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"Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora
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 "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora



Seisyll E. Hilbilge
« PELAGIA »

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FICHE DE LIENS  : « ACRID BITTERNESS OF LOST JOURNEY. »
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MessageSujet: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty06.09.14 23:39 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Samedi est censé être un jour calme. Mais ce samedi de fin septembre était tout sauf un jour de repos. Gian n’arrive pas à se concentrer sur son livre. Il jette des regards furtifs à son téléphone, surveillant l’heure. Même les caresses qu’il distribue tour à tour à Pizzo, couché au pied de son tabouret et à Lana, avachie sur un vieux coussin de velours n’arrivaient pas à l’aider à calmer son anxiété et sa nervosité. Pas non plus le paquet de cigarette qu’il s’était descendu dans la matinée. Pourtant, il n’y avait rien qui devait l’inquiéter. Ni ses relations, calmes et posées, autant dire que c’était rare. Salvo l’avait absous de l’histoire de la beuverie dans l’arrière-boutique de San Polo, les commandes avaient repris en prévision d’Halloween, des bals et des fêtes de fin d’années, les comptes étaient fait et approuvé par le fisc. Adélaïde était toujours égale à elle-même mais ça, il ne pouvait pas y faire grand-chose à part attendre que les tempêtes successives passent. Mais il y avait cette lettre, qu’il avait reçue jeudi. Il ne recevait jamais de lettre à part celles de l’administration pour lui rappeler de prendre une assurance, ce qu’il ne faisait jamais ou pour casquer au moment des impôts .Et les quelques publicités et encore. C’était une lettre manuscrite, écrite d’une calligraphie qu’il avait eu du mal à reconnaitre. Donnant au rendez-vous, je cite, « pour se souvenir du bon vieux temps ». La signature l’avait figée et fait frissonner. Eleonora Morello. La chimiste. Bon d’accord, il fallait dire qu’ils ne s’écrivaient pas des masses lorsqu’ils étaient en contact. En même temps, qu’est-ce qu’il aurait pu lui écrire dans ces moment-là ? « Pourquoi tu m’as encore coupé la cam ‘ ? ». Sa première réaction avait celle d’un gosse. M’en fous, j’irais pas. Mais ça l’avait trop travaillé. Il n’avait rien dit à personne, même pas à Addie, surtout pas à elle. Dernier coup d’œil au portable. C’est bon, il y va.

Il se lève, attrape son grand gilet gris pour le passé par-dessus un tee-shirt tunisien deux en un lie de vin et blanc. Il chasse les fils de couleurs de son jean, attrape sa béquille, ordonne aux animaux d’être sage le plus naturellement du monde et salut Salvo en lui disant qu’il revient. Le vieux secoue vaguement son bras du rocking chair, la boutique ne rouvre qu’à seize heures de toute façon. Il boitille jusqu’à l’embarcadère de vaporetti pour attraper celui qui va à Santa Croce. Le voyage se passe sans encombre dans la basse saison où il n’y a plus que les locaux et les équipes de film et de documentaire pour filmer une ville calme et au « naturel » Il descend à proximité de San Zan Degolà. Saint Jean décapité. Soit, Saint Jean baptiste. Gianbattista. Gian se prend la gorge en déglutissant. Il se demande s’il est censé y voir un message caché. Mais il entre quand même dans la bâtisse en brique décrépie.

Elle est déjà là. Gian repère sa chevelure longue, presque blanche dans un banc proche de la sacristie. Autant faire en sorte que l’entrevue commence vite, pour qu’elle se termine vite. Ou pas. Il se signe avant d’entrer par habitude avant de rejoindre le fameux banc, clopinant discrètement. Il n’y avait qu’eux dans l’église. Une vrai rencontre de mafieux. Il s’assoit lourdement à côté d’elle, laissant s’installer un silence tout aussi lourd, triturant son paquet de cigarette au fond de sa poche. Avant de déclarer en patois, dans un murmure incisif et rapide.

« Le bon vieux temps ….Je me demande ce que tu ne comprends pas dans « no ». Le « N » ou le « O » ? »


Il tape nerveusement du pied, des doigts sur sa cuisse, non, il n’est pas en plein contrôle de ses mouvements. Revoir Eleonora, c’est commencer à céder aux sirènes de la cam’. En sortir a été particulièrement compliqué, pas question d’y replonger.

« Qu’est-ce que tu me veux encore ? »

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MessageSujet: Re: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty07.09.14 10:37 par InvitéCiter Editer Supprimer 

C
’était facile d’accuser le passé. Elle le savait, dire que les choses appartiennent au passé, les enterrer, c’est nettement plus drôle que de les voir ressurgir. Mais Eleonora s’était vu confiée un poids si lourd qu’elle s’était demandée si elle aurait les épaules pour. Recréer un gang à partir de rien, c’est comme vouloir construire une oasis dans le désert. C’est impossible, c’est complètement fou. Mais elle était dans un sens assez folle pour y croire et se dire qu’elle réussirait malgré tout à redonner un semblant à ce qui était autre fois une unité.

Contacter Gian avait été une étape parmi cela. Elle savait qu’il avait une dent contre elle, qu’elle représentait tout ce qu’il avait délaissé, déserté et qu’il détestait maintenant. Elle en était la personnification même. Des airs doux et enjôleurs cachant violence et drogues. Elle avait été étonnée qu’elle accepte, qu’il lui facilite les choses. Car il aimait les compliquer, sans cesse, encore et toujours, ce qui arrachait de longs soupirs agacés aux yeux mi-clos de la part de la jeune femme.

Elle s’était rendue sur la petite île par ses propres moyens, pénétrant dans l’église vide. Elle s’était vêtue en conséquence. Une robe blanche due à la chaleur encore présente, un foulard pour retenir ses cheveux qu’elle avait défait dès son arrivée dans le lieux, retirant par la même occasion ses lunettes de soleil. Elle avait fait le signe attendue lorsqu’on rentre dans ce genre de lieux, sans grande motivation, jetant un rapide coup d’œil sur les yeux qui la fixaient de toute part.

Puis elle s’était simplement assise, attendant que la fraîcheur des murs fassent s’évanouir la chaleur butée de cette fin d’été. La venue de Gian fût à son image. Pas de bonjour, un ton presque agressif marquant bien son agacement. Et cette dernière phrase, comme si elle passait son temps à le harceler. Si seulement elle avait le temps de ne penser qu’à lui, il aurait déjà essayé de l’étrangler pour qu’elle cesse de le harceler.

Mais elle sourit simplement, parce qu’Eleonora n’était pas du genre à s’énerver. Un léger mouvement d’épaule lorsqu’elle soupira, comme fatiguée par avance par cette conversation qui ne donnerait rien. « Hey. Contente que tu sois venue. » Elle fixe droit devant elle, tournant légèrement son menton en sa direction pour légèrement sourire. La conversation va être houleuse, elle le sent. C’est une évidence.

« Encore? J’avais pas l’impression de te harceler Gian, vraiment. Mais si tu veux voir ce que ça fait d’être harcelé, dis le moi, comme ça tu sauras de quoi tu parles, ça t’éviteras de dire n’importe quoi. » Elle est toujours calme, mais ses remarques sont incisives marquées par des sourires calmes et des yeux presque rêveurs. Chaque parole est prononcé avec une suavité sans pareille. Elle le laissera pas lui écraser les pieds sous prétexte qu’elle doit lui demander quelque chose. Il n’en a pas le droit et elle ne lui donnera pas cette satisfaction.

« Revenons-en à des choses plus utiles et intelligentes. » Elle ferme cette parenthèse âprement ouverte, passe ses mains sur ses cuisses pour lisser le tissus de sa robe. « J’ai une solution à te proposer. Mais il faut que tu acceptes de me laisser parler et de m’écouter. Et surtout de me croire. » Elle était maintenant totalement tournée vers lui pour pouvoir mieux le voir, voulant être sûre qu’elle ne détecterait aucune parcelle de mauvaise foi sur son visage.

« D’accord. Alors. Imagine que les Disorder sont dans un état lamentable. Tellement que leur priorité n’est plus de menacer la F.F.O.V car ils ont de nouveaux principes et des affaires plus importantes. Imagine simplement ça. Pense à la femme qui est dans ton lit et qui en fait partie. Qui sera épargnée. »

Elle s’arrêta simplement sur ça, le regardant doucement. Elle voulait qu’il soit sûr qu’il comprenne. Qu’elle savait, parce que tout le monde parle sur tout le monde dans Venise, un vrai nid à embrouilles. Mais avant qu’il parle, elle leva son index pour lui montrer qu’elle n’avait pas terminé.

« Imagine donc qu’en plus d’être en sécurité, elle pourrait vivre avec Gianbattista Di Medico. Le vrai. Pas celui qui se cache. Car on pourrait trouver le moyen d’effacer toutes traces de ton ancienne vie, de tes crimes, d’une manière simple, sans blesser personne. C’est possible Gian. »

Elle ne souriait plus, le sérieux avait enfermé son visage dans un masque. Elle le savait, elle en était sûre que son idée était bonne. Que grâce à ça, elle pourrait régler tout ses problèmes simplement.

« C’est possible et c’est réel. Je te l’assure. Mais je ne suis pas la Sainte Vierge. Et ce service qui pourrait te faciliter la vie n’est pas gratuit. Il va demander des sacrifices. Pas humains rassure-toi. Il n’y aura pas de morts. Mais il va falloir que tu m’aides avant que je puisse t’aider, car en t’aidant, je me met autant en danger que toi, crois-moi. Personne n’est à l’abris. »

Elle laissa planer un léger silence, son regard dans le vague se durcit soudainement. Elle avait oublié un léger détail.

« Si tu refuses, je ne peux pas te forcer, évidemment, c’est à toi de saisir l’occasion ou non. Mais il y aura des conséquences. »

Elle n’était pas une bonne sœur. Elle était une dealeuse, une menteuse, une comédienne, un ancien membre de gang, un chef actuel de gang. Eleonora ne travaillait pas pour la satisfaction. Elle travaillait pour la survie de ses intérêts. Toujours. Qu’importe son visage de madone, son sourire doux, ses yeux pastels. Elle demeurait une mauvaise herbe.

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty07.09.14 17:08 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Adieu masque, bonjour colère. Il est furieux et se demande pourquoi il a accepté. Curiosité, quand tu nous tiens. Pourquoi être allé consciemment se jeter dans la gueule du loup .Décidément, entre ses aventures à Castello et ça, ce n’était pas sa période. Gian jette un coup d’œil derrière son épaule, surveillant que personne d’autre ne les a suivis. Oui parce si en plus Eleonora a été filocher, il peut dire adieu à sa petite vie tranquille. A Gianbattista Virgilio aussi d’ailleurs. Les tapotements nerveux s’amplifient, il retire ses lunettes pour fixer la coupole et le plafond pour tenter de se calmer. Il n’a aucune raison d’être nerveux, aucune. L’endroit est impeccablement rangé, il n’y a pas une bougie qui traine. Ils sont seuls et on ne va pas dire que Eleonora soit quelqu’un d’imposant, suffisamment pour lui causer le moindre tort physique, même avec sa jambe de bois. Mais non, rien y fait, il est nerveux .Il a besoin de savoir ce qu’elle sait, il va falloir la jouer finement, sournoisement sans éveiller ses soupçons. Parce qu’elle sait, elle le connait. Son caractère, ses habitudes. Il va être d’autant de jouer avec les mots.

« Je considère que quand lors des six derniers mois tu as convoqué les morts trois fois pour me parler, oui parce que je ne sais pas si tu es au courant, j’ai une jolie plaque rien que pour moi à San Michele, et  que tu m’as envoyé quatre clampins pour tenter de me convaincre dont un que j’ai fait fuir à coups de béquille et les autres avec des menaces, alors oui, je m’autorise un « encore. ». Si tu veux parler à Gianbattista di Medico, tu vas au cimetière, tu déposes des chrysanthèmes devant sa plaque et tu causes à ladite plaque.»



Il s’apprête à repartir, rattrapant sa béquille avant de se figer. Parler sérieusement. Gian se rassoit en la fixant, haussant la tête. Il ne comptait pas refaire partir de Disorder, loin de là. Mais il était toujours intéressant de savoir quels atouts il pourrait tirer d’elle. Il hoche la tête, se tenant au silence durant le discours. Au silence mais pas à l’inexpression.  Il hausse un sourcil quand elle lui parle de Disorder. Oui, ça, ce n’est pas nouveau. Disorder tombe en ruine est un leitmotiv que tu entends régulièrement des bouches de tes anciens compagnons d’infortunes. Si elle pensait t’apprendre, c’est raté. Il la foudroie cependant du regard quand elle évoque Adélaïde. Il ne se demande pas comment elle sait, sachant qu’elle ne lui a jamais fait de chantage affectif avec ses autres relations, non, ça il s’en fiche. Il préfère savoir comment elle sait que c’est on ne peut plus sérieux à ses yeux, cette relation. Questions sans réponse. Air dubitatif qui prend place quand elle lui parle d’effacer le passé. Il attend qu’elle termine son discours pour la couper. La première phrase qui lui vient est cynique

« … Tu as inventé la machine à remonter le temps ? Non parce que je suis persuadé que tu te ferais un maximum de fric avec ça, suffisamment pour renflouer dix ou douze groupuscules  Disorder, avec les plus grands spécialistes des attentats et de l’image. »



Il chasse l’idée de la main. Savoir. Jouer le jeu. Prendre son meilleur rôle et faire croire qu’il est intéressé. Pour qu’elle dévoile un maximum, avant de lui balancer tous tes arguments contre. Il lève machinalement le bras pour dresser trois doigts sur sa main, doigt qu’il rabat au fur et à mesure.

« Tu me connais, j’ai un besoin maladif d’avoir toutes les cartes en main pour me décider. C’est comme avant quand j’avais besoin de savoir où irait mes bombes et ce qu’elles feront exploser, pour agir en conséquence. J’ai trois questions. »



Petite pause pour jouer, créer un suspens, avec un calme olympien. Lui faire croire jusqu’au bout qu’il est intéressé par la proposition.

« Première question. Comment tu comptes effacer 4 ans de vie et plus d’une centaine de mort d’un coup de baguette magique ? »



Il abaisse son doigt, toujours tout sourire. Plus que deux.

« Deuxième question. Si tu ne veux plus de mort, à quoi je sers. Parce que je te rappelle que je suis fabriquant de bombe, plastiqueur et que par définition. Vous avez besoin de quelqu’un pour vos rideaux ? »



Inspiration. Donner un peu d’information.

« Dernière question. Comment tu comptes convaincre une paranoïaque que les Disorder sont devenus inoffensifs ? »

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MessageSujet: Re: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty07.09.14 17:32 par InvitéCiter Editer Supprimer 

E
leonora ne se fait pas d’illusions. Gian est buté, il est dur à convaincre, durant des années, elle a été à ces côtés. Lorsqu’il fallait lui donner sa dose, la réduire, lui enlever pour qu’il puisse préparer ses bombes. Elle l’a vu à l’œuvre de nombreuses fois, elle sait comment il fonctionne. Alors elle l’écoute, l’air de rien car tout est clair, sans embrouilles et qu’elle lui propose simplement d’effacer réellement un bout de sa vie.

« On peut pas effacer les morts Gian. » Elle fronce légèrement les sourcils en le disant, elle n’est qu’une simple mortelle, pas une fée où autre. « Mais on peut effacer les preuves, sans faire de victimes. » Elle marque une pause, le temps de voir s’il compte être intéressé ou si elle se doit de rentrer chez elle pour trouver autre chose. « Tu fabriques plusieurs bombes. Et chaque bâtiments administratifs contenant des informations sur toi seront détruites. On peut pas effacer ce que tu as fais Gian, mais on peut détruire les preuves. Pour éviter tout soupçons, on signe les attentats Disorders, une sorte de grand retour. Ce n’est pas le cas, tant pis, c’est de la comédie tout ça. »

Elle marque une pause. « Et même si ça n’efface pas ce que tu as fais, ça détruit les preuves. Suite à ça, la ville sera en panique. Leur base de données perdues, il faudra refaire les papiers, les dossiers. Et là. Tu t’insères en tant que Virgilio. On détache la plaque du pont. On balance les fleurs. On t’oublie. Cette plaque t’aides en rien Gian, elle ravive la mémoire. Tu dois te faire oublier par tout les moyens. » Elle regarde rapidement autour d’elle avant de poursuivre.

« Et pour convaincre une paranoïaque, c’est simple. Si tu acceptes, on attaquera pas. Si tu refuses, on aura plus rien en commun et à partir de là, on fera comme bon nous semblera. S’il arrive quelque chose, tu seras à nouveau fautif Gian. »

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MessageSujet: Re: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty07.09.14 19:19 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Il la fixe … et un sourire s’étire dangereusement sur ses lèvres. Sourire narquois auquel s’ajoute un pouffement de rire. Moqueur. Que elle, qu’elle avait eu l’idée du siècle ? Qu’il n’y avait pas pensé avant ? C’était presque risible. Si elle comptait sur ça pour lui faire réintégrer le rang, alors elle croyait au père noël. En un instant, le stress s’étaient envolé de ses épaules et son rire se faisait plus franc, s’envolant jusqu’à la coupole. Il se sent stupide d’avoir cru un instant qu’elle pourrait lui offrir une solution rapide sur un plateau d’argent. Bien évidement qu’elle n’aurait pas pu lui offrir quoi que ce soit, avec un Disorder à genoux. Théâtral, il se lève et avance jusqu’au cœur de l’église pour revenir, tentant de reprendre son calme. La réponse risquait de perdre de son intensité dans le cas contraire .Même si l’intensité n’était pas l’effet recherché.

« Ma pauvre Eleonora, que tu es naïve. Laisse-moi te distiller quelques informations de mon cru pour éclairer ta lanterne. D’abord, comme tout citoyen lambda, j’ai eu accès à mon dossier. Et tu sais ce qu’il y avait dans cette chemise bleu marine ? Rien. Du vent. Aucune preuve même indirecte. Les enquêteurs pensaient qu’une fois en prison, ils en sauraient plus parce que je leur avouerais tout. La seule chose qu’ils avaient contre moi, c’était ma participation possible en tant que membre actif de Disorder. Il n’avait rien, pas une empreinte ni de l’ADN pour me relier aux bombes. Tu vois, ma maniaquerie m’a servie pour une fois … mais continuons. »


Il revient s’assoir à ses côtés d’elle, toujours souriant, organisant ses idées pour mieux discourir, emplissant l’église de ses paroles, dans un patois moins rugueux qu’au début.

« Continuons donc. Etant donné que je suis mort, l’action publique contre ma personne a été abandonnée. J’ai juste à attendre la prescription de mes faits. Disorder version 1 étant mort au même moment et n’étant rattaché officiellement à aucunes autres affaires que celle des manifestations violentes dont nous étions capable, cette prescription ne devrait pas tarder. Et puis, de nos jours, les fichiers sont informatisés. C’est le serveur à Rome qu’il faudrait faire exploser mais as-tu seulement les moyens d’acheminer un de mes jouets jusqu’à Rome sans te faire prendre ? Et puis tu vois, elle me plait, cette vie. Rester neutre, c’est le seul moyen pour moi de rentrer chez moi et de continuer ma relation comme je l’entends. Revenons à nos moutons. Donc si je conclus, tu n’as pour me recruter que des menaces. Bien. Jouons à ce jeu. »


Il pose violemment ses mains de chaque côté de ses genoux, changeant de regard. Terrifiant, celui qu’il avait une fois les bombes faites. Ses yeux bleus brillent de colère, il se tient à quelques centimètres de son visage. Tout est dans la mise en scène. Murmure haché et crachés à sa figure.

« Touche … à seule cheveux de mes proches, quels qu’ils soient. Mes parents. Mes sœurs. Cette jeune femme. Le vieux. Mes rares amis. Fait leur une cicatrice et il ne se passera pas un jour où à chaque fois que tu ouvriras une lettre, un paquet, tu ne craindras pas ma vengeance. Et que j’y arriverais, je ne te tuerais pas. Non loin de là, ça serait trop facile. Je te blesserais suffisamment pour que tu continues à vivre encore plus diminuée que tu ne l’es actuellement .Et je tuerais Lupinelli. Tu tiens encore à lui, n’est-ce pas ? Au point de te le disputer avec cette conciliatrice ? Comment je le sais ? Je ne suis pas complétement rouillé. Et j’ai des moyens très simple de l’atteindre.»


’il avait dit quelque chose de vrai à ce moment, c’était maintenant. Il se recule lentement, retournant assis sur le banc, soufflant. Mais ne la quittant pas des yeux.

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MessageSujet: Re: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty07.09.14 19:48 par InvitéCiter Editer Supprimer 

E
leonora se fiche bien de devoir jouer au jeu du plus fort. Elle ne le craint pas. Elle l’a vu diminué, abrutie par les drogues. Elle le connaît. Alors il peut hausser le ton, jouer au théâtral, elle ne bougera pas, ne dira pas un mot. Son plan n’était pas parfait mais elle pensait qu’il serait assez bête pour y croire, qu’elle pourrait le coincer. Tant pis, elle va devoir trouver un autre moyen, quelque chose de plus bête et méchant encore.

Et puis il lui parle de Fabio, d’Adrianna et un sourire se dessine enfin sur son visage. Elle a un léger rire qui secoue ses épaules, elle passe sa main sur son visage pour se calmer, retenir ce sourire qui voudrait s’éteindre sur son visage pâle. « Je m’en fiche Gian. Si tu savais. » Elle tente de se ressaisir, car elle sent le rire à gorge déployé arriver. Il lui échappe et elle se calme doucement. « Tu parles de choses que tu connais pas, c’est drôle. Alors laisse moi re-situer le contexte, histoire que tu te couches moins bête ce soir. Nous nous disputions car elle m’avait menacée. Parce que Fabio est un ami et l’a toujours été. Mais tu devais être trop défoncé à l’époque pour le remarquer. Parce que c’est ce que tu étais. Un drogué. Une larve. Et aujourd’hui c’est terminé alors revoie tes sources. Car les Disorders et les Conciliateurs ont formés un pacte et Venise va trembler. »

Elle se lève, elle le regarde, hautaine. Elle se fiche de lui. Elle fouille dans sa poche, en tire un sachet contenant un cristal pure, le jetant à ses pieds. « Tiens. Parce que tu vaux pas mieux qu’à l’époque. Et mes menaces tiennent toujours. Je maintiens. L’offre, les menaces. Tout. » D’un geste sec, elle se retire, elle lui tient tête car elle possède le défaut de ne craindre personne.


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MessageSujet: Re: "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora   "Celle qui Dissimule" ♁ Eleonora Empty par Contenu sponsoriséCiter Editer Supprimer 

 
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