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MessageSujet: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty04.10.14 21:51 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ if it's the truth let it show ”




Les urgences, en général, quand tu y es, c’est pour bosser.
C’est pour faire des sutures à ceux qui s’ouvrent les genoux ou l’arcade sourcilière, pour reboîter une épaule ou deux à la limite, recoudre un doigt, même parfois, simplement faire un bandage, ou avoir envie de rire bêtement quand tu vois certains cas. Même si, au final, rire, ça ne t’arrive pas souvent, pas assez.
Seulement, voilà, aujourd’hui tu n’y es pas pour soigner, mais plutôt pour être rafistolé. Ça faisait longtemps, d’ailleurs, que tu n’avais pas eu à mettre ne serait-ce qu’un pansement sur une de tes mains. Tu pourrais presque jouer aux fléchettes avec des scalpels ; et Angelo en guise de cible à la rigueur.

Tu as débarqué ici il y a environ dix minutes, en clopinant, comme toujours. Sauf que cette fois, ton genou te fait beaucoup plus mal que d’accoutumée, et c’est normal, parce que tu es tombé pile dessus. Tu te dis que le premier à t’effleurer la jambe finira sur ta table d’autopsie, tu espères que ta moitié de rotule n’est pas déboîtée. En tout cas, elle n’a pas l’air. Mais ce n’est pas vraiment le problème le plus important dans le lot que t’a octroyé ta chute. Ton épaule te brûle, et tu sais très bien pourquoi : même à travers le tissu de ta veste et de ton polo, elle s’est largement écorchée sur le pavé et saigne depuis tout à l’heure.
Pas assez pour que tu finisses complètement dans les vapes, mais suffisamment pour tacher le tissu et te donner l’impression d’avoir de la colle sur l’épaule. Tu ne comptes pas non plus les graviers infiltrés sous la peau de tes mains, ni le morceau de verre dans ton bras que tu as très envie d’arracher d’un coup sec.

Et tout ça à cause de quoi ?
D’un pavé plus glissant que les autres sur lequel ton pied a dérapé alors que tu rentrais chez toi. Tu as quitté l’hôpital pour y revenir aussi sec. Tu parles d’un programme.
Tu soupires un peu, occupé à attendre là où tu t’es plus ou moins laissé tomber, sur une des chaises du hall. Tu observes les allées et venues. Tu n’es pas le cas le plus grave des urgences, de ce que tu peux entendre, quelqu’un a perdu trois doigts avec une tailleuse pour bois enclenchée en pleine réparation, et il doit y avoir aussi quelques commotions à envoyer au service des traumas.
Quelques cas en chirurgie. D’autres en allergologie. Mais personne pour la morgue, pour le moment en tout cas, et heureusement. De toute façon, tu ne vas pas pouvoir faire ton boulot.
Tu avais déjà du mal à tenir ta canne, alors tenir un scalpel…

Tu as envie de rentrer chez toi. Mais tu ne pourras pas le faire avant d’avoir été soigné, et tu espères ne pas avoir besoin de sutures, même si tu sais que tu vas sans doute garder une légère cicatrice au bras, et une à l’épaule ; le tout dépendant de ce qu’il y a sous le tissu sanguinolent de ton polo, et tu n’as pas tellement envie de vérifier.
Une cicatrice de plus, une cicatrice de moins. Avec celle de ton genou, tu dois bien avouer que tu n’es plus tellement à ça près.
Tu jettes un nouveau regard aux alentours. Tu n’as plus qu’à attendre, on dirait. A attendre quelqu’un daigne se dire « merde, il a un bout de verre dans le bras » ou remarque juste à quel point tu en as déjà ras-le-bol de poireauter avec l’impression d’avoir un piolet chauffé à blanc planté dix centimètres sous l’épaule.

Tu préfères largement ta morgue.
Les gens s’en foutent d’attendre, à la morgue, puisqu’ils sont morts en général quand ils y atterrissent.



Dernière édition par Istvan Fersen le 24.10.14 16:20, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty05.10.14 19:56 par Clio ChattertonCiter Editer Supprimer 

so rest your bones

Ca fait deux semaines, jour pour jour, qu’elle s’est disputée avec Gabriel. Disputée à s’en casser la voix, à en détruire des assiettes. Deux semaines qu’un vase manque sur son guéridon. Deux semaines qu’elle se dit que, malgré toutes attentes, elle est en couple. Et deux semaines que son pied, après avoir cicatrisé, dort. Au début, elle n’y a pas vraiment prêté une attention particulière. Par la suite, c’est devenu un peu plus handicapant. Quand elle posait le pied au sol, ça la lançait. Elle avait beau se piquer, elle ne sentait plus rien. Dans ses chaussures, ça ne posait pas de problème. Pieds nus, c’était nettement plus douloureux. Elle s’était rendue aux urgences après le boulot, en sachant que son médecin traitant l’enverrait directement là-bas.

Elle resserre son trench bleu marine autour de sa robe de la même couleur. C’est une robe assez banale, assez fluide aussi. Perchée sur des escarpins beiges, elle ramène son sac à main corail sur ses genoux et étudie un peu le profil des personnes situées dans la salle. Elle remarque des enfants, elle leur sourit quand ils posent des yeux humides sur elle. Certains pleurent ou ont pleuré pour un bobo à soigner. Elle remarque une petite blonde dans un pyjama rose à pois blancs, serrant une peluche lapin contre son ventre. Elle renifle, blottie contre sa maman. Qu’est-ce qu’elle a bien pu faire ? Trébucher sur un pan trop long de son pyjama, tomber dans les escaliers ? Ou alors, elle a juste très mal au ventre et on craint l’appendicite ? Il a tellement d’hypothèses à émettre.

Clio, elle ne se fond pas dans la foule des blessés et des malades. Elle, elle a surtout l’air d’aller bien, de péter la forme. La preuve. Elle porte une jolie robe, de jolies chaussures et assurément, elle a l’air bien plus calme que toutes les autres personnes réunies. Clio, elle peut attendre. Même si ça l’arrangerait vachement qu’on réveille son pied endormi. Elle soupire, promène ses yeux sur les différentes personnes. Un jeune homme la fixe, elle l’ignore. C’est assez désagréable comme sensation, d’être fixée dans un hôpital. C’est bizarre, aussi. Elle tourne la tête, pour regarder de l’autre côté et ses yeux se posent sur un homme. Il lui dit vaguement quelque chose. L’air fatigué, négligé. Un visage impassible. Elle fronce les sourcils tout en le fixant. Des cheveux bruns, défaits. Des vêtements normaux. C’est la canne qui provoque le déclic. Des hommes avec des cannes, elle n’en connait que deux. Gianbattista, un grand classique. Et l’autre, le type sur la terrasse du café. Elle se lève, lisse sa robe, son sac dans les bras et s’avance vers l’homme. Elle lui sourit.

Clio – On se connaît, non ? Vous êtes l’homme de la terrasse, la dernière fois. Non, attendez, ne me dites rien, ça va me revenir…

Elle se laisse tomber sur le siège vide à côté de lui, sans prendre la peine de lui demander si elle peut ou si quelqu’un doit encore s’asseoir là.

Clio – Raaah ! Ça m’énerve, j’ai votre nom sur le bout de la langue en plus… Non, non. Ne me dites rien ! C’est… Euh ? Yvan ? Yvan, c’est ça, non ? Un nom dans le genre, je dirais. Ça m’énerve. Je ne retiens jamais les noms des gens… Faudrait que je commence à travailler par moyens mnémotechniques, il n’y a que ça qui marche avec moi…

Elle pouffe discrètement, pour ne pas déranger les autres patients. Parfois, elle retient les noms des personnes qu’elle rencontre. Quand ils la marquent. Comme Gabriel.





Dernière édition par Clio Ferrazzini le 06.10.14 18:13, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty05.10.14 20:21 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ it's not so ”




Tu attends. Tu ne sais pas combien de temps tu vas attendre, mais ça promet d’être un certain temps. De toute façon, tu es quelqu’un de patient, et vu l’état de tes mains, de ton épaule, tu ne travailleras pas avant un moment, alors tu peux même oser te dire que tu as tout ton temps. Le seul problème, c’est que tu n’as pas non plus envie d’attendre jusqu’à devoir prendre des antibiotiques pendant quinze jours parce que l’entaille où est le morceau de verre aura commencé à s’infecter.
Tu te demandes si le retirer toi-même, d’un coup sec, et le jeter dans la poubelle à cinq mètres suffirait à attirer l’attention des internes. Si ce n’est pas le cas, tu dois bien admettre que tu as très peu envie de devoir te suturer tout seul. Finalement, le morceau de verre est très bien là où il est, à faire office de bouchon pour éviter le sang de dégouliner un peu plus qu’il ne le fait déjà depuis ce qu’il te reste d’épaule gauche.

Tu renverses légèrement la tête en arrière, l’appuies au mur derrière toi. Même avec ton infinie patience, tu vas finir par trouver le temps long. Dommage que ce que tu aies soit un peu plus grave que quelques écorchures que tu aurais pu soigner toi-même. Tu jettes d’ailleurs un regard noir au bout de verre, comme s’il pouvait se volatiliser et laisser ton bras intact.
Alors bon, tu restes à attendre parce que tu n’as pas grand’chose d’autre à faire. Tu pourrais toujours envoyer un message à Angelo, ce que tu ne fais jamais. Lui envoyer un joyeux « Devine où je suis, petit cnidocyte » et attendre une réponse du genre « Qu’est-ce que vous avez pris ? »

Une fois de plus, tu ne reviens sur terre que lorsqu’on te parle. Sur le moment, ça te semble un peu bizarre, les seuls qui pourraient te parler dans ce hall des urgences, ce seraient des internes, des infirmières, un médecin, ou à la limite l’hôtesse d’accueil pour te demander ce que tu fais là alors que ce n’est pas ton jour de permanence. Sauf que la personne qui te parle, là, tu la connais.
Tu t’en souviens très bien. C’est la jeune fille de la terrasse du café, celle que tu as aidé à se débarrasser d’un type collant en mettant ta canne en plein dans le passage ; tu t’en souviens très bien parce que tu souris encore à ce souvenir où pour une fois, ta canne a eu une autre utilité que te maintenir debout.

Tu lèves la tête pour la regarder et esquisse un léger sourire. Rien que bouger le cou ravive la douleur dans ton épaule, alors tu te remets l’échine droite assez rapidement. Elle cherche ton nom. Le sien, si tu te souviens bien, c’est Clio. Tu t’apprêtes à lui rappeler le tien, mais elle te dit clairement de ne pas lui révéler la chose.
Très bien. Tu attends, alors, toujours en souriant un peu. L’attente sera sans doute moins longue avec elle à côté, et tu la laisseras encore faire la conversation pour deux ; ce que tu fais avec quasiment tout le monde, sauf ton dictaphone.

Elle n’est pas loin.
A quelques lettres près. Ça te fait légèrement rire.

« Istvan. Ça s’écrit avec i, s, et t, mais ça se prononce comme s’il n’y avait que le s et le v, au final. Vous n’étiez pas loin. »

Tu es bien obligé de continuer à regarder devant toi pour éviter d’avoir l’impression qu’on t’arrache cordialement la peau de l’épaule et de l’omoplate.

« Vous c’est Clio, c’est ça ? »

Tu demandes confirmation, sait-on jamais.

« Et qu’est-ce que… qu’est-ce que vous faites ici, en fait ? »

Et toi alors ?
Quoique toi, ça peut se voir facilement. Tu vas avoir du mal à retirer tous les graviers de tes mains, à la pince, tout seul.


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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty06.10.14 18:15 par Clio ChattertonCiter Editer Supprimer 

so rest your bones

Ouais, voilà. Istvan. Elle se doutait bien qu’il y avait quelque chose qui cloche. Elle savait que c’était un nom bizarre dans le genre. Un nom d’étranger. S’il s’était appelé Luca, elle l’aurait peut-être retenu, son nom. Mais Istvan… Avec un I, un S et un T puis… –van. C’est comme lui demander de retenir la définition et l’orthographe de « valétudinaire ». C’est possible mais ça demande du temps.  Elle hoche la tête en souriant.

Clio – Ouais, voilà. Je m’en souviendrai la prochaine fois.

A supposer qu’il y ait une prochaine fois. Elle le croise toujours par hasard, c’est un peu le fil de fil de leur relation. Si on peut appeler cela une relation. Ce n’est pas comme s’ils étaient les meilleurs amis du monde, comme s’ils étaient les pires ennemis non plus. Ils ne sont rien du tout. A peine des connaissances. Parce qu’au fond, elle ne sait rien sur lui. Enfin, si. Elle se rappelle de l’instance de divorce dans laquelle il baignait la dernière fois – mais elle ne sait rien de plus. Les divorces, les ruptures, tous ces poisons de l’amour, ce sont des choses qu’elle retient facilement. A croise que son cerveau est naturellement disposé à cela. Avant, elle se délectait du malheur sentimental des autres, elle se disait que l’amour, c’était une crasse. Pour elle comme pour les autres. Elle sait qu’il vient d’un pays d’Europe, mais elle ne se souvient plus duquel. Il bosse dans la médecine légale – elle s’en rappelle, ça l’avait marqué. Il s’acharne sur son stagiaire, il le traitait de tous les noms, elle en avait souri.

Elle hoche une nouvelle fois la tête quand il se remémore son prénom. C’est ça, c’est Clio. Comme la Muse de l’Histoire. Comme la voiture. C’est une blague qui revient assez fréquemment. Au début, ça la faisait chier. Maintenant, elle devance la feinte, elle la fait avant que les autres ne la trouvent. Il lui demande ce qu’elle fout là. Elle hausse les épaules.

Clio – Mon pied dort, au niveau du talon, ça fait deux semaines. Au début, je n’ai pas fait gaffe mais maintenant, ça devient nettement plus handicapant. Je peux encore mettre des escarpins, ça ne me fait rien. Mais marcher à pieds nus ou dans des chaussures plates, ça m’agace.

Elle enroule la ceinture bleue de son trench autour de son doigt, la laisse tomber sur le tissu.

Clio – Si ça se trouve, il me reste un morceau de verre dans le pied. On a retiré le plus gros, on n’aurait peut-être pas dû, je n’en sais rien.

Elle sourit en fixant ses genoux.

Clio – Ça nous apprendra à nous disputer à coup d’assiette et de verres… Non, en fait, c’était ma faute. Je me suis lancée emporter, j’ai jeté tout ce que je trouvais à portée de mains. La prochaine fois, je ne lui répondrai pas. Et vous, vous avez…

Elle tourne la tête vers lui, elle remarque le trou dans sa veste, quelques tâches du sang. Elle fronce les sourcils.

Clio – Oh… Je suppose que vous ne vous êtes pas battu et lancé des morceaux de verre à la gueule, vous…




Dernière édition par Clio Ferrazzini le 12.10.14 19:07, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty08.10.14 10:52 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ you said but i don't know ”




Une prochaine fois. Oui. A supposer qu’il y en ait une, bien sûr. Clio, elle va et vient dans ta vie avec le hasard. C’est la deuxième fois que tu la vois, certes pas à l’endroit où on s’attendrait à ce que deux personnes se recroisent, mais à chaque fois, c’est purement par hasard. Si tu n’avais pas glissé, tu ne l’aurais pas revue. Le destin ? Non. Tu ne crois pas à ce genre de conneries. Le hasard, à la limite. Mais c’est tout. De toute façon, à part ton métier et ta capacité à avoir h24 l’air d’être au bout du rouleau, tu es quelqu’un de passe partout. Tu te fonds dans la masse ; ta canne exceptée, peut-être.
Et tu écoutes Clio. Parce que tu as toujours beaucoup plus écouté les autres qu’on ne t’écoutait toi. Tu as l’habitude, d’avoir droit aux déboires des uns et des autres, même les flics qui discutent dans le couloir de la morgue, quand tu bosses dans ton bureau, tu les écoutes. Et parfois tu t’incrustes dans la conversation le temps de lancer une pique acerbe ; ce qui fait qu’en général les conversations s’arrêtent.

Arrête donc d’être un peu cynique, de temps en temps, c’est tout ce qu’on te demande, et ce qu’on ne te demande jamais.
Le pied de Clio dort. Dit comme ça, tu avoues bien que tu ne comprends pas trop de quoi il s’agit. Pour toi, un membre qui « dort » c’est une partie du corps qui n’a plus aucune sensation et qui ne réagit à aucun stimulus ; un peu comme ton genou qui n’a plus aucun réflexe, ceci dit il est encore douloureux donc il ne « dort » pas vraiment. On va dire qu’il est juste foutu en l’air.
Et tu ne vas pas non plus partir sur le principe des douleurs fantômes : ça n’arrive qu’à des gens qui ont perdu un morceau de leur corps, comme un pied, ou une main ; une jambe à la limite. Arrête de penser à ça. Essaie plutôt de faire un effort pour t’intéresser un minimum à ce que Clio te raconte.

Une histoire de couple, non ?
Lancer des assiettes, tout ce qui peut tomber sous la main. Ça t’arrivait, avec Rose, ça. En général, c’est elle qui commençait à lancer des choses, un jour elle a attrapé le cadre de votre photo de mariage et l’a lancé contre le mur. Et toi tu avais ramassé les morceaux de verre, posé la photo sur l’étagère et fait changer le cadre.
Tu n’es pas vraiment fanna des histoires de couple. Le tien a tenu un temps très court, et tu n’as jamais ressenti le besoin de te reconstruire une vie affective, voire amoureuse, après ton « accident ». Et de toute façon, la procédure de divorce traîne encore. Tu as toujours peur de repartir dans d’interminables disputes qui se finissent avec des objets cassés, des demi-vérités et des portes qui claquent.
Tu as horreur des portes qui claquent.

Et tu continues de fixer un point quelque part parce que tu n’as pas grand’chose à dire. Tu n’es pas du genre à dire « ah, moi c’est plutôt… » à la fin d’une conversation, en agrémentant le tout de ton histoire personnelle du moment. Tu es du genre à hocher la tête en silence, en faisant signe que tu as compris et écouté absolument tout ; ou une grande partie ; de ce que la personne à côté de toi vient de te dire.
Seulement, ce qui t’es arrivé, ça se devine assez facilement, il suffit de voir l’état dans lequel tu es. Tu remarques tout juste qu’il faudra repriser ta veste ; et là, tu penses invariablement à Gian.

« Non. »

C’est tout ce que tu trouves à répondre à la question de Clio. Non. Non tu ne t’es pas disputé, non tu n’as pas lancé d’objets à travers une pièce, non, tu n’as personne avec qui te disputer. Tu soupires un peu. Tu ne sais pas vraiment ce que tu préfères entre te disputer avec ton ex-femme et te vautrer lamentablement par terre.
Le deuxième, sûrement.

« J’ai glissé, dehors. »

Tu aimes faire dans le concis et le sporadique. Tu laisses un silence s’installer après chacun de tes phrases. Qu’est-ce que tu vas pouvoir dire, maintenant ? Expliquer pourquoi tu as glissé ? Oui. Le comment, ce n’est pas dur : un pavé glissant. Mais pourquoi ? Pourquoi tu as fini comme ça alors qu’en général les gens s’écorchent juste les mains ?
Les gens, normaux s’entend, ils peuvent plier les genoux pour se rattraper. Toi, tu n’as plus aucun réflexe dans le genou droit. Tu tapotes légèrement ta jambe droite du bout des doigts.

« Et comme je n’ai plus aucun réflexe dans le genou droit, impossible de me rattraper et de tomber correctement. Je ne peux pas le plier sans m’aider de mes mains… donc forcément. »

Donc forcément, quand tu tombes, tu tombes. Tu soupires une seconde fois. Cette jambe t’énerve assez souvent, mais encore plus aujourd’hui, et tu ne saurais pas vraiment dire pourquoi, à part ta chute et les conséquences qu’elle a eues, et tout ça parce que tu n’as plus assez de rotule pour avoir des réflexes.

« En fait je n’ai plus qu’une moitié de rotule au genou droit. C’est pour ça que je boite, et à moins qu’un chirurgien fou décide un jour de greffer une rotule artificielle pour voir si ça fonctionne, je boiterai toute ma vie. En soi, ça a certains avantages. Mais ç’a aussi un certain nombre d’inconvénients… »

Tu ne sais même pas pourquoi tu racontes tout ça à Clio. Elle ne connaît probablement aucun chirurgien fou qui rêve de pouvoir greffer des rotules artificielles, tu dois être un cas unique sur terre. En général, quand une rotule est cassée, on met des broches, quelques agrafes, le genou est immobilisé pour quelques mois et quand tout est ressoudé on retire les broches. Il y a parfois de la rééducation, parfois pas.
Et toi ?
Ben tu n’as plus qu’une putain de moitié de rotule.

Est-ce que tu vas dire à Clio que ta moitié de rotule, c’est parce qu’on t’a tiré dessus ? Que ça ne fait que cinq ans que tu boites ?
Tu hésites. Mais, bon.

« Ça va bientôt faire six ans que c’est comme ça. Parce qu’un fou a décidé que ce serait plus intéressant de me tirer dans la jambe que viser ma tête. Ou alors il ne savait vraiment pas viser. »

Tu rajoutes ça pour éviter de passer pour un véritable pessimiste.
De toute façon, tu es un grand cynique.


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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty12.10.14 19:09 par Clio ChattertonCiter Editer Supprimer 

so rest your bones

En fait, elle se dit qu’elle est peut-être bien l’une des seules folles excessives de la ville. Peut-être pas la seule. Mais elle se dit qu’elles ne doivent pas être nombreuses à lancer des assiettes pour essayer de faire entendre raison à un garçon qui n’est même son petit copain. Elle qui n’avait pas des tonnes de vaisselles… Enfin, elle a gagné au change. Elle a un nouvel amoureux. Enfin, si c’est bien ce qu’ils sont. Normalement, c’est le cas. Elle se mordille la lèvre, en se répétant que si ça se trouve, elle se trompe encore une fois sur toute la ligne. Non en fait, il a glissé. Il s’est lamentablement pété la gueule sur le trottoir, dans les saletés que les gens laissent trainer sans penser aux autres. Elle tourne la tête dans sa direction, la tête penchée sur son épaule. Elle aurait ri, s’il ne marchait pas avec une canne et s’il n’était pas aussi arrangé. Moqueuse, peut-être. Mais Clio n’était pas une salope. Contrairement à ce que Milo avait réussi à faire croire.

Elle regarde son genou quand il tapote dessus pour le lui désigner. Ainsi, il n’y a plus qu’une moitié de rotule, là-dedans. Une moitié de rotule, mais plus de réflexe. Elle se demande comment on fait, pour vivre sans réflexe. Elle suppose qu’on fait avec. Elle ne le lui demandera pas, de peur de passer pour une indiscrète. En plus, c’est plutôt triste, comme situation. Une moitié de rotule, plus de réflexe et une canne.

Clio – Moi, je tombe même en ayant deux rotules… Enfin, ce n’est pas pareil. Je ne connais pas de chirurgien fou. Je connais un futur connard de chirurgien mais de chirurgien fou. Après, si c’est ce que vous voulez, je peux me renseigner… Je plaisante.

Elle lui sourit. Ouais, c’est assez tendu comme situation, elle essaie de la détendre du mieux qu’elle peut. En faisant des petites blagues, en racontant un peu sa vie. Comme pour le futur connard de chirurgien. La Chirurgie, le grand rêve de cette enflure de Milo. Il voulait faire chirurgien, peut-être chirurgien esthétique. Sans doute pour tripatouiller des corps, mettre les mains dans le cambouis et se faire une tonne de frics auprès des vieilles épouses de riches. Au fond, il l’aurait sans doute larguée, elle, la petite faiseuse de masques. Six ans, c’est long. Elle sourit quand il ajoute que le mec qui lui a tiré dessus ne savait peut-être pas viser. Elle se reprend bien vite. Ce n’est pas drôle.

Clio – S’il visait la tête et qu’il a touché votre genou, je pense qu’il est encore plus mauvais viseur que moi. Moi, je ne sais pas viser. Je fais du tir à l’arc. Mon ami n’arrête pas de me répéter que je suis une catastrophe. Un danger ambulant avec une queue de cheval.

Elle rit, doucement. Elle laisse un silence planer. La petite puce à la peluche est partie, appelée par une infirmière blonde. Elle enroule une mèche auburn autour de son doigt, se mordille la lèvre.

Clio – Je ne sais pas quoi dire. Je crois que je vous aurais bien demandé pourquoi un malade vous avait balancé une balle dans votre genou plutôt que dans celui d’un autre.

Elle passe une main sur sa nuque, les yeux rivés sur le carrelage blanchâtre des urgences.

Clio – Mais même si ça m’intéresse, j’ai peur de devenir terriblement indiscrète. Je me dis que ça ne me regarde par du tout, que c’est le genre de révélations qu’on n’offre pas aux inconnus.

Elle cherche à changer de sujet.

Clio – … Votre stagiaire est toujours aussi nul ?




Dernière édition par Clio Ferrazzini le 24.10.14 16:13, édité 1 fois

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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty22.10.14 11:06 par InvitéCiter Editer Supprimer 



“ 'cause i'm just a coward after all ”




« Il y a plus indiscret que vous, si ça peut vous rassurer. »

Tu souris légèrement. Tu as dit ça sincèrement. Plus indiscret, il y a Angelo, il y a tes collègues ; que tu n’as tendance à voir que sous leur pire angle possible ; il y a ton ex-femme. Ils ne se sont que rarement gênés pour poser des questions. De la part d’Angelo, tu sais qu’il ne s’agissait que de curiosité, pas forcément bien placée, mais ça n’avait jamais rien eu de méchant de sa part. Tes collègues… Disons que tu avais déjà travaillé un an avec eux quand tu as disparu six mois, et ils t’ont vu revenir avec une canne. Il y avait de quoi poser des questions. Ton ex-femme, tu préfères passer le sujet sous silence.
Quant à savoir pourquoi toi plutôt qu’un autre, si seulement tu avais la réponse à cette question. Tu ne sais toujours pas pourquoi un taré t’a tiré dans le genou. L’arme n’a jamais été retrouvée, pas plus que le tireur. Pour toi, tout ceci relève d’un insondable mystère.
Tu soupires légèrement.

« Pourquoi moi ? C’est une bonne question. A laquelle je n’ai toujours pas de réponse. On n’a jamais retrouvé ni l’arme, ni le tireur. Je suppose que la première a fini dans un des canaux de Venise, mais la police n’ira jamais tous les draguer pour le retrouver. Quant au cinglé… tout ce que je peux espérer c’est qu’on l’attrape pour rien du tout. Si ça arrive un jour. »

Pour être honnête, tu en doutes fortement. Ça va faire six ans. Six ans, c’est incroyablement long. Six ans, c’est six fois trois cent soixante-cinq, soixante-six avec les années bissextiles. Tu te demandes si le malade qui t’a détruit une jambe sera jamais attrapé.
Et sinon. En général, tu ne dis pas autant de choses à quelqu’un que tu connais à peine. Même à Adrianna, tu n’as jamais dit tout ça. De toute manière, tu n’en as plus ni l’occasion, ni l’intention. Tu aurais pu lui dire, tu aurais aimé lui dire. Sauf qu’Adrianna avait décidé de sauter aux conclusions de chacun de tes mots, en allant toujours à l’opposé de ce que tu voulais dire. Alors tu as laissé tomber.
Tu l’as laissée couper les ponts. Et c’est mieux comme ça.

Mais Clio a changé de sujet. Elle est passée à ton stagiaire. Angelo. Avant de répondre tu réfléchis aux progrès du jeune homme pendant les dernières semaines. Tu poses ta canne contre le mur, parce que tu n’as aucune raison de la laisser dans le passage, tu n’as personne à faire trébucher aujourd’hui.
Puis tu reportes ton attention sur Clio.

« Il a fait des progrès. Côté tact ce n’est toujours pas ça, mais si sa petite amie arrive à le supporter c’est qu’il ne doit pas être si nul que ça. En tout cas il s’est mis à bosser plus sérieusement. »

Tu souris doucement.

« Pour être honnête, je le reprendrais bien en stage pour valider sa dernière année. Et quitte à avoir un deuxième assistant je suis prêt à l’accepter. »

Oui, Angelo a fait des progrès. Il fait même de très belles sutures sur les cadavres à recoudre, tu doutais qu’il soit jamais capable de faire quelque chose de bien. Apparemment l’engueulade dont tu l’as gratifié, ajoutée au regard fixe de Mirtilla, a suffi à le faire réagir.
Tu l’aimes bien, au fond, Angelo.

« Tiens, au fait. Le jeune homme que vous aviez menacé d’énucléation et autres sévices divers et variés, il est toujours en vie ? Je suppose que oui, puisque je ne l’ai vu ni sur ma table d’autopsie ni sur celle de mes collègues. »

Même s’il n’est pas obligé d’y être, les canaux et la mer doivent être accueillants aussi.


Clio Chatterton
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MessageSujet: Re: — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ]   — I'LL ALWAYS ANSWER NO — Clio [TERMINÉ] Empty24.10.14 16:15 par Clio ChattertonCiter Editer Supprimer 

so rest your bones

Plus indiscret qu’elle, elle demande bien à voir. Enfin, elle sait que c’est possible mais d’un certain côté, elle ne peut s’empêcher de vouloir en savoir plus. Elle se garde bien de le lui dire. Ça ferait mauvais genre, mauvaise impression. On va dire qu’elle est plus discrète avec les inconnus qu’avec les personnes qu’elle connait et de qui elle est proche. En général, elle se démène pour obtenir ce qu’elle veut entendre. Si ça peut faire plus de ragots pour ses soirées avec Gianbattista, c’est toujours bon à prendre. Il soupire, il ne sait pas pourquoi lui plutôt qu’un autre. Elle trouve ça bizarre. Allons, on ne tire pas sur quelqu’un sans raison. Enfin, si. Lors d’un braquage, ce genre de truc. Même les tueurs en série prennent rarement leurs victimes au hasard. Enfin, elle n’est pas flic. Elle fabrique des masques, elle. Et elle regarde beaucoup de séries policières tout en lisant des thrillers. Elle ne se base que sur de l’imaginaire. Elle repousse une mèche derrière son oreille.

Il change également de sujet. Il la luit dans les sentiers battus. Elle s’est engagée sur son stagiaire parce que c’est un sujet neutre quand on y pense. Il fait des progrès. Pas au niveau du tact mais… Elle rigole.

Clio – On peut être une toute autre personne, une fois qu’on est avec la personne qu’on aime. Il a peut-être plus de tact avec elle qu’avec vous. Mais c’est bien, s’il se met à devenir sérieux. C’est vraiment bien.

Il lui annonce qu’il serait prêt à le reprendre pour valider sa dernière année. Qu’il serait prêt à l’engager comme son second assistant. Elle sourit. C’est qu’au fond, il n’est pas mauvais, ce petit gars-là. Il doit être satisfaisant. Clio, elle, n’est pas assez « vieille », sans doute pas assez expérimentée ou peu connue, pour se permettre de prendre des stagiaires. Pourtant, dans une ville où les fabricants de masques artisanaux se comptent sur les doigts d’une main, elle doit quand même avoir une certaine renommée. Moins grosse que celles de ses collègues mais une renommée quand même. Elle laisse les stagiaires éventuels aux autres. Elle y repensera dans quelques années. Quand elle maîtrisera à la perfection presque toutes les méthodes de création. Il lui demande ce que devient Miguel, elle hausse les épaules.

Clio – Il ne sait rien de moi. Il connait mon prénom mais pas mon nom de famille. Il sait vaguement que je fabrique des masques mais sans plus. Il n’a pas mon adresse, encore moins mon numéro de téléphone. Du coup, le seul moyen de me voir, c’est de me chercher dans les bars. Peine perdue, je n’ai plus vraiment le temps de sortir en ce moment…

Elle hausse les épaules. Elle joue toujours la carte de la sûreté quand elle rencontre des gens. Des gens comme Miguel, s’entend. Avec les garçons en général. Sauf avec Gabriel. C’est bien le seul à avoir obtenu son numéro de téléphone sans rien demander. Le seul à qui elle ait accordé ce fameux numéro à la première rencontre. C’est bien, elle fait des progrès. Puis, Gabriel, ce n’est pas Miguel. Il est assez inoffensif, peu entreprenant.

Clio – Je ne sais pas ce qu’il devient. Je m’en fous pas mal, d’ailleurs.

Elle s’apprête à ajouter un truc mais quelqu’un cache la lumière. Elle fronce les sourcils, lève les yeux. C’est une infirmière. Froide comme la glace, elle lui demande de la suivre. Clio secoue la tête, désigne Istvan du pouce.

Clio – Occupez-vous plutôt de lui. Il en a plus besoin que moi. Je peux attendre. J’ai attendu deux semaines, j’attendrai bien une nuit en plus. Mais allez-y, vous. Vous avez déjà une demi-rotule en moins, ne perdez pas votre épaule.

Elle lui sourit, penche sa tête sur son épaule en guise de salut.

Clio – On se dit à une éventuelle prochaine fois ?




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