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CONCESSIONS ∖ Gian
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 CONCESSIONS ∖ Gian



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MessageSujet: CONCESSIONS ∖ Gian    CONCESSIONS ∖ Gian  Empty03.08.14 23:46 par InvitéCiter Editer Supprimer 

À
force de venir ici accompagné, le propriétaire allait se demander dans quel genre de travail douteux se trouvait la jeune femme. Toujours à des heures tardives avec un homme et ce soir apprêtée en plus. Et elle savait bien que personne ne l’aurait innocemment cru si elle avait répondu qu’elle avait beaucoup d’amis masculins dans son entourage. Pour éviter de penser à sa dernière expérience ici, Adélaïde avait choisit une autre pièce, une autre table et avait regardée tout autour d’elle en arrivant. De même lorsqu’ils déambulèrent dans le long couloir, elle cherchait du regard ce visage inquiétait dont elle se souvenait à moitié, sa paranoïa prenant une fois de plus le dessus.

S’asseyant sur la banquette, croisant les jambes, elle en profita pour retirer ses talons, sortant un paquet de cigarette de sa pochette. Le posant sur la table, comme une invitation pour qu’il puisse se servir, elle appela un garçon de table.

« Un café s’il vous plaît. »

Elle l’aimait bien au fond Gian, mais Adélaïde avait cette mauvaise habitude d’embêter, d’être méchante, taquine parfois odieuse avec les personnes qu’elle affectionnait. Drôle de manière d’exprimer ses sentiments. Regardant autour d’elle l’air un peu préoccupée voir inquiète, elle eut du mal à se détendre, à décrisper sa colonne vertébrale contre la banquette en cuire. Ce lieu lui donnait la nausée. Ou était-ce peut-être le trop plein d’alcool qui commençait à avoir ses effets négatifs?

Posant son coude sur la table, elle tînt sa tête qui commençait à devenir lourde, regrettant d’avoir autant bu pour une représentation qu’elle n’avait finalement pas vu. Elle savait que le lendemain, elle devrait en parler, dire à quel point c’était fabuleux, poignant, quelle magie dégageait ce ténor. Alors qu’elle avait passé son temps à hurler de rire au point d’en avoir mal au ventre et le souffle court.

« Je me demandais. T’as fais quoi durant tout ce temps? Tu t’es caché dans un trou? Ça a dû être long, non? »

Finalement, maintenant que les choses étaient retombées, ils pouvaient se permettre de poser les bonnes questions. Elle parlait à voix basse, car bien que le lieu soit vide, elle se doutait qu’il ne puisse pas le crier sur les toits. Il n’était ni libre ni en sécurité.

« Tu fais quoi maintenant? Je veux dire, je viens seulement d’avoir le déclic mais tu m’as parlé de me coudre une robe. Tu couds? »

Fronçant les sourcils contre elle-même de n’avoir seulement eu le déclic maintenant, elle remercia le serveur lorsque celui-ci lui apporta son café en buvant une gorgée comme pour ravaler sa nausée entêtante. Elle laissa un blanc, avant de reprendre à voix basse, l’air un peu plus sérieuse cette fois-ci.

« Tu comptes y retourner? Chez les Disorders je veux dire. »


Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: CONCESSIONS ∖ Gian    CONCESSIONS ∖ Gian  Empty04.08.14 3:15 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Cette heure-ci. Il était donc déjà si tard ? Il continue de clopiner, ne chassant pas ses pensées de sa tête. Ca tournait à toute vitesse là-haut si bien qu’il conserve le silence pendant une partie du chemin. La seconde partie consiste à laisser un message à Salvo, s’exprimant en patois, comptant sur le fait qu’Adélaïde n’y comprenne rien. Il lui dit qu’il allait bien, que la fille qui riait à cause du costume... eh bien, il la connaissait et que finalement, elle était trop ivre pour continuer à regarder le spectacle et que du coup, il avait proposé de la raccompagner et de veiller jusqu’à ce qu’il soit sur qu’elle aille bien. Un pieu mensonge pour ne surtout pas embêter et inquiéter ce vieux monsieur pour qui il avait une affection toute particulière, un peu celle qu’on pourrait avoir avec son parrain. Ou même son ange gardien. Cette discussion, même avec un répondeur le mit dans de meilleurs disposions. Salvo avait ce quelque chose de rassurant. Il ne posait jamais de question, c’était quelqu’un de franc mais toujours avec le bon mot pour faire décoller la situation. Bon, y’a des fois où il parlait à sa photo de mariage comme il s’adressait à sa femme probablement quand elle était de ce monde , et le fait qu’il ne soit pas fichu de retenir son prénom . Mais à 70 ans révolus, il ne fallait pas trop en demander.

Adélaïde se dirige rapidement alors que lui clopine, passant de ponts en ponts, de campo en campo avant de passer sous les arcades de la place Saint Marc, arrivant sur une place vidée des touristes qui y sont habituellement. Locaux et pigeons ont repris leur droit et l’eau est à un bon niveau ce soir. Pas de marée haute à fort indice. Elle entre dans un café et lui fait tache avec son verre fêlé. Cela ne l’empêche pas de grincer des dents en voyant les prix affichés .C’était donc absolument officiel, il allait devoir crécher chez Salvo jusqu’à la fin du mois. Heureusement, le loyer était payé, il avait de la nourriture pour les animaux jusque pour le mois prochain, l’abonnement du club de tir à l’arc (peu onéreux finalement) était lui aussi payé. Il fallait faire cela bien. Il commande donc un second café ainsi qu’un assortiment de gâteau, sortant son portefeuille de sa veste, ayant fait un rapide calcul. Il en aurait pour 23 euros. 23 euros pour deux cafés et un assortiment de six biscuits, lui qui ne payait jamais plus de 12 euros dans un restaurant.

Il prend place sur une chaise, étendant sa jambe malade, déposant sa béquille au sol sous la table et ses lunettes sur la table. Un regard en biais vers elle. Elle comptait vraiment le faire parler de ça, là. Silence, analyse. Il fallait parler, la tester, tenter de savoir si lui révéler certaines choses de sa nouvelle vie ne mettrais pas en danger lui, son identité ou pire, Salvo, sa ménagerie et ses amis du quartier. Et ça, ça serait intolérable. Le serveur déposant les cafés et place l’assiette de biscuits joliment agencée devant eux. Gian lui fait signe de se servir avant de regarder discrètement l’addition et d’ouvrir son porte-monnaie bien vide dont il retire consciencieusement la somme demandé. Un billet de dix euros complétement froissé et puis s’égrène des pièces de un euro, de cinquante, de vingt et de dix centimes, terminant le compte avec les pièces rouges. Il a profité de cette lente action pour ordonner une réponse dans sa tête.

« … C’est une vraie question ? Parce que je vais casser ton trip, je n’ai passé 4 ans dans un grenier ou une cave à me terrer de peur de me faire prendre. Y’a que dans les films que ça se passe comme ça. Jamais dans la vraie vie .Surtout quand les autorités préfèrent te déclarer mort noyé pour étouffer un scandale .Je ne pensais pas m’évader si facilement en fait, sans mentir. Ni me faire oublier à ce point. »


Il sucre son café, tournant la cuillère dedans. A six euros le café, il comptait bien le savourer. Le serveur vint à ce moment récupérer la coupelle, recomptant les pièces, jetant un regard dédaigneux vers l’homme qui venait de lui faire 3 euros en pièce 5,2 et 1 centimes avant de remercier et de s’éloigner. Que voulez-vous, il faut bien que les « gardez la monnaie, vous n’aurez qu’à vous payer un café avec.» servent. Gianbattista attend qu’il s’éloigne pour continuer.

« Je travaille dans un atelier magasin de retouche et couture à Dorsoduro. Cela fait 3 ans et demi que j’y suis et il me reste encore beaucoup de chose à apprendre et à perfectionner. Je volerais de mes propres ailes quand je me sentirais prêt. Ne me demande pas ce que j’ai fait pendant les six mois restants, je n’en sais rien, je ne m’en souviens pas. »


Il attrape le biscuit en forme de serpent, croque dedans délicatement avant de boire une gorgée de café.

« La nouvelle chef m’a contacté comme les autres, j’ai refusé en mettant tout ce que j’avais dans la balance. Si bien qu’il n’y a qu’elle qui ose m’approcher. Elle veut changer de méthode et dans ce nouveau Disorder, je n’aurais plus ma place. De toute façon, je ne tuerais plus. Tout ce que je veux, c’est pouvoir retourner dans ma famille et dire à mes parents que je suis vivant. Pour cela, il faut qu’on m’oublie définitivement. J’attends la prescription, il n’y avait pas vraiment d’affaire lors de mon emprisonnement et elle a été classée sans suite après mon évasion, il me reste donc 6 ans au moins, mais je ne suis pas sûr que mes parents survivent jusque-là. Il va falloir que je trouve autre chose. Si Disorder m’offre cette possibilité, alors je les rejoindrais, c’est aussi simple que ça. Tous les moyens sont bons.»


Mélancolie dans sa voix, elle a presque tremblé, trahissant ses sentiments. Mais son visage reste de marbre. Méthodiquement, il plie sa serviette, repose sa tasse bien au centre de la soucoupe, vide.

« En quoi ça t’avance de savoir ça, Adélaïde ? Tu comptes m’en empêcher ou me sortir une solution miracle du fond de ton chapeau de magicienne ? Je ne suis plus à vendre de toute façon. »


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MessageSujet: Re: CONCESSIONS ∖ Gian    CONCESSIONS ∖ Gian  Empty04.08.14 13:06 par InvitéCiter Editer Supprimer 

E
lle s’était trompée. Ils ne pouvaient pas avoir de conversations qu’on puisse de qualifier dans les normes. C’était en dents de scie, continuellement. Un creux tranquille avant que l’un d’eux partent sur ses grand chevaux avec son impitoyable fierté mal placée. Posant brutalement sa tasse sur la table dans un air excédé, secouant négativement la tête, elle fixa Gian, comme en colère. Non, elle était belle et bien hors d’elle, ses sourcils légèrement froncés, le visage statique refermé par des lèvres pincées traduisant une mâchoire crispée à l’extrême.

« Je demande simplement espèce de parano. Parce que déjà, j’ai le droit de savoir et aussi celui de me préoccuper. Et si t’es pas content, tu sais quoi? Et bah c’est la même. »

Elle n’avait ni plan tordu, ni solution. Rien. Adélaïde était seulement là, en train de chercher des réponses à ses questions, sans arrière pensées. Prenant l’un des gâteaux, elle mordit dans celui-ci avant de légèrement grimacer, prenant une gorgée de café pour faire passer le tout. Puis une pensée lui effleura l’esprit, lui faisant reposer l’infâme biscuit.

« Même si ça fait trois ans et qu’ils te pensent mort, t’as pas peur de mettre tes parents en danger? Je veux dire… » Elle marqua une légère pause le temps de choisir les bons mots, ne voulant pas qu’il se braque à nouveau car elle était fatiguée de voir s’énerve, se radoucir à la moindre phrase. « Tu désires les voir mais, tu t’es fais passer pour mort. Ils ont subit autant que toi tout ce que t’as vécu, ils sont vieux maintenant. Tu comptes faire quoi? Débarquer et leur renvoyer en pleine face trois ans de mensonges? » Effleurant du bout des doigts le rebord de la tasse ainsi que son anse, elle continua. « C’est égoïste ce que tu vas faire. Leur fils était un criminel, un terroriste, il a tué des gens, s’est enfuit et il est finalement mort. Laisse-les croire ça. Ça vaut mieux que la vérité. »

Elle le regarda, mi-sévère, mi-attristée, s’imaginant ce vieux couple qui était sûrement enfin en paix.


Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: CONCESSIONS ∖ Gian    CONCESSIONS ∖ Gian  Empty04.08.14 16:26 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Se préoccuper. Il ouvre de grands yeux. En quoi pouvait-elle se préoccuper de lui ? Pourquoi surtout .Comment on pouvait se préoccuper de lui après tout ce qu’il avait fait. Et puis, elle est fâchée maintenant et il se demande la franchise qu’il a voulu adopter pour ne pas qu’elle dise qu’il lui mentait encore avait été la bonne solution, la bonne stratégie. Il avait dévié de ces habitudes et rien n’allait plus. En fait, rien n’allait plus quoi qu’il fasse. Même si c’était assez ironique de se faire traiter de parano par une fille aussi paranoïaque qu’elle. Un peu comme l’hôpital qui se moque de la charité, comme dit l’expression. Mais soit, elle n’a pas tort. Même si la confiance qu’il a en elle n’est pas encore totale .La mélancolie perse ses traits peu à peu, érodent le masque de cire qui peut paraitre si énervant, si inhumain. Pour que ce ne soit plus seule sa voix qui s’exprime mais aussi le reste de ton corps. Cherche les mots, il ne faut surtout pas qu’elle s’énerve. Rassembler un semblant d’information pour faire comprendre son point de vue, son égoïsme, ce genre de chose. De l’égoïsme quand on a grandi dans son quartier, il en faut et il n’a jamais été vraiment altruiste de toute façon

« C’est … bien pour cela que je ne suis pas retourner les voir directement. Pour l’instant, me penser mort, même si connaissant ma mère, elle doit pas y croire, est la seule manière que j’ai trouvé pour les protéger. Ma mère. Mon père. Mes deux sœurs cadettes. Le reste de la famille proche et les plus éloigné. Seulement, j’aimerais que tu écoutes ce raisonnement sans me couper. Tu pourras tergiverser après.»


Il termine son café, attrape un gâteau puis plonge ses grands yeux bleus dans ceux d’Adélaïde.

« Un jour ou l’autre et même si je m’exile à l’autre bout de monde, je rencontrerais quelqu’un que j’ai connue de ma première vie. Un de mes camarades de Castello. Un de mes compagnon d’arme lorsque j’étais dans l’armée. Un voisin. Ou même soyons fou, Magdalena ou Taide. Ou encore mieux, tiens, un des flics qui m’avaient interrogé et garder au frais avant de me questionner plus sérieusement sur mes implications ou un guguss fan d’affaires bizarre ou ayant un bonne mémoire des photos.   Elle me rencontrera de manière directe ou indirecte, en parlant à quelqu’un de mes autres mondes. Ca arrivera. Demain. Dans 1 mois. Dans 10 ans. C’est une fatalité. A ton avis, apprenant que je suis toujours de ce monde, cette personne selon son caractère se torturera plus ou moins l’esprit avant ou pas, si on prend un flic. Cette personne, qu’est-ce qu’elle fera ? Elle ira toquer chez mes parents ou se rendra dans la boutique de ma mère et lui dira « Vous savez, votre assassin, votre terroriste, votre connard de fils, et bien, il est toujours vivant. ». Et rien que ça, ça aura des conséquences immenses et irrémédiables. C’est peut être égoïste, mais je préfère qu’il l’apprenne de ma bouche et de leurs yeux, qu’ils me posent toutes leurs questions, même les plus blessantes, que Taide me mettre une baffe ou une balle entre les deux yeux, elle est devenue flic d’ailleurs, j’ai appris ça en discutant avec un ami, plutôt qu’ils l’apprennent de quelqu’un d’autre »


Long discours auquel il fait une pause. Si elle savait, que sa plus grande peur, son cauchemar le plus profond, est de voir sa mère passé le seuil du magasin de retouche parce qu’elle souhaiterait faire faire quelque chose et qu’elle tombe face à face avec lui, sans pouvoir rien dire. Ca le hante, nuit après nuit, si bien qu’à une période, il s’entrainait à disparaitre sous le comptoir en moins de temps qu’il ne fallait pour dire ouf. Pizzo avait d’ailleurs associé ça à un jeu. C’était ridicule, dérisoire mais il n’avait rien trouvé de mieux.

« Je t’avais dit, parler de moi, c’est très mauvais et très peu instructif, parler de toi, c’est bien mieux, tu es nettement plus intéressante que moi. Quel membre du clergé subit des foudres en ce moment ? A moins que tu veuilles parler de ta robe. On peut leur demander un stylo et du papier, au prix où on paie le café.  Ça chassera la colère qui t’habite, je n’ai plus envie de me battre ce soir.»

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MessageSujet: Re: CONCESSIONS ∖ Gian    CONCESSIONS ∖ Gian  Empty04.08.14 18:06 par InvitéCiter Editer Supprimer 

A
délaïde ne dit rien, elle ne lui coupa pas la parole et l’écouta attentivement. Il n’y avait rien à dire de toute façon. Il était dans une situation à laquelle elle ne pouvait rien, encore moins en parlant. Alors elle bu calmement son café en l’écoutant, son regard se posant sur différents éléments de la pièce. Les tables et les chaises vident qui avaient été occupées toute la journée, le sol, la porte ouverte sur laquelle donnait le couloir. Il n’y avait rien à ajouter. Mais au bout d’un moment, elle soupira, passant sa main dans son visage.

« Ça tombe dans le pathétique. » Soupira-t-elle de manière à peine audible. Ce n’était pour se moquer, critiquer ou bien le rabaisser, mais il était vrai que c’en était déjà trop. Elle avait envie de lui dire pleins de choses mais elle n’était pas à sa place. Alors elle ne dit rien.

« Parlons chiffons. » Se redressant sur sa chaise, elle posa ses coudes sur la table, levant légèrement sa main en direction d’un serveur. « On peut avoir des feuilles et du stylo s’il vous plaît? Merci. » Et en attendant qu’il revienne avec ce qu’elle lui avait demandé, elle décida de déblatérer des choses sur elle puisqu’elle n’avait pas le choix.

« Pour le moment c’est assez flou. On commence petit à petit à les infiltrés, à bien les connaître. On met en place des séries d’événements pouvant les affaiblir sans qu’ils s’accrochent à la foi. On va les noyer de l’intérieur en quelque sorte. Et lorsque j’aurais réussi, si j’y arrive, la F.F.O.V pourra mener à bien son projet et recueillir plus de voix favorables pour leur projet. »

Le serveur arriva, déposant le tout sur la table. Le remerciant d’un simple sourire, elle mit le tout face à Gian, curieuse de voir s’il était doué. « Alors. J’aimerais qu’elle soit blanche ou noire. Une matière vaporeuse, comme… de la soie. Oui, de la soie. Qu’elle soit très élégante, qu’elle me mette en valeur. » Réfléchissant, elle s’humecta les lèvres, prenant un des gâteaux se trouvant sur l’assiette. « Mais pas trop déshabillée. Comme ça le jour où je la mettrais, ce sera lorsque tout ça sera terminé et que j’annoncerais officiellement qu’on a chassé le fanatisme. »

Voyant l’heure, elle sursauta soudainement. Prenant le stylo des mains de Gian, elle nota son numéro sur un coin de la feuille avant de la lui donner. « Je dois y aller. Appelle-moi pour tes lunettes. » Se levant, elle remit ses chaussures, prenant ses affaires avant de s’en aller.


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MessageSujet: Re: CONCESSIONS ∖ Gian    CONCESSIONS ∖ Gian  Empty04.08.14 21:41 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Pas d’esclandre, pas de cri, de sermons, de crise. Non. Rien du tout. Rien de ce à quoi il s’était attendu en tout cas, en lui posant son … raisonnement. Pas d’acquiescement non plus mais ça , ça aurait été trop beau. Beaucoup trop beau. Elle ne l’avait pas fixé ni regarder durant son  « discours », non, c’était à se demander si elle avait un tant soit peu écouté ou compris ce qu’il venait de dire. Ou alors le drapeau blanc avait été levé comme par enchantement .Fin des hostilités verbales. Pour ce soir, tout du moins. Pathétique. Oui il le savait ça qu’il tournait dans le pathétique. C’était aussi cela qui lui donnait envie de se sortir de ce fichu pétrin au plus vite. Redevenir lui-même et recommencer. Une seconde chance, c’était ce qu’il demandait en fait. Sans jamais être sûr qu’on lui accorde un jour. On ne lui accorderait jamais si cela se trouvait. Peut-être était-il voué à être pour toujours Gianbattista Virgilio. Fin des pensées noirs , se morfondre n’a jamais ,au grand jamais servi un jour à quelque chose ni fait avancé les choses, bien au contraire, c’était la meilleure façon de faire du reculons .

Il perd sa mélancolie, reprenant son masque moqueur quand elle lui parle de son travail. Si elle s’attaquait au fanatisme, il ne pouvait pas la dénigrer ni la contredire là-dessus. Et puis tant qu’elle tapait sur les mauvaises grenouilles de bénitier en quête de pouvoir, elle nettoyait l’Eglise qui était à Venise et ne commençait pas à vouloir tout briser dans celle-ci. Tant qu’elle n’empêchait pas les autres de croire en ce qu’il voulait, il n’y voyait aucun inconvénient, bien au contraire. Le carnet arrive enfin et il ne regarde pas celui qui l’apporte, n’ayant pas apprécié le dédain de la foi d’avant. Il note de sa belle écriture ronde, cette écriture si féminine qu’il possède ce qu’elle lui demande. Plusieurs idées lui apparaissent rapidement. Il a bien grimacé pour la couleur choisis mais tant pis, si elle veut vivre en bicolore, libre à elle.

Puis elle s’esquive et il la regarde partir, gardant le petit morceau de papier où elle avait inscrit son numéro de téléphone.. Il reste là un moment silencieux, il n’a plus parlé depuis son « discours » .Avant de sortir son téléphone portable pour regarder l’heure. Il avait un peu de temps avant de récupérer Salvo devant la Fenice. Le temps d’écrire son premier sms à Adélaïde.

Pense à me fournir les mesures suivantes te concernant : tour de poitrine, de taille, de hanche, de bras, de cou, hauteur du dos, de la poitrine et du dos ainsi que la longueur des bras.

Si tu ne sais pas le faire, demande dans ton entourage , les femmes un peu âgées savent faire cela en général .

Je te recontacterais une fois la robe terminée .
G.




Sujet clos.[/font


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