A.D ▲ Vie de l'homme courant vers l'impossible.

Dernière édition par Aaron Dawkins le 16.03.16 23:22, édité 3 fois

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Dans un cycle de l'Absurde, entre l’Étranger et Sisyphe, se tient Aaron M. Dawkins. La bouche asséchée, la mort devant lui, Aaron à soif d'absolu, d'impossible, un besoin de quelque chose qui soit peut-être dément mais, surtout, qui ne soit pas de ce monde... Car ce monde n'est pas satisfaisant. Il l'est d'autant moins depuis la mort de Leona, sa sœur et amante. Son visage persiste dans sa mémoire, la douceur de sa voix aussi, et la saveur de ses lèvres. Du cadavre, il tira une leçon de vie : Les Hommes meurent et ne sont pas heureux. La triste vérité résonne depuis dans son occipitale, elle l'effraie, et le pousse à courir, vers le néant, vers tout, en direction de nul part, qu'importe, Aaron est élancé de toute sa force destructrice, sa puissance despotique. Il joue, écrase, rit, vit, flagellant le monde de sa logique absurde mais implacable. Aaron est le Caligula du théâtre Camusien, de sa démesure à son orgueil, inspiré de l'empereur tyrannique qui, en mourant, poignardé par ceux qu'il a incité à prendre les armes, hurle dans un dernier acte de désinvolture face à ce cruel univers :

« A l'Histoire, Caligula, à l'Histoire ! »

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Dernière édition par Aaron Dawkins le 17.04.16 11:55, édité 5 fois

Siobhán Balfe

Perché sur son épaule, un demi-sourire aux lèvres, Aaron est le diable murmurant à l'oreille de Siobhan. Pervers, il se délecte des ravages provoqués par les démons auto-destructeurs grignotant le cœur de la jeune femme, si bien que même, parfois, les motive t-il, les encourage t-il, et la contemple sombrer, davantage encore, dans les noirceurs viscérales de l'être. C'est un beau spectacle que celui d'un lent et minutieux suicide inconsciemment désiré. Siobhan est l'actrice d'un théâtre qu'Aaron co-écrit, en lui tendant un nouveau verre et une nouvelle cigarette. Mais sans vedette, point de spectacle, et de cela il en a conscience.

Saül Darwin

Une amitié forgée à la cendre des cigarettes, à la liqueur des alcools, aux verbes des discussions et aux parties de cartes jusque tard dans la nuit. Ils se sont connus à Magnus, à une période où il travaillait tout deux pour l'entreprise, avant qu'Aaron en prenne la tête et que Saül obtienne sa place au Conseil. Malgré les méandres tortueux de l'esprit d'Aaron, c'est véritablement une amitié sincère qui lie les deux hommes, enrichie d'une profonde confiance encourageant l'un à prendre appuis sur l'autre pour surmonter les crises de l'Existence... comme le meurtre de Leona trouvant un écho macabre et sinistre dans la mort d'Iris.

Azores Lullaillaco

La métamorphose d'une douleur émotionnelle en douleur physique. Attirée par le désespoir du despote, Azores lui permis de noyer son chagrin dans la souffrance des arts performatifs, douleur qu'il aimait et qu'il aime encore. Ils se retrouvent lorsque l'artiste à besoin d'un cobaye pour quelques expérimentations. Il prête son corps à l'art, se transforme lui-même en œuvre d'art. Parfois y participe t-il d'ailleurs, aux yeux du grand public. Il se souvient encore du poids de l'arme qu'il a tenu, et l'odeur de la poudre lorsqu'il avait tiré, trouant le bras d'Azores. Deux amis se retrouvant dans le plaisir de la douleur.

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Sujet: Re: A.D ▲ Vie de l'homme courant vers l'impossible. 16.03.16 23:14 par

Je m'occupe de remplir tout ça petit à petit, mais vous pouvez, dès maintenant, commencer à lorgner sur Aaron et, si le coeur vous en dit, faire "toc toc" pour quémander un lien. Promis, Aaron ne mange personne, sauf quand il a une petite fringale entre deux et six heures du matin ❤

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» Nu comme un vers et en allemand.
» Premiers pas vers l'Absolu
» « Toute la vie n'est qu'un voyage vers la mort. » - Gian.