tout juste de quoi vivre. Aujourd'hui j'ai décidé de faire un tour dans le niveau 2. Un niveau normal où j'habitais avant avec mes parents. Je m'habillais d'une robe prune simple et coiffait mes cheveux blonds. Je m'emparais de mon sac et sortit de mon appartement pour me diriger vers le niveau 2. Une fois dans le quartier nord, je me dirigeai vers l'Atelier de couture. C'était là bas que j'achetais mes robes. Robes convenant à ma faible condition. A chaque fois que je faisais un tour dans l'atelier, j'aimais regarder et toucher les beaux tissus réservés aux riches. J'ouvris la porte et entra. Il y avait déjà quelqu'un. Un homme du niveau 2 ou 1 mais pas du niveau 3. Ses cheveux étaient bruns. Il était en train d'essayer un costume. M'ayant remarqué, celui-ci me demanda si je sortirais avec un homme portant un costume élégant et si je préférais la veste qu'il portait. N'ayant pas le temps de lui répondre, il changea sa veste pour une autre. Je portais ma main à mes cheveux et répondit :
- Je n'ai pas de préférence, vous êtes très élégant dans les deux.
Une fois ceci dit, je lui tournais le dos pour observer les tissus réservés aux riches du niveau 3. Ils étaient magnifiques. Alors que j'étais en train de les toucher du bout de mes doigts vernis de rouge, une femme me demanda de quel niveau j'étais.
- Du troisième.
Elle me montra alors du doigt les tissus réservés à ce niveau. Ils étaient vers le fond de l'atelier, mis en retrait. Je la remerciait et me dirigeai vers là où se trouvaient les tissus. Je les touchaient du bout des doigts. Ils étaient de très faible qualité bien entendu. Je me rappelais ma mère qui portait des robes magnifiques lorsqu'elle allait en soirées dans le niveau 1.
Saül observe la jeune femme qu'il a prise en tenaille pour avoir son avis. Elle est jeune, plutôt jolie, mais visiblement d'une condition plutôt basse. Peut-être aurait-il dû attendre que quelqu'un avec du goût, des connaissances en textile ne pousse la porte... Son avis n'apporterai sûrement pas grand chose, les femmes du niveau trois s'habillant que de chiffon. Et comme prévu, l'avis n'apporta rien. Mais étonnement, pas par manque de détails, ou par une vision trop idéalisée de la mode mais par un désintérêt flagrant... Saül expira fortement dans un sourire presque malsain, car malgré cette réponse balancée à la va vite, le Gardien avait bien retenu le fait qu'il était élégant. Et au fond, c'était peut-être juste ça qu'il attendait comme réponse.
Hm, merci mademoiselle... Ca ne me dit toujours pas laquelle choisir, mais après tout... Il réfléchissait, continuant de ne pas lâcher des yeux son propre reflet qu'il contemplait. Mais au fond, il entendit la commerçante et la jeune femme se faire guider vers les tissus réservés aux... aux pauvres. Il tiqua, un instant. Désintéressée peut-être, mais Saül avait bien vu cet espoir brillait dans les pupilles de la demoiselle lorsqu'elle touchait du bout des doigts les satins et les broderies fines. Attendez ! Il posa les deux vestes sur un fauteuil et s'avança vers la commerçante. Laissez-là choisir ce qu'elle veut dans les tissus qu'elle convoite. Je paierais pour elle.
Saül altruiste ? C'était bien une première. Mais au fond, quand il la regardait cette demoiselle... Le Gardien y voyait Iris. Une parfaite copie, non pas physique, mais dans tout le reste. L'admiration des belles choses, la condition sociale impossible et la pureté et la beauté d'une femme qui en joue. Il n'avait pas eu le temps de couvrir Iris de cadeaux comme il aurait pu le vouloir en tant qu'homme fier d'entretenir ses femmes ; mais il pouvait offrir un sourire à son prochain malgré tout. Il alla vers elle et posa sa main sur son épaule, pour la guider vers des tissus plus soyeux. Votre nom, très chère ? Vous acceptez de m'aider à choisir ma veste, maintenant ? Puis il lui sourit, attendant sa réponse qui serait pourtant bien plus que forcée.
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Sujet: Re: Mourning is just extended self-pity. | Vittora | Novembre 123 parContenu sponsorisé