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"L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier
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 "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier



Seisyll E. Hilbilge
« PELAGIA »

MESSAGES  : 309
POINTS  : 3852
PRÉSENTATION   : « QUAND ON EST DÉJÀ MORT, ON A PLUS RIEN À PERDRE. »
FICHE DE LIENS  : « ACRID BITTERNESS OF LOST JOURNEY. »
DATE D'INSCRIPTION  : 30/07/2014


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MessageSujet: "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier    "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier  Empty24.08.14 2:59 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Le mois de septembre était enfin arrivé. Venise perd ses touristes ne conservant que ceux pouvant voyager hors période estivales, soit sans enfant ou en très bas âge. Les locaux reprennent peu à peu leur droit, une partie des enfants son partie en internat dans les licencias et des liceos. Venise redevient calme. Ou presque. Disons que la ville lacustre reprend son vrai. La cadence à la boutique se ralentit aussi. Les gens ont déjà fait raccommoder leurs tenues d’hiver et qu’à part quelques retardataires, tous les ourlets sont faits. C’est donc la période où on fait… les comptes annuels, activité peu réjouissante qui doit être avant le quinze octobre , date à laquelle où les gens se souviennent que leur robe pour les fêtes de fins d’années ou les costumes pour le Halloween des enfants … et bien, il est plus trop au top de sa forme et qu’il faudrait peut-être défaire un ourlet pour en refaire un autre (parce que le gosse en question a grandis, hein, ça grandis vite les gamins de nos jours) / il faut défaire la couture de la robe (oui , petit excès sur les pâtisseries dernièrement)/ raccommoder le trou fait l’année dernière avec quelques gramme d’alcool dans le sang (sans commentaire) /autres suggestions, barrer la mention inutile. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, c’est dimanche, la boutique est fermée, Salvo file un coup de main au curé à San Nicolò dei Mendicoli (Gian ne lui reprochera pas, c’est là où il a l’a ramassé un beau matin, il y a quatre ans, s’il ne l’avait pas trouvé, dieu seul s’il ne serait pas six pieds sous terre à l’heure qu’il est). Gian, lui, en a profité pour faire ses tâches ménagères, effectué en deux heures top chrono vu la taille du studio avant de sortir avec son livre, un roman policier de Camilieri, un des rares qu’il n’a pas encore lu. Il a commencé à le lire à l’intérieur, sur son lit, assis en tailleur, enfin dans un semblant de tailleurs, ce que sa jambe lui permet de faire, gratouille ostensiblement le ventre de Lana, sa chatte, étalée sur l’oreiller. Pizzo lui a été recruté comme mascotte par les gamins du catéchisme qui organise une collecte de fond pour un voyage à Rome, il ne rentrera pas avant ce soir.

Mais très vite, la claustrophobie et la faim se font sentir et Gian finit par sortir, vêtu d’un vieux jean, ses lunettes relevant ses cheveux sur le haut du crâne, tirant sur un tee-shirt d’un vert délavé avec ce qui devait ressembler à une licorne en héraldique fut un temps, complétement passées. Il met son porte-monnaie dans sa poche, attrape sa béquille et descends lentement l’escalier avant de partir vers les tréfonds de Dorsoduro, en quête d’un traiteur ouvert un dimanche de septembre. Il passe par les rues de derrière avant de trouver une nonna qu’il connait bien, parce que dans l’entourage de Salvo et qui vient juste de rentrer de la messe. Elle est fermée mais elle veut bien lui faire quelque chose, à condition qu’il lui répare ses rideaux. Gian lui adresse un sourire éclatant, entrant dans la maisonnette dont elle occupe le rez de chaussé, attrapant l’aiguille et le fil pour recoudre les pans rebelles, écoutant la vieille dame qui cuisine des cannellonis à côté de lui, parlant du fait qu’avec ses yeux, elle n’y voyait pas assez clair pour faire cette couture pourtant simple. Qu’importe puis qu’elle lui offre le déjeuner en échange.

Il sort de chez elle, ventre pleins et rideau réinstallé alors que les églises sonnent 14H, trottinant jusqu’à chez lui. Un attroupement de badauds devant le quai de Santa Maria dei Carmini attire cependant son attention. Il se faufile entre les gens pour jusqu’à apercevoir ce qui se passe. Quatre policiers tout de blanc vêtue photographie un cadavre, celui d’un homme, qui est venu s’échoué sur les marches du quai .Banal . Gian reste un peu jusqu’à croiser le regard de l’homme qui semble diriger les opérations … et de se figer. Xavier.

« … Et M…. »

Xavier. Qu’est qu’un mec de Castello vient faire là, il est flic maintenant ? Gian recule brusquement, tentant de reculer pour amorcer une fuite dans l’église derrière lui, s’y engouffrant pour se cacher dans une chapelle. Adélaïde ne le croyait pas quand il avait dit qu’elle était son entrechoqueuse de monde. Il s’assoit sur les marches de la chapelle, étendant sa jambe, elle ne lui aurait pas permis de courir. Il espère. Qu’il ne l’a pas reconnu. Ou plus probable en le connaissant et s’il n’a pas changé, qu’il croit aux fantômes. Gian remet ses lunettes sur le bout de son nez et sort une cigarette. On ne fume pas dans une église. Mais là, il en a vraiment besoin.

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« Invité »



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MessageSujet: Re: "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier    "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier  Empty12.10.14 16:26 par InvitéCiter Editer Supprimer 


L’œil était dans la tombe...
Être policier c'est ne pas avoir d'horaire de travail, en tout cas, pas si l'on espère un jour être promu. Toi, tu avais la chance Xavier d'avoir au moins des collègues de travail efficaces qui après des années sous tes ordres où à te côtoyer savaient se débrouiller seuls et ne t'appeler que si nécessaire.

Ceci mis à part, il t'arrivait néanmoins régulièrement de leur venir en aide lorsque la situation l'exigeait. Aujourd'hui par exemple si l'on se fiait au planning ta journée se terminait à midi, mais sans surprise, à une heure de l'après-midi il était encore possible de te retrouver à ton bureau en train de boucler le dossier de ta dernière affaire : une sombre histoire de vol et de chantage qui s'était soldée par la mort du coupable et la perte de plus de trois cents mille euros pour les victimes.
Selon tes calculs tu allais pouvoir être libéré dans une heure, si tout se passait bien. Mais comme chacun sait, rien ne se passe comme il le faut quand on est dans un commissariat et que l'on a dans les rues de sa ville des gens comme les Sermonneurs ou des gens tout simplement avides d'argent... C'est pour cela que tu ne fus guère étonné Xavier quand un coup de fil vous fit sortir toi et ton équipe pour enquêter sur la mort de ce que le témoin avait appelé «  un ivrogne disgracieux ». Ton visage se ferma. Les gens avaient d'après toi, bien trop tendance à juger négativement les autres sur leurs apparences ; tu ne pouvais même plus compter le nombre de fois que ce type de jugement hâtif avait failli coûter cher à un innocent. Toi, tu te fiais à ton instinct mais surtout aux actes.

Arrivé à Dorsoduro, tu ordonnas à deux de tes collaborateurs de commencer à interroger les flâneurs et potentiels témoins tandis qu'avec les autres vous sécurisiez la scène en attendant que l'équipe scientifique ne vienne relever les indices. À genoux, tu t'approchas du cadavre. Il n'y avait aucune odeur d'alcool qui émanait des vêtements de l'homme et rien ne portait à croire qu'il s'était noyé. Pourtant, ton œil fut attiré par l'étiquette de sa chemise un « 50 », or l'individu devait faire à tout casser un simple  « 48 ». La mine contrariée, tu te relevas et jetas un regard aux alentours, faisant se reculer plusieurs personnes. C'est grâce à leur geste instinctif que tu pus apercevoir un homme quitter en toute hâte la foule et donc la scène de crime. Peut-être parce que son comportement te parut suspect, peut-être parce que tu crus reconnaître dans la carrure de ses épaules un ancien être qui t'était cher, peut-être pour d'autres raisons, tu te mis à le suivre.
Aboyant un ordre sec à tes collaborateurs, tu te frayas facilement un chemin à travers la masse qui s'écarta pour te laisser passer – sentant sans doute que celui qui se trouverait sur ta route risquait de mal finir.

Il te fut très aisé de voir où l'inconnu s'était réfugié car son boitement le rendait visible et surtout le ralentissait.
Tu attendis plusieurs minutes après qu'il se soit installé devant la chapelle de l'église, une petite et ravissante bâtisse qui semblait heureusement déserte à cette heure de la journée. Lentement tu sortis ton arme et la pointas vers l'homme qui te tournait le dos.
A mi-chemin tu signalas ta présence par quelques mots :

« Police, levez-vous et mettez vos mains en évidence monsieur. »

Dans le même temps tu étais arrivé à sa hauteur et avec la proximité, vint forcément la reconnaissance. Gianbattista, ou Gian pour les intimes, pour les gens qui comme toi avait passé leur enfance avec lui, avec une personne qui était censée être morte depuis plusieurs mois – années. Ta main se serra sur ton revolver.

« Déclinez votre identité.  »

Le ton était froid, presque accusateur, certainement blessé. Tes yeux parcourait le corps devant toi à la recherche d'un indice qui permettrait de te dire « non ce n'est pas lui », mais hormis son handicap, il n'y avait rien pour tromper le souvenir que tu avais de lui.
Tu fis grincer ton arme, incitant le fantôme à se dépêcher de te fournir des réponses, une excuse. Mais déjà dans un coin de ton esprit, le lien s'était fait entre sa soudaine réapparition et la mort d'un homme.


Spoiler:

Seisyll E. Hilbilge
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MessageSujet: Re: "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier    "L'oeil était dans la tombe ...." ♁ Xavier  Empty02.11.14 3:31 par Seisyll E. HilbilgeCiter Editer Supprimer 

Pourquoi, Pourquoi, Pourquoi. Cela tourne dans sa tête. Des dizaines et des dizaines de pourquoi sans réponse, parce que personne ne répondre. Si, peut être le Destin, les Parques, Les Moires, mais ils sont tous autant qu’ils sont sourd, aveugle et muet (ou alors, elles ont un œil pour trois pour les Moires). Ce n’était pas possible d’avoir une poisse pareille quand même. Le cadavre, passe encore (paix à son âme, nous sommes dans une église), mais Xavier n’a rien à faire à Dorsoduro. Toi qui ne croit en Dieu que lorsqu’il y a vraiment un problème, ou alors pour faire plaisir aux gens (ta mère puis Salvo), Gian, tu te surprends à prier pour espérer que Xavier ne passe pas le porche de cette église, qu’il ne l’ait pas vu.  Ou alors qu’il ait cru voir un fantôme. Quand ils étaient gosses, il a un souvenir de Xavier croyant dure comme fer au fantôme. Ou alors ce n’était pas lui.

Trop tard.  Trois solutions. Soit Dieu, ou toute trinité qu’il est, est sourd,  soit il se venge, soit la Religion est une arnaque monumentale .Pas besoin de se retourner, il a parfaitement compris qui vient de passer le porche de l’église, qui vient de laisser retomber lourdement la porte en chêne massif. Une solution, trouver une solution. Mentir en disant qu’il n’est pas lui serait une lourde erreur, ça ne marche pas, même chez le plus clampin des membres de Disorder. Il retire ses lunettes, en nettoie les verres, oui, en un moment de stress, le TOC est le meilleur des alliés, et les rangent soigneusement. Il le sent, le spectre de l’arme pointée sur son dos. Des mois, des années qu’il ne l’a pas senti, cette ombre glacée  du canon, prêt à tuer. Pour tuer un homme, il suffit d’un sursaut, d’une détente. Pour tuer plusieurs hommes en même temps, il suffit d’un objet de la taille d’une montre. D’une batterie de téléphone.  Son identité.

« Si tu m’as suivi ici, alors je n’ai aucunement de te dévoiler mon identité, tu sais parfaitement qui je suis. De toute façon, je ne sais qui nous avait dit cela et qui était là. Toi. Taide. Magdalena. Les fantômes, les ombres des mythes, ça n’a pas d’identité. »


Il porte sa cigarette à sa bouche avec lenteur. Rappel d’ancien terroriste. Jamais de geste brusque quand on a un flingue pointé sur soi, c’est la meilleure manière de se faire tuer. Et tu ne veux pas mourir, Gian, tu as des centaines de choses à faire. Des rideaux, des ourlets t’attendent à la boutique. La fin de ton roman policier aussi. Adélaïde n’en a toujours pas marre de toi, à en juger  la marque dans ton cou, cachée tant bien que mal avec du fond de teint. Pizzo finira par en avoir marre de se troupeau de petits être qui ne veut pas se mettre au carré et voudra rentrer chez lui pour se faire grattouiller, surtout juste derrière l’oreille. Et puis faut un humain pour balancer la balle. Lana attendra en miaulant pour obtenir sa pitance. Il a une super bouteille de grappa qu’il a prévu de se vider avec Clio. Accessoirement, rentrer chez lui fait toujours partie de ses objectifs. Même si avec Xavier qui lui pointe une arme dans le dos, ça devient très compliqué.

Il lève lentement ses mains les mettant en évidence, les tournants pour montrer qu’il n’a rien, de même que ses bras. Pas de trace de piqure, rien. Enfin si, de vieilles cicatrices, c’est le désavantage des tee-shirts.

« Je suis désolé, je ne peux pas me lever sans avoir une main posé sur ma béquille et j’imagine que tu préfères vérifier que je ne suis pas armé. C’est bien ce qu’on apprend à l’armée, dans mes vagues souvenirs. »


Il repose ses mains sur ses cuisses.

« Trois solutions s’offrent à toi. Soit tu me traines au premier commissariat, ils vont passer mes empreintes aux fichiers, s’apercevoir que je ne suis pas celui que tu prétends que je suis ,que mes empreintes correspondent à celle d’un ancien petit délinquant de Ravenne , ils vont te rire à la barbe et me laisser repartir , soit tu me descends ici et maintenant  et tu me balance dans le canal en espérant que je remonte pas trop vite , mais comme tu peux le constater sur le macchabé dehors, ça a pas marché des masses – c’est qui d’ailleurs ?– Soit  tu viens t’assoir et on discute . Tu as ma parole, je n’ai touché d’explosif, armes comprises depuis cinq ans. »


Sauf s’il considère qu’une machine à coudre en fin de vie est un objet explosif .


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