« PELAGIA »
MESSAGES : 65 POINTS : 3272 PRÉSENTATION : Eve BeresfordFICHE DE LIENS : SalonDATE D'INSCRIPTION : 31/07/2016
| Sujet: Eve Beresford 31.07.16 22:27 par Eve Beresford | Citer Editer Supprimer |
| Informations générales Nom : Beresford Prénom : Eve Réincarnation : Ninon de Lenclos Sexe : Féminin Âge : 28 ans Groupe : La Compagnie Métier : Recruteuse Niveau : [X] Niveau 1 (riche) [] Niveau 2 (normal) [] Niveau 3 (pauvre) Situation amoureuse : Ouverte à toute proposition. Orientation sexuelle : Bisexuelle (par pur esprit de contestation, au départ) Les exploits We are Revolution Ici c’est moi le boss La réincarnation La réincarnation dans son origine : Anne « Ninon » de Lenclos (1620-1705) est une courtisane, épistolière et femme de lettres française du 17ème siècle. Enfant prodige et précoce, elle connaît très tôt un certain succès au sein de l'aristocratie, d’abord par sa beauté, mais également par son érudition. Très cultivée, elle développe une pensée influencée par l'épicurisme et par Montaigne, et apprend à jouer du luth et du clavecin. Libre penseuse remettant en question les dogmes établis, elle en vient naturellement à réunir autour d'elle les plus grands esprits libertins de son époque, comme Paul Scarron, Jean de la Fontaine, Charles Perrault, ou encore Nicolas Boileau. Libertine d'esprit et de mœurs, Ninon de Lenclos collectionne les amants, si bien qu'on la surnommera « Notre Dames des Amours », et s'amuse à les classer. De par ces aspects, Ninon est devenu le symbole de l'aristocrate cultivée, rayonnante, reine des salons parisiens, et incarne aujourd'hui encore les libertés nouvelles émergentes aux 17ème et 18ème siècle. La réincarnation dans le forum : Ce qu’Eve tient de Ninon, ce qui est le plus évident du moins, c’est un esprit libertaire et libertin. Si beaucoup auraient tendance à la voir comme une débauchée, Eve se considère pour sa part comme libre et épicurienne, de mœurs autant que d’esprit. De mœurs d'abord, car elle aime les plaisirs de la vie et ne saurait s’en refuser aucun. Si le plaisir existe, c’est pour être cherché, savouré, approfondi. Ignorer cela est aussi stupide à ses yeux que nier sa nature humaine. Alors oui, Eve se drogue, boit, fume, aime les garçons autant que les filles, la tendresse autant que la violence et ne cache pas son originalité. Elle s’ouvre à toutes les possibilités, impatiente de découvrir à quoi la mènera chaque expérience. Libertine de pensée, ensuite, car elle refuse les doxas, discute les pensées communes, clame l'absurdité de l'idée de dieux, remet en question les décisions et la légitimité du Conseil. Contestataire exaltée, elle n’aime rien tant que débattre jusqu’à l’aube avec un partenaire à l’esprit vif, surtout si ses opinions sont opposées. Et si ça peut être dans un lit encore défait de leurs ébats, sa satisfaction sera complète. Le physique Taille : 1m58 Poids : 50kg Morphologie générale : Petit modèle harmonieux et voluptueux, Eve est toute en grâce et en sensualité. Cheveux : Bruns. Yeux : Bleu-gris. Voix : À l’opposé de son physique de jolie poupée, Eve a une voix grave, un rien éraillée et rocailleuse, peut-être le résultat d’années à fumer. Odeur : Eve ne se parfume pas, son odeur vient de ce qu’elle aime, de ce qu’elle garde près d’elle, c’est un subtil mélange de tabac, de bois de santal, de cuir et de menthe poivrée. Une odeur plutôt masculine qui dénote un peu sur elle et surprend souvent. Style vestimentaire : Il change selon les circonstances. Le point commun c’est qu’elle choisit toujours des vêtements susceptibles de mettre en valeur sa silhouette gracieuse et sa féminité débordante. Signes particuliers : Un gros grain de beauté sur le haut de la fesse droite qu'elle s'efforce d'apprécier pour son originalité, un tatouage caché (sauf pour ses amants !) Le caractère Un mot/phrase qui le définit : Mieux vaut se disputer à l'air libre, que d'être d'accord derrière des barreaux. (Ignacy Krasicki) Son but : Déranger l’ordre établi, le renverser même, mais seulement si ce qui le remplace n’est pas un équivalent étouffant déguisé par de bonnes intentions. Tics & manies : Enrouler une mèche de cheveux autour de ses doigts quand elle réfléchit, ne pas porter de sous-vêtements, être toujours prête à accueillir un esprit libre qui aurait besoin d’un lit ou d’un repas. Phobies : Perdre sa liberté. Se retrouver à la merci d’un être malveillant sans pouvoir agir ou réagir. Perdre le contrôle de sa vie. Hobbies : Observer, réfléchir, écrire, lire, débattre, faire l’amour et découvrir de nouveaux êtres intéressants à recruter. Aime : Les êtres libres, ceux qui sortent de la norme, comme elle, qui dérangent, qui protestent, qui refusent l’ordre établi et les diktats. Les débats constructifs, les éclats, les risques, le sexe, les idées nouvelles, les grands esprits, choquer les gens sages. Aime pas : Les règles, les normes, les choses qu’elle ne comprend pas, les êtres fermés au dialogue, le fatalisme, le manque de volonté, l’intolérance, l’inégalité, savoir qu’il y a un monde hors de Pelagia et ne pas pouvoir l’atteindre ni le connaître. Qualités : Généreuse, elle donnerait jusqu’à sa culotte pour faire plaisir (si elle en portait une). Drôle, elle a un humour féroce, parfois mordant, parfois très noir aussi, mais jamais gratuitement méchant. Tolérante, elle aime tout le monde a priori et accueille chacun avec la même ouverture. Tendre, elle voudrait apaiser les cœurs meurtris. Optimiste, elle croit qu’un avenir meilleur est possible. Volontaire et idéaliste, elle s’efforce chaque jour d’œuvrer à l’avènement d’un monde libre et heureux. Défauts : Provocante, elle n’aime rien tant que bousculer l’ordre établi et choquer les bonnes mœurs. Exaltée, quand un sujet la passionne ou lui tient à cœur, rien ne peut l’arrêter. Secrète, elle ne laisse paraître que ce qu’elle veut bien, la façade libertine qui voile tout ce qu’elle veut cacher. Colérique, elle s’embrase aussi vite qu’elle se calme. Rancunière, elle peut pardonner bien des choses mais son cœur refuse d’oublier. Fragile, elle perçoit parfois ce que ses rêves ont d’utopique et pourrait alors presque se laisser submerger par le désespoir. Maniaque du contrôle, elle ne supporte pas de ne pas être libre de ses choix et de ses mouvements. L'habitant Que pense-t-il de la cité ? Autrefois fascinée, elle vouait à Pelagia un amour profond et viscéral. Peu à peu, elle a ouvert les yeux et n’a plus pu supporter la cité et son organisation destinée à maintenir les habitants dans un bienheureux aveuglement. Aujourd’hui, elle étouffe sous la mer et entre les parois de verre trop étriquées pour ses rêves. Elle voudrait tout remettre à zéro et construire un monde plus juste. Que pense-t-il des groupes ? • Le Conseil : Symbole d’un ordre établi, d’une organisation qui veut mener les gens sans leur laisser la liberté de réfléchir ou de choisir. Elle ne les hait pas, elle voudrait seulement leur montrer qu’ils se trompent. • Aronde : Son opinion est plus ambiguë sur l’entreprise. Elle admire la mise en valeur de l’art et le travail des ouvriers de niveau 3, mais n’oublie pas que c’est elle qui a fondé Pelagia et qui contribue à la pérennité de son fonctionnement actuel. • Magnus : En accord avec un idéal de protection de la population, elle réfute la manière de faire et voit dans cette société le bras armé ainsi que la propagande d’un ordre auquel elle s’oppose. • Corb : Du bien et du mal là encore et comme en tout. Les avancées scientifiques sont admirables mais mettre les essences à la portée de tous, c’est également contribuer à l’endormissement de la libre pensée. • La Compagnie : Sa famille. Brisée par la mort d’Angus, la Compagnie doit retrouver un second souffle et elle aimerait que la nouvelle voie soit moins violente. • Citoyens : Tous ne sont pas mauvais, c’est sûr, mais comme elle aimerait les secouer et leur ouvrir les yeux ! Son point de vue sur le temple pourpre : Un grand moment de révolution, c’est certain, mais elle ne peut s’empêcher de regretter amèrement qu’il ait fallu des morts pour ouvrir certains esprits. L’utopiste en elle rêve d’une révolution pacifique même si elle est trop terre-à-terre pour croire que c’est possible. Son point de vue sur la tête coupée : Un véritable drame dont elle a eu du mal à se remettre, un blasphème, même, d’un certain point de vue. Angus Jäger était l’âme de la révolution et elle l’aurait suivi n’importe où, entièrement dévouée à sa cause. Même si elle refuse de se laisser dominer par des idées malsaines de vengeance stérile, elle rêve tout au fond d’elle de se trouver face au responsable de ce meurtre. Son point de vue sur la dame blanche : Un malheur certainement, mais auquel elle peine à compatir. Le suicide, c’est le summum de la lâcheté à ses yeux, c’est l’abandon quand on devrait montrer encore plus de volonté pour surmonter les épreuves. À quel couple de divinités est-il le plus attaché ? Aucun, la religion est un opium pour le peuple. Son point de vue sur les essences : Elle les a toutes essayées, en consomme encore, mais connaît ses limites. Elle ne les laissera pas amoindrir sa détermination ou obscurcir son jugement. Est-il prêt à prendre part à divers conflits ? C’est déjà le cas et elle n’attend que de pouvoir faire ses preuves encore et toujours. L'histoire Sa famille : Officiellement, elle n’a plus de contacts avec eux. Ils lui ont offert un logement et une rente pour se décharger de leurs responsabilités envers elle et ne veulent pas savoir ce qu’elle en fait ni quelle vie elle mène. Son histoire : An 97 : Naissance d’Evelyne Beresford dans une famille aisée et sans histoires du niveau 1. Benedict et Tomasina Beresford sont l’archétype même du couple mondain bien sous tous rapports, introduit dans la bonne société, éloigné des scandales et parfaitement satisfait de sa condition. An 104 : Les lectures préconisées par l’école ou accessibles chez ses parents ne suffisent pas à la petite Evelyne qui ne perd pas une occasion d’accroître ses connaissances et d’ouvrir son esprit. Curieuse de tout et de tous, elle pose sans arrêt mille questions, expérimente tout ce qui lui semble incertain et lit tout ce qui lui tombe sous la main. Enfant calme et réservée lorsqu’elle est trouve un nouveau livre à étudier, Eveyne devient absolument incontrôlable dès lors qu’elle n’a plus le nez plongé dans ses études. Les expérimentions continuent dans tous les domaines et sans se soucier un instant des risques qu’elle prend ou des scandales dont elle est la cause. Dévorée par une curiosité illimitée, elle est persuadée qu’il y a quelque chose de positif à retirer de toute expérience. An 113 : Encouragée par ses parents qui croient qu’elle apprendra ainsi à canaliser ses passions et s’assagira, elle entame des études de lettres et de philosophie. Elle espère y découvrir une ouverture illimitée vers tous les savoirs qui la passionnent mais déchante rapidement devant le conformisme de l’enseignement. Elle remarque Joshua Wells, étudiant comme elle, mais torturé et visiblement dévoré d’un feu intérieur qui n’est pas sans lui rappeler sa propre soif intellectuelle. Curieuse de lui comme de tout le reste, elle ne cessera de garder un œil sur ses publications et son parcours. An 115 : Dégoutée des études par l’enseignement et les professeurs qui tentent à ses yeux de formater les esprits des étudiants afin qu’ils entrent tous dans le moule qu’on leur prédestine, elle quitte l’université sans regrets et en profite pour faire sa première fugue. Affolés par le scandale potentiel, ses parents la prétendent malade. An 116 : Evelyne, qui se fait désormais appeler Eve, découvre chaque soir le niveau 3 et ses habitants, la vie réelle et les laideurs de l’existence qu’on tentait de lui cacher. Dormant le jour et vivant la nuit, elle explore les bas-fonds et les rues calmes, et se complaît dans ce monde sans fards ni faux-semblants, bien loin de celui où elle a vu le jour. Le retour chez ses parents lui fait prendre la mesure du scandale qu’elle leur fait risquer et de l’anticonformisme social auquel elle se livre. La voie lui est désormais ouverte et elle s’y engouffre sans un regard en arrière. Tout pourvu que ça sorte de la norme et de l’ordinaire ! Fuguant pour la dernière fois de chez ses parents, Eve s’établit au niveau 3 comme prostituée, enchantée des rencontres que cela lui permet et surtout ravie d’avoir brisé le carcan de bonnes mœurs dans lequel elle étouffait lentement. An 118 : Eve s’est forgée une jolie réputation, tant pour ses prouesses sensuelles que pour son esprit libre et d’une vivacité rare. On dit d’elle qu’elle ne refuse jamais rien ni personne. Elle joue de ses charmes et prend un plaisir immense à briser un par un les tabous et interdits imposés par son éducation. Aussi vive que charmante, elle profite sans vergogne de sa liberté, de ses amants et amantes dont elle note les performances, et des intellectuels et artistes qu’elle rencontre entre ses draps ou ailleurs. Cette année-là, elle accueille dans son lit sans le savoir un ami de ses parents. Épouvantés par son indécent choix de carrière et ses mœurs dont ils ignoraient tout jusque là, ils étouffent le scandale de leur mieux et lui octroient une rente annuelle ainsi qu’un logement en échange de sa promesse de disparaître purement et simplement de leur vie. An 120 : Libertine et contestataire de l’ordre établi, la curiosité sans bornes d’Eve lui a permis de s’ouvrir à tous les courants de pensée et d’opposition. Elle a affuté son esprit autant que ses opinions et quand elle rencontre Angus Jäger, elle est prête à passer à l’étape suivante de sa vie de rebelle. La Compagnie entre donc dans sa vie. Accueillie à bras ouverts par un groupe qui semble partager ses idées et sa révolte, elle se sent enfin à sa place et abandonne aussitôt son activité pour se consacrer à ses nouvelles fonctions. Angus Jäger a su éveiller chez elle une loyauté sans faille. Elle lui voue une admiration et un respect hors normes, sans jamais perdre pourtant son indépendance d’esprit et de croyance. Par son activité de recruteuse, elle est amenée à être sans arrêt en mouvement, à rencontrer des gens de tous horizons, et elle s’épanouit véritablement dans cette nouvelle activité qui lui laisse toute latitude pour faire ce qu’elle préfère : débattre d’idées, d’opinions, de croyances et s’opposer au schéma de l’ordre établi. Ses choix se portent tout naturellement sur des esprits vifs et créatifs, des êtres susceptibles de réfléchir à des solutions et pas seulement à la révolution. An 123 : La mort d’Angus Jäger lui porte un rude coup au moral. Fidèle à la Compagnie, loyale à ses camarades d’infortune, elle va se servir du pécule constitué par sa rente pour venir en aide à ceux qui se cachent même si elle aurait largement préféré ne jamais toucher à l’argent versé par ses parents. An 125 : Elle accueille l’arrivée de Wanda Le Gall avec soulagement. Sachant qu’elle a été formée et choisie par Angus lui-même, elle lui est d’emblée loyale et se met à son service sans discuter. Le fait est qu’elle n’a jamais cessé de servir la cause même si elle s’est faite plus discrète depuis la mort du leader.
Dernière édition par Eve Beresford le 01.08.16 19:04, édité 2 fois |
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